Florange occupé: les ArcelorMittal engagent le bras de fer

[germinal]

pour en revenir aux métallos, là ils commencent à me gonfler sérieux, on dirait franchement qu'eux seuls sont dans le bintz, aucune solidarité avec tous ceux qui risquent de perdre leur emploi

[Florian]

Hollande est pervers^^ Il a quand même reçu marine le pen,ce que NS n'avait jamais fait,Valls en face ) face avec avec la même marine dans des paroles et des actes,il laisse penser que l'opposition c'est le FN et pas l'UMP,il est en train de la mettre sévère aux umpistes^^

Il ne fait que continuer le jeu de Mitran-Dumas-Grossouvre-Védrines et cie avec le FN, ma chère. Vous avez la mémoire aussi courte que la vue. Sa seule chance en 2017, c'est que MLP soit 1ère au soir du 1er tour à 30% devant lui à 25% et les candidats UMP et UDI.

Le peuple n'est pas si bête et ne s'y laissera point prendre.

[merlin]

Question bêtise, le peuple en connait un rayon. il se fait prendre à tous les coups.

Cependant, il sanctionne plus facilement la gauche ... (espoir déçu)

pour la droite vous envisagez quoi, le rump, l'ump ou les naump ?

t'ain , va falloir casser vos tirelires les gars, parcequ'a ce rythme ... vous êtes pas sur de faire 5% ....

[Lucas]

C'est certain qu'on avait sous estimé Hollande, avec Mittal là il en sort grandit, il a tout obtenu de Mittal, d'ailleurs voici un extrait d'article qui est sur le forum datant de la campagne, et on voit bien qu'il a tenu ses engagements :

Au micro, François Hollande prendra trois engagements. D'abord, faire passer une loi prévoyant que "quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production, elle soit obligée de la céder à un repreneur" afin qu'elle ne soit pas "démantelée". Le texte, sur lequel travaillent les députés Aurélie Filippetti (Moselle) et Alain Rousset (Gironde) ainsi que le secrétaire national du PS à l'industrie, Guillaume Bachelay, sera présenté la semaine prochaine en conférence des présidents à l'Assemblee nationale. Il n'a aucune chance d'être adopté avant la présidentielle, mais le candidat le promet : "Si ce n'est pas possible avant le 6 mai, alors quel que soit mon avenir, je reprendrai ce texte parce que je vous le dois", dit-il.

Le deuxième engagement consiste – comme il l'avait déjà fait le 30 novembre 2011 à Bruxelles où il avait rencontré José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne – à plaider pour le projet européen Ulcos, qui pourrait pérenniser la filière liquide chaude de l'usine de Florange. Le troisième, enfin, concerne les intérimaires, nombreux sur le site. "Les entreprises qui emploient des intérimaires paieront davantage de cotisations chômage que celles qui embauchent des CDI", promet M. Hollande.

Mais ça c'était pendant la campagne, ça c'était avant....

[Nombrilist]

Je l'avais bien dit que les ouvriers auraient du faire un coup de force à la Continental il y a 4 ans. Maintenant c'est trop tard. Leurs syndicalistes sont des mous et sont aussi coupables de s'être laissés menés par le bout du nez par Mittal et les politiques de droite comme du PS.

[politicien]

Le patron des députés socialistes a estimé vendredi que le gouvernement avait pu faire une "erreur de communication" dans la gestion du dossier de l'usine ArcelorMittal de Florange, en laissant penser qu'une nationalisation pouvait être la solution.

"L'erreur, ça a pu être à un moment donné de faire que ce qui nous apparaissait comme un moyen de pression soit vécu comme l'unique solution", a déclaré Bruno Le Roux à Reuters. "C'est pour ça que (le Premier ministre) Jean-Marc Ayrault a repris vendredi soir, de façon peut-être même un peu brutale, la main sur ce dossier", a-t-il ajouté. "Son souci est qu'il voyait bien les salariés en train de basculer dans cette solution, qui n'était pas viable et impossible à mettre en oeuvre."

(...)

Le Jdd.fr

[Nombrilist]

"Son souci est qu'il voyait bien les salariés en train de basculer dans cette solution, qui n'était pas viable et impossible à mettre en oeuvre."

Montebourg devrait claquer la porte et rejoindre le PG. Il n'a absolument rien à faire au PS.

