35 000 emplois créés au 2ème trimestre
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Bonjour, Christine Lagarde, messagère des bonnes nouvelles. Vendredi, la ministre de l'économie a annoncé «un magnifique +0,6%» de croissance de l'économie française et la création nette de 35 000 emplois au deuxième trimestre, sur Europe 1. «C’est trois fois mieux qu'au premier trimestre puisque l'Insee a légèrement révisé la croissance du premier trimestre» à 0,2%, s'est réjouie la ministre. «Je crois qu’on est en train d‘entrer dans un cercle vertueux avec une consommation soutenue, une reprise des investissements et la création d’emplois». Cet enthousiasme est toutefois à tempérer par la comparaison avec l'Allemagne : au deuxième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) allemand a crû de 2,2% par rapport au premier. Il s'agit de la plus forte croissance depuis la Réunification. Pas de révision de croissance pour le moment Christine Lagarde n'a pas l'intention de revoir les prévisions de croissance pour 2011, fixées à 2,5% et jugées trop optimistes. Ce n'est «pas l'actualité du jour», a expliqué Christine Lagarde. Une révision éventuelle pourrait toutefois se faire dans le cadre du budget 2011. Christine Lagarde a également annoncé 35 000 créations nettes d’emplois au deuxième trimestre. «Nos créations d’emploi sont essentiellement dans le secteur tertiaire, on note aussi une reprise de l’intérim». Mais «on a toujours un peu de destruction d'emploi industriel», a-t-elle ajouté. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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- artragis
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voila ce que j'en pense... tant que l'industrie n'est pas stabilisée à la hausse le tertiaire sera fragile voire poussif.on a toujours un peu de destruction d'emploi industriel
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C'est toujours un peu le même problème depuis quelques années, l'industrie française disparait peu à peu, la fabrication se fait dans d'autre pays.
alors quelle serait la ou les solution(s) pour faire revenir l'industrie, et donc l'emploi industriel ?
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C'est bien sûr une bonne chose mais rien ne dit que cette "performance" se renouvellera sur la durée. L'économie mondiale est ainsi faite que les différentes zones géographiques sont en déphasage les unes par rapport aux autres. Et comme elles sont toutes dépendantes les unes des autres, on peut parfaitement assister à un jeu de "chaise musicale" pour ce qui concerne la croissance du PIB. Il y a certains signes inquiétants à droite et à gauche qui montrent que la crise est loin d'être terminée. D'ailleurs en règle général on ne pourra annoncer sa fin que lorsque le taux de chômage aura retrouvé son niveau d'avant la crise, ce qui pourrait prendre plusieurs années, voire rester indéfiniment élevé si les économies développées s'obstinent à mettre en place des plans de rigueur. Rappelons que ceux-ci n'ont pas encore donné leurs effets, ce qui tend à relativiser ces chiffres. Témoin, la Grèce a enregistré une contraction de plus de 2% de son PIB sur la même période, qu'on peut principalement attribuer à son plan d'économie (les dépenses publiques sont un pilier majeur de la croissance).
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
un peu partout, les paramètres semblent bons. reprise de la consommation, épargne incroyable, (on vient de calculer que chaque ménage belge dispose en moyenne de pous de 23.000 euros en disponible), reprise nette ds échanges bancaires, des investissements hypothécaires, etc etc ...
Certes, le convalescent reste fragile, et il faut lui éviter les courants d'air ...
Mais prendre la résorption du chômage comme critère de fin de crise me semble une erreur. Même si tout le monde souhaite voir ce résrober ce chômage si dramatique pour les gens et si pondéreux dans nos finances publiques, il faut être conscient que le chômage était déjà très important avant la crise, et a donc d'autres raisons multiples.
Aptitude et compétence de certains à travailler, besoins réels en main d'oeuvre, coûts salariaux dissuasifs dans d'autres cas, c'est un mix qui, à 80 % au moins, n'a rien à voir avec la crise.
Certes, le convalescent reste fragile, et il faut lui éviter les courants d'air ...
Mais prendre la résorption du chômage comme critère de fin de crise me semble une erreur. Même si tout le monde souhaite voir ce résrober ce chômage si dramatique pour les gens et si pondéreux dans nos finances publiques, il faut être conscient que le chômage était déjà très important avant la crise, et a donc d'autres raisons multiples.
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Le taux d'épargne est un indicateur inversement proportionnel à la confiance des épargnants dans l'économie...mps a écrit :un peu partout, les paramètres semblent bons. reprise de la consommation, épargne incroyable, (on vient de calculer que chaque ménage belge dispose en moyenne de pous de 23.000 euros en disponible), reprise nette ds échanges bancaires, des investissements hypothécaires, etc etc ...
Or quel est le facteur qui pèse le plus sur cette confiance ? Le taux de chômage, pas la croissance du PIB. Le premier peut être observé de façon concrète par les individus, pas le second. Sachant que ce niveau de confiance a une influence cruciale sur la consommation, qui est l'un des piliers de la croissance (par exclusion mutuelle avec l'épargne).
