L'insécurité dans l'emploi

Venez discuter des problèmes du travail dans notre pays, mais aussi des problèmes sociaux ( retraites, chomage...)
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politicien
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Message non lu par politicien » 11 juil. 2009, 23:29:00

Bonjour,
 La cessation d'une relation d'emploi peut être une expérience traumatisante pour un travailleur et la perte de son revenu a une incidence directe sur le bien-être de sa famille. À mesure que davantage de pays cherchent à accroître la flexibilité de l'emploi et que la mondialisation déstabilise la sphère traditionnelle du travail, de plus en plus de travailleurs devront probablement faire face à la cessation involontaire de leur relation d'emploi à un moment ou à un autre de leur carrière. Par ailleurs, la possibilité de réduire les effectifs et de licencier les travailleurs qui ne donnent pas satisfaction est nécessaire pour que les entreprises continuent d'être productives et que l'emploi soit stimulé. Les normes de l'OIT sur la cessation de la relation d'emploi tentent de trouver un équilibre entre préserver le droit d'un employeur de licencier un travailleur pour des motifs valables et garantir que ce licenciement est juste, qu'il constitue le dernier recours et qu'il n'aura pas de conséquences négatives disproportionnées sur le travailleur.  Alors évidemment difficile de plaindre des travailleurs dont les emplois sont garantis alors que l'économie est en pleine débandade et que le taux de chômage remonte. La valeur de la sécurité d'emploi serait-elle malgré tout à la baisse à mesure que grossit le problème de la pénurie de main-d'oeuvre ?
Il ne fait pourtant pas de doute que le fait de savoir que l'on aura toujours un emploi quoi qu'il arrive est l'un des avantages précieux de travailler dans les secteurs public et parapublic, note le professeur de relations industrielles de l'Université Laval Jean Boivin. «Bien des gens rêveraient d'avoir cette tranquillité d'esprit, surtout en cette période de crise économique.»
 Déjà de 2001 à 2002, les entrées et les sorties sur le marché du travail ont avoisiné les 40%. Les entreprises ont ainsi embauché ou se sont séparées, au cours de l’année 2002, de 5,2 millions de personnes sur un total d’environ 13 millions de salariés du secteur privé. « L’ampleur des flux d’embauches et de séparations est le signe d’une instabilité importante de l’emploi dans les entreprises françaises ». C’est ce que le Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale (Cerc) affirme dans un rapport intitulé « La sécurité de l’emploi face aux défis des transformations économiques » (2005).  Par ailleurs, les contrats à durée déterminée (CDD) sont prépondérants dans ces flux d’embauche ou de séparations : en 2004, la première cause d’entrée au chômage est l’arrivée au terme d’un emploi à durée limitée (CDD, Intérim...). 40 % des personnes touchées par le chômage étaient auparavant en emploi temporaire. Le licenciement (25%), le fait de n’avoir jamais exercé une activité professionnelle (16%) et la démission (11%) constituent les autres principaux motifs de chômage.  Non seulement l’instabilité de l’emploi est liée à certaines formes de travail (CDD, intérim) mais la nature du contrat joue « fortement » sur le fait de rester au chômage durablement, c’est-à-dire « sur l’insécurité de l’emploi », explique encore le Cerc. Les transitions entre emploi et chômage sont en effet trois à quatre fois plus importantes, pour les salariés en CDD de moins d’un an d’ancienneté, que pour les CDI de même ancienneté.  Pour le sociologue Robert Castel, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess), les protections sociales sont aujourd'hui plus nécessaires que jamais dans notre "société d'individus", pour éviter la loi de la jungle. On est davantage détachés des systèmes de régulation collective, comme les syndicats, les partis politiques ou l'Eglise. Mais on ne peut pas garder le système en l'état, car ces mécanismes de protection ne correspondent plus à la situation actuelle.  Avant, le travailleur tirait l'essentiel de ses droits du statut de l'emploi. Aujourd'hui, l'emploi est devenu instable à cause des exigences de la concurrence et de la mondialisation. De plus en plus de personnes ne sont plus protégées, même celles qui ont une activité. Il faut donc mettre en place de nouveaux mécanismes pour concilier la sécurité du travailleur et les besoins de mobilité et de flexibilité qui sont requis par notre nouvelle façon de travailler. C'est un défi considérable.  Qu'en pensez vous ? Aujourd'hui les salariés ont ils plus de risque de perdre leur emploi ? Comment lutter contre l'instabilité de l'emploi ?  Je finirais sur une citation "Le travail, c'est la vie, et sans lui il n'y a que peur et insécurité." John Lennon -  A plus tard, 
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mps
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Message non lu par mps » 12 juil. 2009, 07:26:00

Je commencerai par un proverbe tibétain : "il est dément celui qui croit perpétuel ce qui par nature est momentanné".

