Si elle végète depuis 10 ans, c'est mort, maintenant il faudrait qu'elle prenne ce qu'elle trouve (je pense).
Ce que je dis, c'est surtout valable la première année (au cas par cas encore une fois).
Si elle végète depuis 10 ans, c'est mort, maintenant il faudrait qu'elle prenne ce qu'elle trouve (je pense).
Sauf que:Spartiate a écrit : ↑07 juin 2019, 19:50:34Un article intéressant de Sciences Po : https://www.sciencespo.fr/actualites/ac ... urvus/3763Jeff Van Planet a écrit : ↑07 juin 2019, 19:32:06Et toutes les offres qui ne trouvent pas preneurs? et là je parle de vrais offres, pas de trucs dont personne ne veut.Yakiv a écrit : ↑06 juin 2019, 19:48:26Lorsqu'il y a 10 à 20 fois plus de chômeurs que d'offres d'emploi ne trouvant pas preneur par manque de candidat, je trouve qu'on ne fait pas d'excès flagrant de générosité, mais bon...Jeff Van Planet a écrit : ↑06 juin 2019, 19:31:06Maintenant, il faut rajouter qu'il y a une question de dosage. Nous somme clairement trop généreux, eux sont peut être trop exigeants. Faut trouve un juste milieux.
Bref, ces emplois que personne ne veut ont une ampleur largement fantasmée.Un travail scientifique vient régulièrement éclairer les motifs du non-pourvoi en France. Il s’agit de l’enquête « Besoins en Main d’Œuvre », réalisée sous le pilotage de Pôle emploi et du Crédoc. Pour 2017, elle indique que 7,5 % des établissements qui ont essayé de recruter n’y sont pas parvenus. Ont-ils manqué de candidats ? Effectivement, dans… 16 % des cas ! Dans l’écrasante majorité des situations, plusieurs candidats se sont manifestés, mais n’ont pas été retenus. Dans d’autres établissements, le besoin économique avait disparu, ou les moyens financiers n’étaient plus disponibles. Une telle enquête déclarative ne révèle pas non plus l’ampleur des infractions, comme les fausses offres d’emploi qui servent uniquement à compiler des bases de CV pour l’avenir. Et certaines offres n’attirent aucun candidat car elles proposent des conditions de travail très mauvaises, voire illégales : salaires inférieurs au smic (via les heures non payées), de nuit, en horaires discontinus… Le refus de certains candidats indique qu’en France, les normes légales constituent encore une référence.
car le travail crée du travail et le chômage crée du chômage. N'oublies pas qu'un emplois est lui même une consommation. Demande qui doit être satisfaite par une offre de biens/services qui doivent être produits.Yakiv a écrit : ↑07 juin 2019, 22:48:46Justement.Jeff Van Planet a écrit : ↑07 juin 2019, 19:32:06
La relation de causes à effets est là. qu'on aime, qu'on deteste, ou que, comme moi, on trouve l'idée bonne mais pas les proportions, l'image ne ment pas. Si c'était une question de démographie il n'y aurait pas eu cette hausse les années avant.
Les lois Hartz ont plus de 15 ans maintenant.
Et le chômage en Allemagne continue à baisser de nos jours, encore et encore, pour atteindre 3% cette année.Très difficile de croire que les lois Hartz votées au début des années 2000 continuent encore à avoir un effet positif sur le chômage en 2019. L'effet d'une telle réforme se tasse logiquement dans le temps.
J'ai déjà répondu à tout ça. Mais on est bien d'accord que si on va jusqu'au bout de ta logique, ça veut dire qu'à la première offre d'emploi refusée, on devrait sucrer les allocations chômage, n'est-ce pas ?Yakiv a écrit : ↑07 juin 2019, 22:48:46quote="Jeff Van Planet" post_id=568323 time=1559928726 user_id=5440]Justement non, les offres d'emplois sont là pour être prises et les allocations ne sont pas faites pour desinciter au travail. Pour beaucoup de gens du petit peuple (aka bibi) un boulot que tu juges de pourris (sic) vaut mieux que d'être un mendiant. C'est une question de dignité.
