Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

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politicien
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Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par politicien » 16 janv. 2018, 07:11:10

Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

SOCIÉTÉ - Après le burn-out et le bore-out, voici une nouvelle forme de dépression au travail.

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Votre travail vous obsède, vous éprouvez de la lassitude, vous traversez des crises de larmes ou faites des insomnies. Vous êtes peut-être atteint de brown-out, un nouveau mot pour caractériser un type de souffrance au travail.


C’est quoi au juste le brown-out ? Dans son livre Le brown-out : quand le travail n’a plus aucun sens – qui vient de paraître aux Éditions Josette Lyon – le docteur François Baumann donne une définition de ce nouveau phénomène : "directement issu du burn-out – qui correspond à l’épuisement professionnel – le brown-out se traduit littéralement par une baisse de courant". Cette chute de tension "exprime la douleur et le malaise ressentis suite à la perte de sens de ses objectifs de travail et à l’incompréhension complète de son rôle dans la structure de l’entreprise". 


En 2013, l’anthropologue américain David Graeber dénonçait déjà le brown-out (sans le nommer) dans une tribune intitulée Du phénomène des jobs à la c... Il expliquait qu’avec l’essor des nouvelles technologies, les métiers sans intérêt allaient se multiplier. "Au lieu de réduire les heures de travail pour que les gens aient plus de temps libre, on a préféré inventer des métiers qui ne servent à rien", assurait-il à l’époque. Inévitablement, le salarié déprimé par l’absurdité des tâches qu’il a à accomplir finit par se désintéresser de son travail avant de craquer et de tomber, parfois, en dépression.


Les mots ne venaient plus ou ils venaient dans n’importe quel sens. 


"Je n’arrivais plus à parler". Quand on réalise que le métier ne correspond pas à ce qu'on imaginait, les premiers symptômes de lassitude ne tardent pas à arriver. Christian travaillait dans un syndic de copropriété. Il adorait le secteur de l'immobilier mais il a fini par craquer à cause des assemblées générales. "Je n’arrivais plus à parler", confie-t-il à Europe 1. "Les mots ne venaient plus ou ils venaient dans n’importe quel sens. J’étais dans un état second. Ce n’est pas tellement les problèmes techniques mais plutôt les problèmes humains, les problèmes d’ego, les problèmes de jalousie qui surgissent à chaque assemblée. Vous ne savez plus où est le sens".


Martine, elle, était assistante de direction dans une grande entreprise. Du jour au lendemain, avec un changement de direction, Martine ne comprenait plus bien ce qu’elle devait faire. "En quelques mois, j’ai perdu tout intérêt dans mon travail", nous raconte-t-elle. "Je consultais mes mails en permanence mais sans comprendre vraiment ce que je faisais. Et ma sociabilité a empiré de jour en jour dans mon entreprise. Là non plus, je ne comprenais pas pourquoi". Après plusieurs arrêts maladie longue durée, elle a fini par démissionner pour reprendre les choses en main.


(...)

Par Victor Dhollande-Monnier
Article complet sur http://www.europe1.fr/societe/le-brown- ... tor=CS1-15
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Nolimits
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par Nolimits » 16 janv. 2018, 08:06:51

Boah... Encore une nouvelle mode, un nouveau terme...

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johanono
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par johanono » 16 janv. 2018, 08:40:55

Je ne suis pas certain de bien comprendre la différence entre toutes ces expressions (burn-out, bore-out, brown-out, eetc.). Mais cette multitude d'expressions révèle une réalité sociologique indéniable : la souffrance psychologique au travail, ressentie par une proportion semble-t-il toujours plus importante de salariés.

