RSA Jeune, sera en vigeur le 1er septembre.
- politicien
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Bonjour, Le revenu de solidarité active est étendu aux actifs de moins de 25 ans à partir du 1 er septembre. Le gouvernement ne se risque plus à fixer un objectif. Seuls 20 millions d'euros sont budgétés sur les trois premiers mois. Oubliés, les 160.000 jeunes annoncés par François Fillon en février pour l'extension du RSA aux moins de 25 ans. Disparus eux aussi, les 250 millions d'euros annuels évoqués par l'Elysée il y a un an. Désormais, le gouvernement ne se risque plus à fixer d'objectif pour cette nouvelle étape du revenu de solidarité active. A partir du 1er septembre, les jeunes de moins de 25 ans pourront prétendre au RSA, à condition d'avoir travaillé au moins deux ans au cours des trois dernières années. Les premiers versements seront faits début octobre. Combien seront-ils ? « Je refuse de fixer au doigt mouillé des objectifs qui ne sont pas atteignables », a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse Marc-Philippe Daubresse, le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives. Les 160.000 bénéficiaires évoqués par Matignon ? Il s'agit en réalité « du potentiel maximum du public auquel nous nous adressons ». Surpris par la montée en puissance plus lente que prévu du RSA pour l'ensemble de la population, l'exécutif ne veut pas être accusé d'optimisme excessif. Des conditions d'accès particulièrement contraignantes Le successeur de Martin Hirsch se montre donc conservateur sur le coût de la mesure d'extension pour les finances de l'Etat. « 20 millions d'euros » seulement ont été budgétés pour les trois derniers mois de l'année. Il faut dire que les conditions d'accès au RSA sont particulièrement contraignantes. « Mon intention n'est pas d'instaurer un RMI jeunes », avait prévenu Nicolas Sarkozy il y a un an lors de l'annonce de la mesure : au moins deux ans de travail à temps plein au cours des trois dernières années (soit très exactement 3.214 heures pour les salariés), nationalité française, conditions de ressources, justificatifs indispensables… La montée en charge sera lente, ne serait-ce que pour « retrouver tous les papiers » nécessaires, reconnaît le ministre. Comme l'ensemble de la population, les moins de 25 ans pourront toucher les deux volets du RSA. Le RSA dit « socle », qui succède au RMI, pour les personnes sans activité et sans ressources (460 euros pour un célibataire). Et le RSA dit « activité » pour les travailleurs pauvres (jusqu'à 1,04 SMIC pour une personne seule et jusqu'à 1,4 SMIC pour un couple sans enfants). « Il s'agit de prendre acte du fait qu'une fraction de la population âgée de moins de 25 ans n'appartient plus à la catégorie "jeunesse" et est confrontée à des difficultés d'adultes », soulignait la commission de concertation sur la jeunesse dans son rapport remis l'an dernier au gouvernement. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Heu ... y'aurait pas comme une légère erreur dans ce dispositf ???A partir du 1er septembre, les jeunes de moins de 25 ans pourront prétendre au RSA, à condition d'avoir travaillé au moins deux ans au cours des trois dernières années. Les premiers versements seront faits début octobre.
Si un jeune de - de 25 ans a travaillé deux ans sur les trois dernières années, il bénéficie du régime de l'assurance chomage, bien plus favorable ....
ce truc est de la poudre aux yeux et est en fait un palliatif à l'ASS, dispositif qui permet de prolonger le chomage après l'extinction des droits pour ceux qui ont travaillé 5 ans sur les 10 dernières années et dont les jeunes de - de 25 ans ne peuvent évidemment bénéficier.
bref, une mesurette, pas chère vu la rareté des cas qui se présenteront.
- El Fredo
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En résumé, les jeunes de moins de 25 ans auront droit au RSA si et seulement si ils n'en ont pas besoin. Bref, du moquage de visage de niveau 10 sur l'échelle de Frédéric Lefebvre.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
- artragis
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si on suit golgoth, il n'y aura personne.
sinon, il y aura effectivement une minorité. Cette minorité doit profiter de l'aubaine, cette mesure n'étant qu'électoraliste (et non pas incitatrice au travail et n'aidera pas non plus les jeunes à trouver un emploi), lors d prochain mandat elle n'aura pas de suite.
sinon, il y aura effectivement une minorité. Cette minorité doit profiter de l'aubaine, cette mesure n'étant qu'électoraliste (et non pas incitatrice au travail et n'aidera pas non plus les jeunes à trouver un emploi), lors d prochain mandat elle n'aura pas de suite.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- artragis
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non, mais si on compte les moins de 25 ans nés avant 1973 il n'y en a aucun.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
C'est un point de détail. Dans le Gvt sarko ce qui compte c'est le principe. Ainsi, on dérembourse les médocs mais on vaccine contre une maladie qui n'en est pas une. Ce qui compte avant tout c'est donner le sentiment que l'on fait quelque chose.