J'ai dit "retour au niveau d'avant la crise", pas "réalisation du plein emploi".Mais prendre la résorption du chômage comme critère de fin de crise me semble une erreur. Même si tout le monde souhaite voir ce résrober ce chômage si dramatique pour les gens et si pondéreux dans nos finances publiques, il faut être conscient que le chômage était déjà très important avant la crise, et a donc d'autres raisons multiples.
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- artragis
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la croissance du PIB n'est pas non plus synonyme de plus de bien être, c'est pour ça qu'on ne le voit pas. En effet en théorie (et en pratique), une nation qui doit essuyer Xinthia verra son PIB augmenter plus vite du fait des réparations qu'une nation qui assure la santé de ses personnes âgées. En effet si l'état dépense de l'argent dans la reconstruction, il s'en suivra des investissements etc. qui feront augmenter les indices de productions (TVA, CA...) alors que si l'état subvantionne des maisons de retraites déjà construite juste pour s'acheter quelques nouvelles couvertures, le PIB augmentera peu alors que finalement nourrir, héberger et s'occuper des personnes âgées aura coûté aussi cher. La question : le bien être est il plus palpable dans le premier ou le second cas?la croissance du PIB
La croissance du PIB est un chiffre macroéconomique pur, c'est à dire qui ne concerne que l'économie, pas les humains. Le chômage, le patrimoine, la consommation, ça c'est humain, même si ça entre en compte dans les variations économiques.
Résultat, si on veut parler de la fin de la crise économique la reprise des exportations, de la croissance du PIB, le maintient de la consommation sont des indicateurs. Pour la fin de la crise sociale, là c'est différent. De quelle crise parlez vous alors?
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C'est d'ailleurs le même constat qui pousse à dire qu'en cas de guerre, il vaut mieux la perdre et avoir des dégats considérables à réparer plutot que de la gagner et ne pas arriver à sortir d'une économie de guerre. Dans le premier cas, c'est profitable au PIB, alors que ce ne l'est pas pour la population.la croissance du PIB n'est pas non plus synonyme de plus de bien être, c'est pour ça qu'on ne le voit pas. En effet en théorie (et en pratique), une nation qui doit essuyer Xinthia verra son PIB augmenter plus vite du fait des réparations qu'une nation qui assure la santé de ses personnes âgées. En effet si l'état dépense de l'argent dans la reconstruction, il s'en suivra des investissements etc. qui feront augmenter les indices de productions (TVA, CA...) alors que si l'état subvantionne des maisons de retraites déjà construite juste pour s'acheter quelques nouvelles couvertures, le PIB augmentera peu alors que finalement nourrir, héberger et s'occuper des personnes âgées aura coûté aussi cher. La question : le bien être est il plus palpable dans le premier ou le second cas?
Cela indique surtout une forme d'expectative avant d'envisager de grosses dépenses, mais c'est aussi, dans le cs belge, une véritable culture de l'écureuil. Le belge aime avoir "de l'argent devant lui", pour se préumnir des coups durs, quels qu'ils soient, et quelle que soit laconjoncture.Le taux d'épargne est un indicateur inversement proportionnel à la confiance des épargnants dans l'économie...
Ni l'un ni l'autre. Le taux de chômage n'a guère bougé avec la crise, en Belgique, et le PIB, la plupart des gens pensent que c'est une marque de bière ou de chaussures icon_biggrinOr quel est le facteur qui pèse le plus sur cette confiance ? Le taux de chômage, pas la croissance du PIB.
Non, dans un pays de propriétaires, où malgré une fiscalité accablante le niveau de vie des gens n'a jamais été aussi élevé, le belge - vicéralement raisonnable - dispose de plus d'argent qu'il ne souhaite en dépenser. Il thésaurise donc pour un grand projet "plus tard" : l'année sabbatique autour du monde, la caravanne délirante, la maison passive, ou l'établissement des enfants. Ou simplement pour transmettre un patrimoine aux enfants.
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pas sûr. Beaucoup de français ont la culture de l'épargne, certains c'est "pour être sûr", d'autre pour préparer (en tant que jeune, c'est plutôt cet enseigne, j'épargne à mort car je sais que mes études sont relativement chères), d'autres parce que leur consommation est assez saccadée et qu'ils se reposent un coup. L'épargne est un placement peu rémunérateur. Un placement d'expectative, de rendement... c'est plutôt la bourse et les valeurs de père de famille.Cela indique surtout une forme d'expectative avant d'envisager de grosses dépenses
z'avez de la chance alors. nous il a bien augmenté.Le taux de chômage n'a guère bougé avec la crise
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L'Etat français vient de réacquérir 10% de Péchiney (privatisé sous Balladur). Comme quoi, c'est bien ce que je disais. Pour que l'industrie se relance en France, il faut que l'Etat y remette directement ses billes.
Et pour le chômage belge qui n'aurait pas bougé pendant la crise, mps raconte n'importe quoi.
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- artragis
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tu n'as qu'à regarder ce qu'à fait Royal dans sa région pour le voir.il faut que l'Etat y remette directement ses billes
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