Moulinex, la vie après un plan social

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politicien
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Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par politicien » 04 nov. 2012, 16:10:50

Bonjour,
En 2001, le fleuron français de l'électroménager a licencié 3.300 salariés en Basse-Normandie. Onze ans après, beaucoup sont restés sur le bord de la route

Il en rêve encore. La nuit, Jean-Marie rêve des modèles qu'il dessinait, des mixeurs, des presse-agrumes, des fours à micro-ondes. Il rêve de ses collègues, de cette vie au travail évanouie brutalement. Jean-Marie Picot était technicien prototypiste à l'usine Moulinex de Cormelles-le-Royal (Calvados), dans la banlieue de Caen. Le 7 septembre 2001, à 46 ans, il a appris le dépôt de bilan de l'entreprise et son licenciement, comme 3.300 autres collègues dans la région. "Je travaillais sur les nouveaux modèles qu'on venait de nous commander. J'ai vu naître tous les appareils, je n'y croyais pas."
(...)

Une déchirure, un parcours amputé, suivis d'un long chemin vers le retour à l'emploi : comme les Moulinex, des centaines de salariés de PSA, d'ArcelorMittal, d'Electrolux et d'autres encore, plongeront bientôt dans la "vie d'après", loin du lieu où ils se sont construits. Un "choc" que les anciens de Cormelles-le-Royal ont souhaité adoucir en montant une association, l'Apic-mx. Cette année, au terme d'une longue bataille juridique aux prud'hommes, elle a permis à 800 salariés de se partager 20 millions d'euros. Tous les jeudis, ses membres se retrouvent dans un local en lisière de l'ancienne usine, entre verdure et pavillons. Michel Pouchin, ancien convoyeur, arrive le premier, sur les coups de 8 heures. "J'ouvre les volets, j'allume l'ordinateur, je fais le café, raconte le sexagénaire. Et j'attends." Dehors, sur l'ancien site, un champ en friche côtoie de nouveaux bâtiments appartenant à une entreprise de menuiserie, un restaurant, une société de gardiennage. Cinq cents emplois y ont été créés, grâce à 110 millions d'euros d'aide à la revitalisation pour les trois sites touchés en Basse-Normandie.

(...)
"L'association nous permet de maintenir un lien social vital. Au moment du licenciement, on se dit qu'on va pouvoir rebondir, que si on n'y arrive pas, c'est qu'on ne veut pas. Puis la dure réalité vous rattrape. Vous devenez un matricule chez Pôle emploi, vous êtes dépersonnalisé. Quand on promet que personne ne restera au bord de la route, c'est faux!"

Onze ans après, selon l'association, un tiers des salariés de Moulinex ont retrouvé un emploi – notamment dans l'industrie, chez le repreneur Seb – un tiers vivent de l'allocation amiante ou de la retraite, un tiers alternent petits boulots et chômage, dont le taux atteint 9,2 % dans la région. Certaines ouvrières se sont reconverties en aides-soignantes, d'autres en aides à la personne. "Dans les têtes et les familles, on souffre encore des dégâts de cette désindustrialisation, reconnaît Laurent Beauvais, président PS de la région Basse-Normandie. Des emplois ont été créés dans le domaine des services, mais cela ne correspond pas aux attentes des salariés, dépositaires d'un savoir-faire industriel. Nous devons miser sur des secteurs innovants, comme l'énergie maritime renouvelable ou l'éolien offshore."

Tous l'affirment, comme un conseil aux bataillons de licenciés à venir : la formation est "primordiale". "Les syndicats qui négocient doivent mettre le paquet là-dessus, assure Maguy Lalizel. Il ne faut plus de formation bidon, surtout si on veut rebondir à 50 ans. Sinon le doute s'installe, on n'a l'impression de ne servir à rien." Franz Lahaye en a fait l'amère expérience. En 2001, le technicien a fait le tour des offres proposées dans la cellule de reclassement, prospecté en Bretagne et en Vendée. Il a effectué une formation d'ambulancier, avant de travailler huit mois et de se blesser à l'épaule.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Jdd.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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mordred
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par mordred » 04 nov. 2012, 16:22:03

Avec des charges sociales plus basses, ce ne serait peut-être pas arrivé. :evil:
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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Florian
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par Florian » 04 nov. 2012, 16:28:02

Sans le SMIC, les 5 semaines de CP, la retraite à 60 ans, l'ISF, les CE/DP au pouvoir exhorbitant, Moulinex vivrait encore et on ferait des produits électroménagers, des PC et des smartphones en France.
Les gens ont ce qu'ils méritent, ils n'ont qu'à réfléchir avant de voter (moi y compris).