L'emploi a toujours fluctué avec les besoins économiques (celui de l'employeur et celui du travailleur) et c'est la raison pour laquelle le contrat de travail prévoit généralement un préavis réciproque de 3 mois, et pas un contrat à vie.

Les Compagnons du Devoir y étaient (sont) particulièrement bien préparés avec leur "tour de France" qui les oblige à changer de patron tous les 6 mois ou tous les ans, dilatant ainsi leur adaptabilité et élargissant leurs vues.

La "stabilité de l'emploi" est une invention récente des syndicats, désireux de fixer leur clientèle, qui tte à l'engluer complètement e un troupeau homogène et inquiet. A l'inverse, le salarié plus mobile se gère infiniment mieux, ... et se syndique peu :o

Le préjudice infligé aux croyants de la sécurité de l'emploi est considérable.  Totalement endormis, ces pauvres gens n'anticipent rien, et se trouvent groggy quand la planche à laquelle ils s'accrochent leur fait soudain défaut : personne ne leur a appris à nager.

J'ai pu mesurer les effets catastrophiques de cette fixation illusoire des dizaines de fois :

lorsqu'une entreprise se trouve en difficulté manifeste, tente de survivre en limitant ses effectifs, et que l'incertitue s'intalle, o touve

- 10 % de gens qui font leur travail calmement, puis rentrent chez eux et se mettent à pianoter sur Internet, écrire ou téléphoner pour se trouver un nouveau job "au cas où" ...

- 90 % paniquent bêtement, séquestrent les patrons, flambent des pneus, gueulent et exigent, comme si on pouvait tondre un oeuf. Bref, ils nn'y gagnent qu'un aller simple pour le chômage.

Le sécurité de l'emploi est un véritable anesthésique, complètement fictif, facile à "vendre" à de pauvres gens, par des syndicats sans scrupules.

Une remarque qui me vient à l'esprit : dans un curriculum vitae aux USA, un type qui nn'a pas au moins changé trois fois de patron dans les 10 premières années de sa vie professionnelle est considéré comme un looser englué. Ce n'est paspar hasard ...





 
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Cépajuste
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Message non lu par Cépajuste » 13 juil. 2009, 15:12:00

mps a écrit :La "stabilité de l'emploi" est une invention récente des syndicats  
Pas du tout, au XIXe siècle déjà, et jusqu’à la fin des 30 glorieuses, il n’était pas rare de voir des salariés passer toute leur vie au sein de la même entreprise. Aujourd’hui, c’est devenu l’exception.
L’instabilité en matière d’emploi ne serait pas dramatique sans le chômage de masse qui sévit depuis 1973. Aujourd’hui celui qui perd son emploi reste au chômage plusieurs mois, et même définitivement dans le cas des seniors.

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mps
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Message non lu par mps » 13 juil. 2009, 15:45:00

L’instabilité en matière d’emploi ne serait pas dramatique sans le chômage de masse qui sévit depuis 1973. Aujourd’hui celui qui perd son emploi reste au chômage plusieurs mois, et même définitivement dans le cas des seniors.
Cela dépend de la personne, de ses aptitudes, de sa volonté de se remuer.

J'ai déjà cité les ouvriers de VW à Bruxelles, au moment de la fermeture. Ceux qui sont rentrés chez eux calmement et on fait des recherches sur Internet avaient tous retrouvé du travail, pendant que d'autres en étaient toujours à faire flamber des pneus ...

Mon mari a connu trois faillites dans sa vie, mais n'est jamais resté 8 jours sans travail.

Evidemment, ceux qui attendent que ce boulot leur soit servi sur un plateau d'argent, ils peuvent se gratter ...

Je pensais à tous ces chômeurs en écoutant la vie d'un garçon né dans une famille de mineurs en 1890. A 10 ans, il devait quitter l'école pour aller dans la mine.
Il y a échappé en faisant une année d'apprentissage dans une menuiserie, mais il n'aimait pas.
Il est alors parti (à 11 ans et demi) pour la ville, où il s'est fait embaucher comme plongeur dans un petit restau.
Puis, il a fait quelques établissements, en salle ou en cuisine, comme petit sous-fifre, bien entendu. Il était même logé ... dans la cave à charbon !
Dans un restaurant un peu plus chic, son chez lui ayant dit qu'il devait parler des langues, il a pris le train tout seul (à 14 ans) pour l'Allemagne, oµ il s'est ffait embaucher dans divers endroits pendant deux ans, c'est à dire jusqu'à ce qu'il parle tout à fait couramment l'allemand.
De là, il est filé directement sur Londres, et a poursuivi l'expérience linguistique tout en jobbant dans des cafés et restaurants.
A 18 ans, parfait trilingue, et très au fait de tout ce qui concernait le secteur Horeca, il a obtenu ses galons dans un grand hôtel ...
A 21 ans, il se mariait et, peu après ouvrait avec sa femme son propre restaurant, basé sur des plats simples mais de qualité.
7 ans plus tard, il avait sa première étoile ...
C'est aujourd'hui le restaurant le plus étoilé de Belgique.