Papibilou
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par Papibilou » 16 janv. 2018, 10:20:01

Nolimits a écrit :
16 janv. 2018, 08:06:51
Boah... Encore une nouvelle mode, un nouveau terme...
Et ça sera bientôt pris en charge par la secu. :(

hérisson
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par hérisson » 16 janv. 2018, 11:57:59

Ces syndromes révèlent une certaine désorganisation du monde du travail. Pour des millions de Français, l'activité professionnelle ressemble plus aux travaux forcés plutôt qu'à une vocation. Rester assis huit heures tous les jours devant un ordinateur provoque des syndromes. quelle surprise ! :mur: :mur:

Hector

Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par Hector » 16 janv. 2018, 22:13:36

Nolimits a écrit :
16 janv. 2018, 08:06:51
Boah... Encore une nouvelle mode, un nouveau terme...
Oui, un nouveau concept et vocabulaire, pour une réalité globale: en France il y a des gens et en particulier des cadres qui s'esquintent la santé, alors que beaucoup d'autres glandent toute la journée. J'ai la chance d'être très solide mentalement, merci à mes créateurs.

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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par El Fredo » 17 janv. 2018, 08:54:11

Ça m'est déjà arrivé, ça ne portait pas de nom particulier à l'époque, mais la déprime par l'absurdité des tâches je connais bien.
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Cheshire cat
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par Cheshire cat » 17 janv. 2018, 09:30:51

Le burn-out existait avant l'anglicisme, cela s'appelait surmenage.
Pour brown-out : Démotivation ?
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albert
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par albert » 17 janv. 2018, 10:15:11

Il expliquait qu’avec l’essor des nouvelles technologies, les métiers sans intérêt allaient se multiplier.
N'est-ce pas plutôt le contraire ? Les travaux répétitifs sont robotisés, les métiers les moins menacés par l'automatisation sont ceux qui réclament des capacités que la machine ne peut pas encore concurrencer, et ces métiers-là sont les plus intéressants. La souffrance au travail, elle est due souvent à des méthodes d'encadrement inspirées par une idéologie en vertu de laquelle les salariés doivent se consacrer à 100% à leur entreprise, ont des obligations de résultat et de rentabilité toujours plus importantes, et cela sans qu'il y ait de reconnaissance en retour.
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par Cheshire cat » 18 janv. 2018, 16:11:12

albert a écrit :
17 janv. 2018, 10:15:11
Il expliquait qu’avec l’essor des nouvelles technologies, les métiers sans intérêt allaient se multiplier.
N'est-ce pas plutôt le contraire ? Les travaux répétitifs sont robotisés, les métiers les moins menacés par l'automatisation sont ceux qui réclament des capacités que la machine ne peut pas encore concurrencer, et ces métiers-là sont les plus intéressants. La souffrance au travail, elle est due souvent à des méthodes d'encadrement inspirées par une idéologie en vertu de laquelle les salariés doivent se consacrer à 100% à leur entreprise, ont des obligations de résultat et de rentabilité toujours plus importantes, et cela sans qu'il y ait de reconnaissance en retour.
Il y a surtout de plus en plus de métiers où la façon de travailler est dictée par les besoins de machines.
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par mordred » 18 janv. 2018, 16:43:07

La boite où je travaillais a été rachetée en 1989 par un "particulier". Affaire familiale auparavant. 70 employés et ouvriers. En fait, derrière le "particulier", des gens ayant beaucoup d'argent. On le comprendra en 1991-1992. Le groupe est donc né à Brest en 1989. En 2018; il s'étend jusqu'en Russie. Et je ne parle pas des ramifications avec d'autrs groupes; des rachats de parts par des investisseurs américains etc...

Un jour; vers 1995; le premier vrai directeur salarié nous dit : "Vous encore; vous avez la chance d'avoir connu L......, notre PDG (le bras droit du "particulier") ! Les salariés des boites qui sont rachetées aujourd'hui par le Groupe les unes après les autres ne connaissent pas leur patron !". Une chance; si on veut.