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Golgoth
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par Golgoth » 04 nov. 2012, 20:11:23

On pourrait créer des enclaves chinoises en France, comme ça ce genre d'entreprises resteraient chez nous.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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El Fredo
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par El Fredo » 04 nov. 2012, 20:57:14

C'est la faute aux 35h et à l'euro.
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Florian
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par Florian » 04 nov. 2012, 21:59:17

El Fredo a écrit :C'est la faute aux 35h et à l'euro.
Inutile d'être plus sot que d'habitude, en 2001 l'€ n'était pas encore tout à fait devenu une monnaie et les 35 heures n'étaient pas encore complètement en place.

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El Fredo
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par El Fredo » 04 nov. 2012, 22:21:58

Justement. Un peu de mal avec le second degré ?
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Florian
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par Florian » 05 nov. 2012, 07:17:08

El Fredo a écrit :Justement. Un peu de mal avec le second degré ?
J'ai juste un peu de mal avec les têtes dures socialistes.

Les problèmes de Moulinex ont commencé bien avant 2001. Moulinex n'a pas survécu à une RES (reprise par sa salariés) à la mort du fondateur Jean Mantelet, suivie d'une reprise par des personnages douteux.
Ce succès s'arrête brutalement avec la disparition de son fondateur en janvier 1991. Au printemps 1988, une reprise d'entreprise par les salariés (RES) est mise en place mais la succession mal préparée fait plonger la marque dans la crise. En 1991, Moulinex rachète pour 440 millions de francs la société Krups dont la restructuration sociale coûtera 360 millions et accentuera encore l'étranglement financier. La marque populaire ne résiste plus aux produits étrangers, et son positionnement dans un segment de plus haute qualité ne colle pas avec son image.
En 1994, la société Euris de Jean-Charles Naouri prend le contrôle de Moulinex avec 33 % du capital et nomme Jules Coulon PDG. Le retour sur investissement ne se faisant pas assez vite pour Euris qui souhaite plus de licenciements, Pierre Blayau est nommé PDG de la société en 1996. Il ne parvient cependant pas à redresser l'entreprise malgré deux restructurations sévères (2400 postes supprimés en 1996, 2000 en 2000).
En août 2000, Moulinex est rachetée par El.Fi, filiale du groupe italien Elettro Finanziaria S.p.A, qui possède les marques d'électroménager De Dietrich, Brandt, Vedette et Thomson. Pierre Blayau quitte l'entreprise au bord du dépôt de bilan, avec une prime de plus de deux millions d'euros qui choque les salariés licenciés ou en sursis. En juillet 2004, il sera mis en examen pour « banqueroute par emploi de moyens ruineux et banqueroute par détournements d’actifs ».[réf. nécessaire]
Moulinex-Brandt dépose le bilan le 7 septembre 2001 et la liquidation de la société est prononcée. Le Groupe SEB reprend une partie des actifs de l'activité petit électroménager : 6 sites et environ 1800 salariés de Moulinex. Les administrateurs judiciaires procèdent à la fermeture des autres sites et au licenciement des salariés Moulinex qui y étaient rattachés. La filiale gros électroménager est reprise par le groupe électroménager israélien Elco.
En avril 2008, 50 ex-salariés ont obtenu gain de cause devant les prud'hommes d'Alençon. Le licenciement sans cause réelle ni sérieuse a été reconnu. Les indemnités s'échelonnent de 27 636 € à 60 216 €, soit plus de 2 millions d'euros pour l'ensemble des 50 salariés. Il y aura sans doute appel.
Conscient du franc succès qu'a eu la marque, le groupe SEB a décidé de conserver la marque Moulinex, et les sites industriels de Saint-Lô et Mayenne. Les produits sont fabriqués dans les usines du groupe SEB présentes en France et en Chine.

phoenix72
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par phoenix72 » 05 nov. 2012, 11:04:29

Florian a écrit :
El Fredo a écrit :Justement. Un peu de mal avec le second degré ?
J'ai juste un peu de mal avec les têtes dures socialistes.