C'est ce genre de volonté que n'ont plus tes chômeurs de type "faute à pas de chance" ...
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Cépajuste
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Message non lu par Cépajuste » 13 juil. 2009, 16:02:00

Tout le monde n’a pas la vocation ni les moyens financiers pour devenir chef d’entreprise.
Oui c’est sûr, celui qui a des capacités recherchées, des diplômes et l’âge qu’il faut a plus de chances de retrouver un travail qu’un salarié de 55 ans qui se retrouve au chômage après avoir passé 30 ans dans la même boîte et qui n’a pas de mobilité parce qu’il a une épouse qui travaille et une maison à rembourser.

lambertini
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Message non lu par lambertini » 13 juil. 2009, 17:17:00

il faut des petits bras pour qu un pays marche, pas que des intellos.

un patron qui emboche un ouvrier, et qui pendant 20 ans, voir plus lui fait faire toujours le meme travaille, sans formation(souvent pour pas quil parte ailleur,ou qu il demande une augementation) et responsable de sont avenir,surtout s il a plus de 50 ans.
mps je te lai dejas dit,
reflechit avant de dire n importe quoi, un ouvrier de plus de 50 ans qui n est pas qualifier, a peux de chanses de retrouvé un travaille, tu prend toujour une exeption ,pour confirmé l improbable
la caravane passe et les chiens aboient

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Gis
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Message non lu par Gis » 13 juil. 2009, 20:15:00

lambertini a écrit : mps je te lai dejas dit,
reflechit avant de dire n importe quoi, un ouvrier de plus de 50 ans qui n est pas qualifier, a peux de chanses de retrouvé un travaille, tu prend toujour une exption ,pour confirmé l improbable
Lambertini,

Si l'on prend vos deux exemples, on peut dire qu'on a celui qui jeune? mobile et plein de ressources, qui se démène trouve et l'autre "attaché" à un lieu, sans qualification, plus ancien..  qui a du mal à retrouver un emploi.. voire une formation..  Je rajouterais encore d'autre entre ces deux cas..
Ce que je veux dire, c'est que ceux qui recherchent un emploi ne correspondent pas qu'à un seul profil, ni qu'une histoire greffée et leurs succès dépendent de beaucoup de choses (formations, diplômes, expérience, mobilité, capacité à se vendre, adaptabilité...)

à plus

lambertini
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Message non lu par lambertini » 13 juil. 2009, 21:01:00

la mobilitée et un facteur de reusite ok
mais dans une france de sedentaires, ou le but des gens est d avoir leurs maisons c est pas jouer.
de plus quand tu est marier, et que ta femme travaille, car pour vivre il faut travailler a deux, demenager, c est toujours un qui perd son emploie.
parler et donner des conseil c est facile, mais on est pas a la place des gens.
de plus perdre sont emploie apret 20 ans de boite ou +; c est un tromatiste, quil faut surmonter,certain ne le surmente jamais.
oui pour un jeunes celibataire, qui a plusieurs qualification ,c est possible, .
mais on en retrouves de plus en plus a faire les saisons car ils ne trouvent rien d autre.
c est de p^lus en plus dure de trouver du travaille n en deplaise a mps
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Gis
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Message non lu par Gis » 13 juil. 2009, 21:44:00

Lambertini,


Je rejoins tes propos.. même si le but des gens n'est pas forcément d'avoir un logement à eux et puis être propriétaire n'a jamais empêché une certaine mobilité (tu peux revendre, louer ..).
J'ai bien aimé ton "donner des conseils, c'est facile, mais on est pas à la place des gens". Bien vu ! Tout ce que l'on peut dire, c'est fonction de la théorie des chiffres, de notre propre vécu.. la réponse est quelque peu différente quand on le vit ce chômage.

à plus

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Message non lu par mps » 14 juil. 2009, 08:38:00

Je crois simplement que si les jeunes se remuaient le popotin ;

Et si les couples comprenaient que s'aimer et avoir une maison et une famille n'implique pas nécessairement que le mari soit à la maison tous les jours à 5 heures ;

Il y aurait bien moins de chômeurs et qu'on pourrait s'occuper plus convenablement des vrais cas difficiles des chômeurs agés.