Je me garderai de contester qu'il existe des maladies professionnelles.Yakiv a écrit : ↑07 juin 2019, 22:27:47
Je vais vous dire ce que de mon côté j'ai vu, aussi, puisque j'ai également un tout petit peu de vécu professionnel.
J'ai donc vu des gens que le travail a brisé :
- soit parce qu'ils sont morts (maladie professionnelle, qu'elles soient officiellement reconnues comme telle ou non),
- soit parce qu'ils ont divorcé et perdu le contact avec leurs enfants (du fait d'incompatibilité entre les phases de vie professionnelle et de vie familiale),
- soit parce qu'ils ont craqué psychologiquement ou qu'ils ont souffert de pression morale,
- soit parce que pour les raisons citées plus eux, ils ont préféré démissionné sans même avoir un autre emploi à la sortie et donc en partant sans bénéficier d'allocations chômage (cas rencontré plusieurs fois).
Donc oui, dans ces cas là, il faut reconnaître que ces personnes auraient mieux fait de ne pas accepter le travail qui les a détruit, quitte à rester un peu plus longtemps au chômage et espérer trouver un meilleur emploi. C'est clair.
Evidemment, je ne dis pas que c'est le cas général, mais "l'univers impitoyable" du travail existe bel et bien dans une certaine proportion et peut s'avérer plus dévastateur encore que le chômage. Voilà ce dont vous n'avez pas voulu parler et que moi j'ai voulu mettre en avant.
Peut-être parviendrons nous à nous faire comprendre.
Ah oui donc en fait, tu associes un effet multiplicateur sur 15 ans aux lois Hartz.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 juin 2019, 08:35:40car le travail crée du travail et le chômage crée du chômage. N'oublies pas qu'un emplois est lui même une consommation. Demande qui doit être satisfaite par une offre de biens/services qui doivent être produits.
Et puis franchement, 11.7% en 2004 et les lois datent de 2003/04. Faut être un sacré créationniste pour ne accepter de faire le rapprochement.
Comme déjà dit, j'essaie de voir où les gens veulent en venir et ce qu'implique leurs arguments. Libre à toi de corriger.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 juin 2019, 08:35:40Tu es très doué pour déformer les propos des gens. Mais je fais confiance aux gens qui savent lire pour comprendre ce que j'écris.
En tous cas je ne juge pas de façon condescendante les gens qui bossent en qualifiant de façon totalement arbitraire leurs jobs de pourris ou de pénibles.
Du coup, on ne sait pas du tout où tu veux en venir.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 juin 2019, 14:55:42@Yakiv
tu n'essayes pas de voir où les gens veulent en venir, tu inventes simplement des propos que les gens ne tiennent pas. Je ne devrais pas à avoir à me justifier de propos que je ne tiens pas, c'est de la perte de temps.
Mes propos étaient très clairs et sans place à l'ambiguité (enfin pour quelqu'un qui a une comprennette normale) et se trouvent encore là: viewtopic.php?p=568202#p568202
Mon cher ami, en français quand quelqu'un parle d'un niveau d'allocations, rien, mais absolument rien ne permet à quelqu'un de langue maternelle française d'associer ça à un nombre d'offres acceptée ou refusées. Ca n'a tout simplement pas de sens d'associer les deux. C'est une question d'avoir une comprenette nromale
Je me permets de compléter ton post @pierre30 afin qu'il n'y ait pas de mauvais interprétations (je pense que c'est le cas pour @Spartiate). 52h, c'est le nombre max d'heures de travail par semaine (en France, il est de 48h), pas la durée légale (qui est de 40h/s).
C'était juste une précision, car tu n'es pas du tout la fake news. Surtout pour la Corée du Sud qui a "belle" réput' en matière de conditions de travail (car je pense qu'en pratique, la durée légale là-bas doit-être...a but informatif seulement !)
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