Non désolé MPS soit t'es vraiment une mauvaise conseillère en entreprise, soit la Belgique est réelement un autre monde.mps a écrit :Désolée, Francis, mais ce n'est pas en étant buté qu'on progresse.
Exemple pour ta femme :
- avoir un local est coûteux de toute manière, et surtout à Paris. Location, eau, électricité, aménagement, entretien, taxes, i faudrait connaître le chiffre d'affaires de ta femme pour voir si ce sont les 50 % pris par le coiffeur qui sont pous chers que l'ensemble de ces frais locatifs.
- la tentation sera alors de trouver à tout prix un local pas cher, probablement mal situé. Si tu ne paies que 100 euros, mais que tu ne vois pas le nez d'une cliente, c'est la purée garantie.
- où trouve-t-on les clientes qui se font faire des ongles ? Chez quelques femmes de luxe qui vont chez Elisabeth Arden, ou dans des milieux professionnels un peu fri!meurs. Avocates, commerciales ambitieuses, banquières, etc. Il faut aller où on les trouve.
- Le matériel nécessaire à ta femme est très réduit pour exercer son art. Pourquoi ne pas voir par exemple avec des salles de fitness où ces belles entretiennent leur musculation ? Ce serait un attrait de pus pour ces salles, et elles pourraient ne demander que 10 ou 20 %. Tout est dans le charme et la négociation. Ta femme garderait provisoirement son coiffeur pour les samedis, où les fittness sont vides et les coiffeurs bondés. Et rien ne l'empêche de trouver un salon moins vorace.
Un local en région parisienne à 100€ ça n'existe pas tout bonnement même un garage au troisième sous-sol en zone 4 est plus cher, mal situé faut compter au minimum 600€ bien situé on dépasse les 1000€
Ma femme aurait environ 1000 / 1200 € par mois de chiffres d'affaires desquels il faut déduire frais de matériel gel vernis résine etc... et les impôts (21%) au final on doit arriver à 600 / 700 € net. Un local c'est tout bonnement pas possible
Ensuite contrairement a ce que tu pense la clientèle c'est justement pas des femmes de luxes des bourgeoises, c'est plutôt des jeunes filles qui aiment bien sortir et se faire belles, ou des femmes de la classe moyenne travaillant dans la vente ou les bureaux. Personnes qui mettront entre 20 et 30 euros par mois pour ça et guère plus, globalement ce ne sont pas des femmes qui fréquentent les salles de Fitness.
Juste un petit souci pour les salons de luxe elle n'a pas le diplôme d'esthéticienne. Le seul espoir c'est un salon qui vient d'ouvrir dans notre quartier, avec lequel elle va peut-être obtenir un meilleur arrangement et dans lequel on serait sur de récupérer la clientèle locale car moins de concurence, qui étant proche du domicile nous fera économiser temps et transports et du coup me permettra de chercher un emploi à plein temps. On verra ce que ça donne d'ici 2 ou 3 mois je touche du bois.
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Bon fermons la parenthèse on a dévié du sujet.
Il y a un problème de travailleurs pauvres en France, il n'y a pas polémiquer 107 ans pour savoir si c'est de leur faute ou pas. On est dans une économie de marché où les entreprises cherchent les plus bas cout pour survivre (sauf dans les secteurs innovants), pour avoir les meilleurs prix soit on baisse les salaires, soit on baisse les autre couts.
Si on baisse les salaires encore et encore, on fini par arriver à ce que les gens ne gagnent même plus de quoi vivre en travaillant, quel intérêt alors de continuer de travailler si c'est pour vivre sous un pont, poursuivre dans cette optique mène soit à une explosion sociale soit à Pinochet. D'où l'idée d'un revenu minimum d'existence ( ou sa forme archaique,RMI/RSA) pour fixer une borne à l'incohérence ultra-libérale.
Moi je réflechis plus à l'option baisser les autres coût, et j'entends de là MPS dire il faut baisser les impôts et taxes sur les entreprises, peut-être, or moi ce que je constate en premier lieu c'est que ce qui pèse le plus lourdement en charge sur l'entreprise c'est le cout de l'immobilier, ce qui pése réellement sur le pouvoir d'achat des salariés c'est le cout de l'immobilier.
Si l'immobilier baisse alors les entreprises on moins de charges a payer, et peuvent se permettre de baisser les salaires sans que celà n'altère en rien le pouvoir d'achat des salariés.
C'est là qu'il y a quelquechose à faire MPS, avant d'aller chercher des pous dans la tête du pauvre travailleur précaire !