Hier, j'avais à l'apéro un ami français de passage. Appartement à Paris pour sa famille, lui pilote basé au fin fonnd de l'allemagne.

Il prend l'avion vers 5 heures du matin à Paris pour rejoindre sa base, vole 5 jours consécutifs, puis rentre pour 6 jours de congé.
Une vie alternée, qu'ils apprécient tous ...

La veille, discussion avec un artisan belge qui a toute sa clientèle (huppée) en France, où il retape des chateaux. Il fait une semaine de 6 jours, 10 heures par jour, dormant sur place, puis rentre pour une semaine jouir de la quiétude de son foyer. Famille enchantée ...Lui aussi !

Plus fort encore : des deux "techniciennes de surface" géniales d'une de mes amies. Ce sont deux belles-soeurs polonaises, universitaires, mariées et mères de famille.

Les deux couples vivent en Pologne dans une vaste maison. Tous les 2 mois, une des jeunes femmes vient travailler en Belgique, puis se fait remplacer par sa belle-soeur, l'autre s'occupant du ménage et des enfants. Les ménages sont très heureux, les enfants aussi (ils ont la maman absente sur Skype tous les jours), et les trois aînés sont déjà à l'Université !

Alors oui, on peut aimer sa maison et sa famille, et ne pas rester scotché au chômage ...  
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Message non lu par Georges » 14 juil. 2009, 13:26:00

Bravo MPS pour tes belles histoires, maintenant tu peux nous raconter celle de Cendrillon.

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Message non lu par politicien » 14 juil. 2009, 18:03:00

Bonjour,

Mps tu nous cites des cas, oui c'est vrai ça existe, mais je pense aussi que lambertini a tout à fait raison quand il dit "de plus quand tu est marier, et que ta femme travaille, car pour vivre il faut travailler a deux, demenager, c est toujours un qui perd son emploie."
Alors oui faut choisir, mais dans notre époque assez difficile pour retrouver un emploi, il faut faire des choix, et souvent les choix sont de rester dans sa boite, pour pas tout perdre, car ça peut être soit le "jackpot" ou la descente aux enfers. Je pense aussi aux travailleurs intérimaires qui lorsque tout va bien on les prend non stop en changeant seulement l'intituler de la mission (pas très légal, mais courant), alors pourquoi ne pas les embaucher ? C'est aussi la stabilité de l'emploi.

A plus tard,
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Message non lu par mps » 14 juil. 2009, 20:53:00

 "de plus quand tu est marier, et que ta femme travaille, car pour vivre il faut travailler a deux, demenager, c est toujours un qui perd son emploie."
Bien sûr, et surtout si tu considères qu'il y a de plus en plus d'épouses qui gagnent plus que leur mari ...

Mais la plupart des jobs internationaux, même dans le privé, tiennent compte de ces situations. Et organisent ds rotations telles que les "expatriés" sont en fait en congé chez eux la moitié du temps;

Il ne faut tout de même pas imaginer qu'un type ne peut aller travailler ailleurs sans emmener obligatoirement sa femme, ses gosses et son doudou icon_biggrin
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Message non lu par PatJol » 14 juil. 2009, 22:05:00

Sur le premier message, de politicien, je trouve qu'il démontre que les victimes sont les salariés en CDD mais au lieu de conclure que l'idéal est le CDI il conclut ... que les fonctionnaires sont des privilégiés.

La société évolue vers plus de précarité dans le travail. Et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Même les entreprises seront de plus en plus précaires, certaines se créeront pour une mission, puis seront dissoutes. Ca existe déjà, et ça va se généraliser.

Face à cette évolution, on peut résister, dire que c'était mieux avant. L'efficacité est nulle sur le moyen terme.
On peut aussi se résigner, et être malheureux.
Enfin, on peut chercher à trouver des solutions pour s'adapter.

La solution existe, elle s'appelle flex-sécurité. Ca consiste en un système où les salariés retrouvent rapidement un travail. Ca nécessite de fournir des formations qualifiantes, un bon suivi des chômeurs, et une bonne indemnisation des chômeurs dans les premiers mois. Pour les salariés, ça les oblige à accepter de changer de lieu de travail, voire de déménager.

Pour les fonctionnaires, c'est la même chose. Ils doivent être mobiles et accepter de changer de métier en cours de carrière.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois

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Message non lu par Georges » 14 juil. 2009, 22:13:00

Cette solution existe peut-être, mais pas en France.

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