karoline a écrit : ↑30 sept. 2018, 23:39:07
asterix a écrit : ↑25 sept. 2018, 21:02:27
Nous savons que nous avons perdu 40% de l’empathie naturelle de l'être humain depuis 1960.
Oui, je pense que tu as raison, mais est-ce une situation propre à la France?
asterix a écrit : ↑25 sept. 2018, 21:02:27
Nous savons aussi que l'individualisme atteint un niveau sans doute jamais connu, que la famille part en éclat........
Au même temps les réseaux sociaux se multiplient.
En se qui concerne la famille, je me demande quand viendra le jour que les enfants seront abandonnés dès la naissance à une institution pour que les parents pourront se consacrer à 100 % à leur carrière, qui fera en sorte que les salaires baisseront de plus en plus, étant donné que tout est basé sur le rapport offre/demande.
Ce n'est d'autant pas propre à la France, que l'étude sort de l'Université de Chicago, mais avec des calculs de probabilité qui établissent que le chiffre reste relativement valable dans toutes les démocraties occidentales, peut être à l’exception de pays assez peu peuplés comme la Finlande.
Quant au jour ou l'état prendra nos gosses à la sortie de la maternité, il m’apparaît proche. Mais je vois aussi que la nouvelle génération, dans sa partie la plus diplômée, ne fera pas du tout d'enfant, alors que les milieux populaires en font encore pas mal, et notamment les français de fraîche date.
Perso, loin d'être contre le travail des femmes (il n'y a aucune raison valable à cela), je considère que nous serions une société nettement plus sereine, si un seul dans le couple travaillait, notamment le mieux payé des deux. Il est donc particulièrement intéressant de voir les femmes recevoir les mêmes salaires que les hommes à activité égale. Si demain ma femme gagne plus que moi, c'est clair, je reste à la maison, je cuisine, j’entretiens, et je m'engage dans des actions associatives. Il m'arrive d'en rêver... mais...
je suis son patron
pour encore une poignée d'année.
Depuis que les femmes travaillent en masse, nous avons de gros problèmes de divorce (donc de logement), d'éducation, de trame sociale, de chômage, de crèche, de santé... Donc plutôt que d'accuser stupidement les femmes de tous ces maux, comme certains osent encore, pourquoi ne pas promouvoir simplement l'idée d'un seul travailleur par famille. Le deuxième salaire passe presque entièrement à financer l'absence au foyer d'un des parents. C'est ce qui s'appelle brasser de l'air tout en le rendant irrespirable. A moins que de gagner vraiment beaucoup d'argent, je ne vois pas bien l'intérêt. Il faut tuer l'idée qu'il est indigne de ne pas travailler, et que c'est un facteur de de-sociabilisation, car bien au contraire, cela rendrait nos villes et nos villages plus vivants, moins "dortoirs. Nos commerces pourrait faire leur chiffre d'affaire toute la journée, et non pas de 18 à 20 heures, les services publics seraient atteignables sans prendre une journée de congé, la communication parents professeurs serait permanente, la société civile reprendrait en charge de nombreuses choses pour soulager l'état, le problème de la malbouffe retournerait à un stade anecdotique... bref, c'est ce que j'ai connu dans mon enfance, et vu disparaître peu à peu dès 1970.
Qu'en penses tu?