Licenciées à cause de bons d'achat ?
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Bonjour, Cinq employées d'un magasin Tati sont accusées d'avoir donné à des proches des bons d'achat. Elles ont distribué des tracts toute la journée de vendredi devant leur magasin Tati de Noyelles-Godault, dans le Pas-de-Calais, pour dénoncer leur renvoi. Cinq employées sont sous le coup d'une procédure de licenciement pour avoir donné à des proches des bons d'achat nominatifs de 50 euros. Un version contestée par la direction. Une adjointe de direction, ainsi que deux vendeuses et deux caissières affirment avoir donné leurs bons d'achat, valable au mois de décembre, à des proches. Mais pour l'enseigne, deux d'entre elles auraient détourné de l'argent, "avec la complicité de deux caissières, en prélevant dans la caisse l'argent représentant la valeur de leur propre bon d'achat". "Elles avouent avoir détourné ces bons d'achat pour prendre de l'argent en liquide dans la caisse. Les filles ont bien pris de l'argent et c'est pour cela qu'elles ont été licenciées", martèle Mohammed ElBaghdati, responsable nord de Tati, sur Europe 1. Selon lui, la version donnée par les employées licenciées n'a pas été évoquée durant l'entretien préalable au licenciement. Les cinq employées campent sur leur position. Elles ont l'intention de poursuivre la chaîne d'habillement devant les prud'hommes. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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Entièrement d'accords avec lambertini....Un patron peut se séparer facilement de ses salariés mais ces derniers ne doivent pas se laisser faire et ne pas craindre la justice.
Soyons clair, ce' n'est pas parce qu'un employeur accuse son salarié d'avoir commis des fautes graves que la gravité de la faute reprochée est réelle.
Soyons clair, ce' n'est pas parce qu'un employeur accuse son salarié d'avoir commis des fautes graves que la gravité de la faute reprochée est réelle.
Lorsqu'un employeur accuse son salarié d'une faute grave, en l'occurrence : avoir détourné l'utilisation de bons d'achats pour prendre la valeur de ces bons en espèces, et le licencie, le débat judiciaire portera sur l'existence de la faute grave et sa qualification.
A lambertini :
A wesker :
De plus, j'apporterais une précision : si la faute grave est avérée (et cela le salarié le sait) ... le risque pour le salarié de se voir condamné à payer de l'article 700 à la partie adverse est élevé. EN l'occurrence, dans le dossier cité, il me semble bien que les employés incriminés ne nient pas avoir transformé les bons d'achats en prélèvement dans la caisse. Leur donner le conseil d'aller en justice pour cela n'est pas vraiment indiqué car le CPH et à plus forte raison la Cour d'appel validera sans problème les licenciements, avec les conséquences de droit pour les plaignants.
A lambertini :
Rien d'autre que l'existence de la faute grave ne sera abordé et cela même si le gérant pique dans la caisse. Il est donc illusoire d'aborder ce sujet dans le cadre d'une procédure individuelle.virer pour 50 euro de bon, alors que dans quelque temps en apprendrat que le pdg a detournée, des centainnes de milliers d euro.
oui c est pas trop net a la direction de tati..
A wesker :
C'est marrant de lire cela de la part d'un militant FN , parti qui prone ouvertement la destruction simplification du code du travail.Entièrement d'accords avec lambertini....Un patron peut se séparer facilement de ses salariés mais ces derniers ne doivent pas se laisser faire et ne pas craindre la justice.
Soyons clair, ce' n'est pas parce qu'un employeur accuse son salarié d'avoir commis des fautes graves que la gravité de la faute reprochée est réelle.
De plus, j'apporterais une précision : si la faute grave est avérée (et cela le salarié le sait) ... le risque pour le salarié de se voir condamné à payer de l'article 700 à la partie adverse est élevé. EN l'occurrence, dans le dossier cité, il me semble bien que les employés incriminés ne nient pas avoir transformé les bons d'achats en prélèvement dans la caisse. Leur donner le conseil d'aller en justice pour cela n'est pas vraiment indiqué car le CPH et à plus forte raison la Cour d'appel validera sans problème les licenciements, avec les conséquences de droit pour les plaignants.
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C'est à partir de combien que ça devient un vol ?lambertini a écrit : quand un patron veux virer un employer, touts les motifs sont bon.
virer pour 50 euro de bon, alors que dans quelque temps en apprendrat que le pdg a detournée, des centainnes de milliers d euro.
oui c est pas trop net a la direction de tati..
Pour moi c'est du même niveau au plan moral car s'ils n'ont voler que 50 euros (par bons ???) c'est parce qu'ils étaient incapables de voler plus.
Bien sûr, il est aussi normal que les poursuites pour 50 euros se limitent à une mise à pied (surtout après s'il y a récidive). Pour quelques centaines milliers d'euros il y a probablement de la prison à la clé.
De toute façon, nous n'avons pas tous les éléments, on ne peut donc pas porter un avis fondé.
Il y a une justice pour ça non ?
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