En un an, les plans sociaux ont chuté de moitié

Venez discuter des problèmes du travail dans notre pays, mais aussi des problèmes sociaux ( retraites, chomage...)
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politicien
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Message non lu par politicien » 10 janv. 2011, 11:27:00

Bonjour,
 Le nombre est symbolique. En octobre dernier, seuls 65 plans de sauvegarde de l'emploi - l'appellation officielle des plans sociaux -ont été notifiés à l'administration, selon les données du ministère du Travail. C'est le score le plus bas enregistré dans l'Hexagone depuis près de dix ans pour un mois d'octobre. Un reflux confirmé en novembre, avec 85 plans contre 140 annoncés un an plus tôt. Au total, au cours des trois derniers mois connus, 230 plans sociaux ont été engagés, soit 53 % de moins qu'un an auparavant.   Cette chute spectaculaire ramène au niveau d'avant la crise. Le nombre actuel de plans est similaire à celui, très bas, de la fin de 2007 et du début 2008 et plutôt inférieur à la moyenne des années précédentes.  Que se passe-t-il ? La crise n'est pas finie pour tous, comme le montrent les plans annoncés récemment dans des entreprises telles que la verrerie Verallia de Vauxrot (Aisne), Confection 2012 à Decazeville (Aveyron) ou la Société Européenne de Mécanique à Verquin (Pas-de-Calais). Mais, globalement, « les secteurs qui avaient besoin de s'ajuster fortement à la nouvelle donne l'ont fait fin 2008 et en 2009 », explique Philippe Gervais, directeur associé de la société de conseil aux comités d'entreprise Secafi. Le nombre de plans sociaux était alors monté au-delà de 200 par mois.   Risque de conflit Aujourd'hui, « les perspectives sont plus encourageantes, ce qui incite les entreprises à ne pas prendre de mesures radicales et à patienter pour disposer de toutes les ressources le jour où la reprise sera vraiment , relève Thierry Millon, responsable des études chez Altares, un cabinet spécialisé dans l'information sur les sociétés. Le fait même que la reprise soit molle facilite le mouvement : nombre d'entreprises, surtout les petites, auraient du mal à faire face à une envolée des commandes ».  La chute du volume des plans sociaux, cependant, révèle autre chose. « Depuis des années, les dirigeants qui veulent réduire les effectifs cherchent à le faire sans passer par un plan social, décrypte Philippe Gervais. Pendant la crise, cette tendance de fond avait disparu des statistiques, mais pas des comportements. Elle réapparaît aujourd'hui. »   Les plans sociaux n'ont effectivement rien de très séduisant pour les chefs d'entreprise. Ils permettent, certes, d'alléger d'un coup la masse salariale. Mais, dans un premier temps ils peuvent coûter assez cher, en fonction des conventions collectives. Et ils comportent de nombreux dangers. Risque de conflit social, comme dans le cas de Fralib (lire ci-dessous). Risque de problèmes juridiques. Risque de dérapage financier, en cas de primes de départ extralégales. Risque élevé de démotivation de ceux qui restent.   « Faire un plan social demande beaucoup d'énergie aux équipes des ressources humaines et les entreprises qui le font ont du mal à repartir de l'avant », résume Philippe Gervais. Ce qui ne peut qu'inciter les sociétés, quand la situation l'autorise, à utiliser d'autres leviers pour se réorganiser. Par exemple en jouant sur les départs naturels. Les enfants du baby-boom arrivant à l'âge de la retraite, il est possible de ne pas tous les remplacer, afin de réduire les effectifs en douceur.   Autre piste : les ruptures conventionnelles, un dispositif en plein essor qui, en pratique, semble partiellement se substituer aux démissions, aux licenciements pour faute, mais aussi aux licenciements économiques. Au total, plus de 500.000 demandes ont été déposées depuis la création de cette procédure à l'été 2008, et 430.000 ont été validées par le ministère du Travail.   Qu'en pensez vous ?   A plus tard,   Image 
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 10 janv. 2011, 11:50:00

Branlette intellectuelle. Un plan social Une vidange peut concerner 1 comme 1000 salariés. Donc, ce qui compte, c'est le nombre de chômeurs ou le taux de pauvreté. Et ces deux nombres se sont envolés. Moi, ce qui me choque le plus, c'est l'appellation "plan de sauvegarde pour l'emploi". Faut vraiment être de droite pour faire preuve d'un cynisme pareil. Déjà plan social...

lancelot
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Message non lu par lancelot » 10 janv. 2011, 12:52:00

Le CAC et les grosses boites ont dégraissé. Maintenant que c'est fait, il est logique que cela s'arrête et que les chiffres baissent.
Pour les PME PMI, la règle n'est pas le PSE et d'autres alternatives existent :

- moins de 9 salariés concernés, pas de formalités obligatoires.
- non remplacement départs
- licenciements conventionnels
- licenciements pour faute grave (1 sur 10 va aux prud'hommes, c'est tout bénef)
etc ....
Les RH ont de l'imagination .....

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 10 janv. 2011, 13:38:00

Le CAC et les grosses boites ont dégraissé. Maintenant que c'est fait, il est logique que cela s'arrête et que les chiffres baissent.
Oui,malgré 40 mollards ^^de dividendes versés issue du bénéfice net de l'entreprise,on conçoit aisément que la compétitivité soit indispensable pour conserver encore quelques emplois, mais je conçois tout aussi aisemment que ces ordures dans la situation de crise que nous connaissons,puissent commencer à penser à l'intérêt général de milliers de salarié,et qu'un comité de sage instaure un devoir d'ethique puisque d'eux même ils sont incapables d'avoir la moindre moralité.

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KALIKO
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Message non lu par KALIKO » 10 janv. 2011, 14:19:00

L'annonce de réembauche des gens virés depuis le début de la crise me parlerait plus que cette niaiserie ! Le chômage augmente donc l'info est d'une inutilité délirante. ENFUMAGE !
PAS MORT ?... PLUS FORT !

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