Ha, j'oubliais, pour les riches c'est différent ... bien sur.
Ha, j'oubliais, pour les riches c'est différent ... bien sur.
Tout serait beaucoup plus simple si on adoptait l'allocation universelle...politicien a écrit : Bonjour, Le revenu de solidarité active est étendu aux actifs de moins de 25 ans à partir du 1 er septembre. Le gouvernement ne se risque plus à fixer un objectif. Seuls 20 millions d'euros sont budgétés sur les trois premiers mois. Oubliés, les 160.000 jeunes annoncés par François Fillon en février pour l'extension du RSA aux moins de 25 ans. Disparus eux aussi, les 250 millions d'euros annuels évoqués par l'Elysée il y a un an. Désormais, le gouvernement ne se risque plus à fixer d'objectif pour cette nouvelle étape du revenu de solidarité active. A partir du 1er septembre, les jeunes de moins de 25 ans pourront prétendre au RSA, à condition d'avoir travaillé au moins deux ans au cours des trois dernières années. Les premiers versements seront faits début octobre. Combien seront-ils ? « Je refuse de fixer au doigt mouillé des objectifs qui ne sont pas atteignables », a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse Marc-Philippe Daubresse, le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives. Les 160.000 bénéficiaires évoqués par Matignon ? Il s'agit en réalité « du potentiel maximum du public auquel nous nous adressons ». Surpris par la montée en puissance plus lente que prévu du RSA pour l'ensemble de la population, l'exécutif ne veut pas être accusé d'optimisme excessif. Des conditions d'accès particulièrement contraignantes Le successeur de Martin Hirsch se montre donc conservateur sur le coût de la mesure d'extension pour les finances de l'Etat. « 20 millions d'euros » seulement ont été budgétés pour les trois derniers mois de l'année. Il faut dire que les conditions d'accès au RSA sont particulièrement contraignantes. « Mon intention n'est pas d'instaurer un RMI jeunes », avait prévenu Nicolas Sarkozy il y a un an lors de l'annonce de la mesure : au moins deux ans de travail à temps plein au cours des trois dernières années (soit très exactement 3.214 heures pour les salariés), nationalité française, conditions de ressources, justificatifs indispensables… La montée en charge sera lente, ne serait-ce que pour « retrouver tous les papiers » nécessaires, reconnaît le ministre. Comme l'ensemble de la population, les moins de 25 ans pourront toucher les deux volets du RSA. Le RSA dit « socle », qui succède au RMI, pour les personnes sans activité et sans ressources (460 euros pour un célibataire). Et le RSA dit « activité » pour les travailleurs pauvres (jusqu'à 1,04 SMIC pour une personne seule et jusqu'à 1,4 SMIC pour un couple sans enfants). « Il s'agit de prendre acte du fait qu'une fraction de la population âgée de moins de 25 ans n'appartient plus à la catégorie "jeunesse" et est confrontée à des difficultés d'adultes », soulignait la commission de concertation sur la jeunesse dans son rapport remis l'an dernier au gouvernement. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Vous cherchez vraiment la petite bête, vous.
Bon, je suis + que d'accord avec vous sur le sujet, mais chutttttttttttt , manquerait plus que je passe pour un mec de gauche, moi. icon_confused
Bon, je suis + que d'accord avec vous sur le sujet, mais chutttttttttttt , manquerait plus que je passe pour un mec de gauche, moi. icon_confused
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
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Bonjour,
Combien de moins de 25 ans bénéficient du revenu de solidarité active (RSA) depuis qu'est entrée en vigueur sa déclinaison pour les jeunes le 1 er septembre ? Selon la Caisse nationale d'allocations familiales, qui gère le dispositif, ils seraient moins de 4.000. Le ministère des Solidarités fait, lui, état de quelque 11.500 demandes déposées. Quoi qu'il en soit, le constat est commun : les chiffres sont très loin de l'objectif des 160.000 bénéficiaires annoncé par François Fillon en février.
Dimanche, l'ancien haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, a donc affirmé sur Canal+ qu'il fallait « assouplir » les conditions d'accès du RSA jeunes, estimant que « ce n'est pas une réussite pour l'instant ». Le « père » du RSA, qui avait vu la voilure de son projet à destination des jeunes réduite, a bien compris qu'il y a, avec le dossier de l'emploi des jeunes sur la table du gouvernement et des partenaires sociaux, une opportunité à saisir. A l'occasion de l'ouverture de la négociation entre le patronat et les syndicats sur le sujet, la CFDT a aussi annoncé qu'elle porterait la question du RSA jeunes.