[Lucas]

Cela m'étonnerait qu'il prenne une telle décision, car c'est un gros risque politiquement qu'il prendrait.

[Nombrilist]

Il ne le fera pas c'est évident. Mais il n'a quand même rien à faire au PS.

[Florian]

Oui, mais pour l'instant il y est. Il joue son rôle de guignol s'en va t'en guerre.

[El Fredo]

Déjà on n'aurait jamais dû utiliser le terme de nationalisation, même temporaire. Il s'agissait en réalité d'un portage.

[politicien]

Bonjour,

Critiqué par les syndicats d'ArcelorMittal et une partie de la gauche, le Premier ministre justifie sa décision de ne pas nationaliser le site de Florange. Extraits.

Depuis six mois, une partie de vos électeurs doute de votre politique, vous accusant de renier vos promesses. Quand Édouard Martin vous écoute annoncer votre plan pour Florange, il lâche : "Putain, traîtres!" Cette image est-elle le symbole du début du quinquennat?
Je ne veux polémiquer avec personne. Le symbole du quinquennat, c'est de sauver des emplois. Les ouvriers de la sidérurgie savent bien que la nationalisation, il y a trente ans, n'a pas empêché les destructions d'emplois. Le gouvernement ne faillira pas à ses engagements, je veux en convaincre les Français. Gouverner, c'est choisir, disait Pierre Mendès France. Je ne suis pas là pour gérer les affaires courantes. J'agis sans semer des illusions. Sur Florange, j'assume parfaitement ce qui a été décidé. Je ne mens pas aux Français.

Est-ce un tournant, la fin d'un romantisme de gauche incarné par la nationalisation?
Je suis animé par un idéal, des valeurs. Je ne veux pas dire aux Français : "J'arrive, je nationalise et tout est réglé." L'idéal de mon engagement est le respect et la vérité. Sinon, la politique n'a pas de sens. Franchement, le chômage augmente depuis dix-huit mois, l'emploi est notre tâche principale. Je ne veux pas relever ce défi à travers des symboles. Je veux préparer le nouveau modèle français. Mon choix politique, ce n'est ni le repli national ni l'abandon de ce que nous sommes.

Montebourg ne s'exprime plus, Aurélie Filippetti a boycotté votre réunion à Matignon, Delphine Batho dit qu'on ne peut faire confiance à Mittal. Pouvez-vous encore être le chef de ce gouvernement?
Les débats dans les gouvernements ont toujours existé et existent partout sans que cela mette en péril l'essentiel. J'ai reçu la Première ministre danoise, je me croyais dans la série télévisée Borgen quand elle me racontait les débats pour faire passer une loi !

(...)

Le Jdd.fr

[Nombrilist]

"Je ne veux pas relever ce défi à travers des symboles."

Traduction:"j'en ai marre, je laisse tomber et on passe à autre chose."

En ce cas, il ne fallait rien promettre.

[Cobalt]

Déjà on n'aurait jamais dû utiliser le terme de nationalisation, même temporaire. Il s'agissait en réalité d'un portage.

Tout à fait.

[Nico37]

pour en revenir aux métallos, là ils commencent à me gonfler sérieux, on dirait franchement qu'eux seuls sont dans le bintz, aucune solidarité avec tous ceux qui risquent de perdre leur emploi

FAUX : la marche des licenciés était aussi à l'initiative de Grandrange/Florange...
Et leur lutte est un bol d'oxygène pour tous les (futurs) licenciés (moi le 1er)

Les trois maisons londoniennes de Mittal valent trois fois son investissement à Florange

Lakshmi Mittal, patron du groupe sidérurgique mondial ArcelorMittal, en 2010 à Bombay. (AFP PHOTO/ Pal PILLAI)
Il aura fallu plusieurs semaines et une menace de nationalisation temporaire pour que le gouvernement parvienne à un accord avec le géant de l'acier ArcelorMittal – accord en forme de compromis qui permet d'éviter, pour le moment du moins, la destruction d'emplois sur le site sidérurgique de Florange, en Lorraine. Résultat : le groupe a promis d'investir 180 millions d'euros sur les cinq prochaines années "afin de consolider et de renforcer la position de l'aval de Florange en tant que fournisseur d'acier à haute valeur ajoutée".

(...)