Combien de millions de salariés en France ne connaissent pas leurs vrais patrons; PDG puissants ou actionnaires grabataires ? Les boites sont pratiquement aux mains de directeurs qui sautent régulièrement et des "petits chefs" qui pensent être devenus quelques chose et empoisonnent la vie quotidienne des autres. Souvent des ignares qui se vengent ainsi de leur destin médiocre.

Les directeurs n'ont aucune marge de manoeuvre pour les augmentations du personnel. On leur dit "Vous avez 60.000 € de plus à dépenser en frais de personnel l'année prochaine. Démerdez-vous".

Avant 1989, dans la boite où je travaillais, quand un salarié demandait à parler au patron; il était reçu par le patron. Celui qui décidait. Aujourd'hui, c'est pratiquement terminé ce temps-là. Comment voulez-vous que les gens soient en bonne santé ?!!!

Pour rire : Paulo, un copain de boulot, ouvrier très intelligent et très capable; mais alcoolique et menant une vie familiale de fada, voit la patronne passer dans l'atelier. Il voulait lui parler : "Hep hep hep ! Madame Paule !". Réflexion de la patronne après coup, sans la présence de Paulo : "Enfin ! Est-ce qu'on interpelle son patron comme cela ?!". Bref; ce n'est pas ça qui a empêché la Madame de respirer !
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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Jean
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par Jean » 18 janv. 2018, 17:18:55

Heureusement que cette saloperie (le travail) est en voie de disparition en France.

On l'aura !!!

Ce pourrait être un nouveau combat pour les zadistes qui montrent déjà l'exemple dans le domaine en ne travaillant plus et qui eux savent donner du sens à leur action (avec peu de chose)

On pourrait en faire des consultants...

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asterix
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par asterix » 18 janv. 2018, 17:48:59

Cheshire cat a écrit :
18 janv. 2018, 16:11:12
albert a écrit :
17 janv. 2018, 10:15:11
Il expliquait qu’avec l’essor des nouvelles technologies, les métiers sans intérêt allaient se multiplier.
N'est-ce pas plutôt le contraire ? Les travaux répétitifs sont robotisés, les métiers les moins menacés par l'automatisation sont ceux qui réclament des capacités que la machine ne peut pas encore concurrencer, et ces métiers-là sont les plus intéressants. La souffrance au travail, elle est due souvent à des méthodes d'encadrement inspirées par une idéologie en vertu de laquelle les salariés doivent se consacrer à 100% à leur entreprise, ont des obligations de résultat et de rentabilité toujours plus importantes, et cela sans qu'il y ait de reconnaissance en retour.
Il y a surtout de plus en plus de métiers où la façon de travailler est dictée par les besoins de machines.
C'est clair.

D'autre part, il n'est pas tout à fait juste de dire que ce sont les méthodes d'encadrement qui sont la principale cause du burn out. Cela touche aussi des cadres, et des gens au sommet de la hiérarchie. Ça a même commencé par là au début, les premiers touchés ont été les petits patrons ou les agriculteurs, alors même que l'on ne parlait pas encore de burn out. Ensuite cela s'est étendu aux salariés.

Je veux fortement appuyer le fait que, le harcèlement, volontaire ou involontaire, est la cause de ce mal. On peut être harcelé par une machine ou un robot: votre voiture aujourd'hui vous parle ou émets des sons chaque fois que vous ne faites pas ce qu'elle veut. Ou alors ce que j’appellerai un harcèlement rétroversé: le robot à qui vous parlez ne résout pas votre problème, et vous désespérez d'avoir un humain en ligne qui puisse vous renseigner de manière intelligible. Ce sont des facteurs de burn out, mais aussi du brown out.
Appuyer fortement aussi sur le fait que le harcèlement n'est pas majoritairement "vertical", c'est à dire du cadre vers l'exécutant. Il est bien plus souvent "horizontal", des gens de même niveau dans l'entreprise qui exercent le "bashing" entre eux, entre services, dirigé vers des employés au placard, ou pas. A noter que certains petits patrons, selon des sources statistiques interne à la CPME, souffre de harcèlement venant de la base salariale.