L'ancien haut-commissaire aux Solidarités actives a eu l'occasion d'en parler dès hier à la nouvelle ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot. Sa première piste serait de permettre à un jeune remplissant les conditions d'activité de deux ans dans les trois dernières années de toucher le RSA en cas de chômage à l'épuisement de ses droits à indemnisation. La seconde serait de comptabiliser comme activité les périodes de formation des jeunes apprentis et ceux en contrat de professionnalisation. Et, pourquoi pas, assouplir la période de référence pour ouvrir des droits, de trois à quatre ans.
Roselyne Bachelot reste prudente. « Le dispositif mérite d'être évalué », a-t-elle expliqué hier aux « Echos », estimant toutefois qu'il faut bien un trimestre de fonctionnement, compte tenu du temps de montage des dossiers.
Convaincre la majorité UMP
Elle estime en outre qu'il faut « commencer par identifier ce qui est à l'origine des difficultés », évoquant notamment les enjeux de simplification administrative et d'information. Roselyne Bachelot se donne donc jusqu'à la fin du premier semestre pour décider, le cas échéant, de faire évoluer le dispositif. Il lui faudrait alors aussi convaincre sa majorité, l'UMP ayant fortement pesé pour en limiter l'accès lors de sa création. « Les jeunes n'ont pas besoin d'un RSA jeunes comme ils n'avaient pas besoin hier d'un RMI jeunes ou d'un SMIC jeunes ; ils ont besoin d'un emploi et il faut mettre avant tout la priorité sur l'emploi des jeunes », expliquait en octobre 2009 le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, revenu depuis rue de Grenelle.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Combien de moins de 25 ans bénéficient du revenu de solidarité active (RSA) depuis qu'est entrée en vigueur sa déclinaison pour les jeunes le 1 er septembre ? Selon la Caisse nationale d'allocations familiales, qui gère le dispositif, ils seraient moins de 4.000. Le ministère des Solidarités fait, lui, état de quelque 11.500 demandes déposées. Quoi qu'il en soit, le constat est commun : les chiffres sont très loin de l'objectif des 160.000 bénéficiaires annoncé par François Fillon en février.
Dimanche, l'ancien haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, a donc affirmé sur Canal+ qu'il fallait « assouplir » les conditions d'accès du RSA jeunes, estimant que « ce n'est pas une réussite pour l'instant ». Le « père » du RSA, qui avait vu la voilure de son projet à destination des jeunes réduite, a bien compris qu'il y a, avec le dossier de l'emploi des jeunes sur la table du gouvernement et des partenaires sociaux, une opportunité à saisir. A l'occasion de l'ouverture de la négociation entre le patronat et les syndicats sur le sujet, la CFDT a aussi annoncé qu'elle porterait la question du RSA jeunes.
L'ancien haut-commissaire aux Solidarités actives a eu l'occasion d'en parler dès hier à la nouvelle ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot. Sa première piste serait de permettre à un jeune remplissant les conditions d'activité de deux ans dans les trois dernières années de toucher le RSA en cas de chômage à l'épuisement de ses droits à indemnisation. La seconde serait de comptabiliser comme activité les périodes de formation des jeunes apprentis et ceux en contrat de professionnalisation. Et, pourquoi pas, assouplir la période de référence pour ouvrir des droits, de trois à quatre ans.
Roselyne Bachelot reste prudente. « Le dispositif mérite d'être évalué », a-t-elle expliqué hier aux « Echos », estimant toutefois qu'il faut bien un trimestre de fonctionnement, compte tenu du temps de montage des dossiers.
Convaincre la majorité UMP
Elle estime en outre qu'il faut « commencer par identifier ce qui est à l'origine des difficultés », évoquant notamment les enjeux de simplification administrative et d'information. Roselyne Bachelot se donne donc jusqu'à la fin du premier semestre pour décider, le cas échéant, de faire évoluer le dispositif. Il lui faudrait alors aussi convaincre sa majorité, l'UMP ayant fortement pesé pour en limiter l'accès lors de sa création. « Les jeunes n'ont pas besoin d'un RSA jeunes comme ils n'avaient pas besoin hier d'un RMI jeunes ou d'un SMIC jeunes ; ils ont besoin d'un emploi et il faut mettre avant tout la priorité sur l'emploi des jeunes », expliquait en octobre 2009 le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, revenu depuis rue de Grenelle.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Tu sais, mon bo Georges, je m'inquiette quand même. Quand je lis des gens du FN qui ma traitent de gauchistes, et que je lis des mecs de gauches qui me traitent de facho, je me retrouve avec un gros problème identitaire, moi .... icon_mrgreenGeorges a écrit :lucifer a écrit :Vous cherchez vraiment la petite bête, vous. Bon, je suis + que d'accord avec vous sur le sujet, mais chutttttttttttt , manquerait plus que je passe pour un mec de gauche, moi. icon_confused
De ce côté là, tu ne risque rien.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
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