Personne n'est épargné par ce phénomène. Et n'importe qui en est la cause, voire aussi les causes "technologiques" évoquées plus haut.

Dans notre vie moderne, nous avons des "tamagotchi" en quantité croissante: les computer qui réclament des mises à jours de manière intempestive, votre téléphone qui ne capte plus rien sans que personne puisse vous en dire la cause, vos volets roulants électriques et autre domotique domestique détraqués sans que personne ne puisse vous sortir d'affaire. Ou encore, vous avez oublié de charger votre smartphone alors que vous avez un rdv téléphonique, vous venez de taper un texte de 400 mots sur une boite mail qui disparaît brutalement sans sauvegarde possible... enfin des tas de trucs comme ça qui vous mettent les nerfs en pelote exactement au moment ou il ne faut pas... On peut parler aussi des médias qui nous abreuvent de mauvaises nouvelles venant de toute la planète, comme si celle de notre périmètre de vie ne suffisaient pas à nous fournir notre dose de problème et d'angoisse!

Il est grand temps d'augmenter l'humain. C'est la seule solution. Car la technologie ne reculera pas, et le monde va continuer à se complexifier de manière exponentielle. Bien que je sois fondamentalement contre cela, je vois bien que c'est la seule solution.

Moi même j'ai connu une forme de burn out "informel": je n'ai absolument pas craqué nerveusement, mais mon corps s'est mit à émettre des symptômes d'AVC, de faux rhumatismes, de perte momentanée de la vue, de vertiges et céphalées, de fourmillement dans la langue. J'ai exécuté un marathon médical auprès de 3 spécialistes, des IRM, des Scintigraphies, en long en large et en travers, des prises de sangs ultra complètes... pour m'annoncer que je n'ai absolument rien, et que ce n'est que la somatisation d'une masse de contrariétés refoulées, et de surtensions anxiogènes, ou suspenses trop intenses, mais aussi d'une fatigue chronique dont on ne s'aperçois pas tant elle est perpétuelle depuis longtemps. Le corps dit "non" à sa manière... et notre époque n'est pas à son écoute: nous ne comprenons que la performance, et c'est devenu, dans la mondialisation, la condition pour ne pas "disparaître", pour ne pas devenir "transparent".

C'est absolument ridicule, mais c'est ainsi. Et vu la tête que font les gens dans la rue, dans leur voiture, dans le métro, on voit bien que nous sommes tous touchés. Au point ou celui qui a le sourire et est enjoué passe pour un niais, ou un rentier. Les seuls moments ou il est normal de sourire, c'est lors d'un mariage ou d'une teuf entre potes. C'est même conseillé d'en faire trop, parce que là aussi, il faut être performant!

Donc, si on se sent incapable de tenir ce niveau de performance, on finit pas se demander à quoi l'on sert, et après quoi on court.
Modifié en dernier par asterix le 18 janv. 2018, 17:53:56, modifié 1 fois.
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par asterix » 18 janv. 2018, 17:51:08

Jean a écrit :
18 janv. 2018, 17:18:55
Heureusement que cette saloperie (le travail) est en voie de disparition en France.

On l'aura !!!

Ce pourrait être un nouveau combat pour les zadistes qui montrent déjà l'exemple dans le domaine en ne travaillant plus et qui eux savent donner du sens à leur action (avec peu de chose)

On pourrait en faire des consultants...
:woohoo2:

:D
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Re: Le brown-out, le nouveau syndrome de souffrance au travail

Message non lu par asterix » 18 janv. 2018, 17:55:07

Cheshire cat a écrit :
17 janv. 2018, 09:30:51
Le burn-out existait avant l'anglicisme, cela s'appelait surmenage.
Pour brown-out : Démotivation ?
Parfois étroitement liée au surmenage.
Vos mains ont un cerveau: ne les mettez pas dans vos poches

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