Les problèmes de Moulinex ont commencé bien avant 2001. Moulinex n'a pas survécu à une RES (reprise par sa salariés) à la mort du fondateur Jean Mantelet, suivie d'une reprise par des personnages douteux.
Ce succès s'arrête brutalement avec la disparition de son fondateur en janvier 1991. Au printemps 1988, une reprise d'entreprise par les salariés (RES) est mise en place mais la succession mal préparée fait plonger la marque dans la crise. En 1991, Moulinex rachète pour 440 millions de francs la société Krups dont la restructuration sociale coûtera 360 millions et accentuera encore l'étranglement financier. La marque populaire ne résiste plus aux produits étrangers, et son positionnement dans un segment de plus haute qualité ne colle pas avec son image.
En 1994, la société Euris de Jean-Charles Naouri prend le contrôle de Moulinex avec 33 % du capital et nomme Jules Coulon PDG. Le retour sur investissement ne se faisant pas assez vite pour Euris qui souhaite plus de licenciements, Pierre Blayau est nommé PDG de la société en 1996. Il ne parvient cependant pas à redresser l'entreprise malgré deux restructurations sévères (2400 postes supprimés en 1996, 2000 en 2000).
En août 2000, Moulinex est rachetée par El.Fi, filiale du groupe italien Elettro Finanziaria S.p.A, qui possède les marques d'électroménager De Dietrich, Brandt, Vedette et Thomson. Pierre Blayau quitte l'entreprise au bord du dépôt de bilan, avec une prime de plus de deux millions d'euros qui choque les salariés licenciés ou en sursis. En juillet 2004, il sera mis en examen pour « banqueroute par emploi de moyens ruineux et banqueroute par détournements d’actifs ».[réf. nécessaire]
Moulinex-Brandt dépose le bilan le 7 septembre 2001 et la liquidation de la société est prononcée. Le Groupe SEB reprend une partie des actifs de l'activité petit électroménager : 6 sites et environ 1800 salariés de Moulinex. Les administrateurs judiciaires procèdent à la fermeture des autres sites et au licenciement des salariés Moulinex qui y étaient rattachés. La filiale gros électroménager est reprise par le groupe électroménager israélien Elco.
En avril 2008, 50 ex-salariés ont obtenu gain de cause devant les prud'hommes d'Alençon. Le licenciement sans cause réelle ni sérieuse a été reconnu. Les indemnités s'échelonnent de 27 636 € à 60 216 €, soit plus de 2 millions d'euros pour l'ensemble des 50 salariés. Il y aura sans doute appel.
Conscient du franc succès qu'a eu la marque, le groupe SEB a décidé de conserver la marque Moulinex, et les sites industriels de Saint-Lô et Mayenne. Les produits sont fabriqués dans les usines du groupe SEB présentes en France et en Chine.
Sans le SMIC, les 5 semaines de CP, la retraite à 60 ans, l'ISF, les CE/DP au pouvoir exhorbitant, Moulinex vivrait encore et on ferait des produits électroménagers, des PC et des smartphones en France.
Les gens ont ce qu'ils méritent, ils n'ont qu'à réfléchir avant de voter (moi y compris).
C'est un peu facile de mettre tout le problème sur le dos des salariés ce n'est pas le smic ou la retraite à 60 ans ou les CP qui plombent les entreprises mais plutôt leurs mauvaises stratégies et le manque d'innovation ,maintenant effectivement quand l'entreprise commence à vaciller là c'est l'escalade des mauvaises décisions car chacun veut tirer la couverture à soi et aucun plan de relance n'est vraiment pris ,ce n'est ni la faute des salariés ni la faute de la gauche ou la droite c'est toutes ses mauvaises décisions prises par un groupe d'individus qui ne s'entendent pas qui amène à un échec total.

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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par johanono » 05 nov. 2012, 13:16:45

politicien a écrit :Bonjour,

En 2001, le fleuron français de l'électroménager a licencié 3.300 salariés en Basse-Normandie. Onze ans après, beaucoup sont restés sur le bord de la route
Et pourtant, le lobby européiste qui nous gouverne avait promis une "reconversion" du site...

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Florian
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par Florian » 05 nov. 2012, 20:54:53

FIFI72 a écrit :
Florian a écrit :
El Fredo a écrit :Justement. Un peu de mal avec le second degré ?
J'ai juste un peu de mal avec les têtes dures socialistes.

Les problèmes de Moulinex ont commencé bien avant 2001. Moulinex n'a pas survécu à une RES (reprise par sa salariés) à la mort du fondateur Jean Mantelet, suivie d'une reprise par des personnages douteux.
Ce succès s'arrête brutalement avec la disparition de son fondateur en janvier 1991. Au printemps 1988, une reprise d'entreprise par les salariés (RES) est mise en place mais la succession mal préparée fait plonger la marque dans la crise. En 1991, Moulinex rachète pour 440 millions de francs la société Krups dont la restructuration sociale coûtera 360 millions et accentuera encore l'étranglement financier. La marque populaire ne résiste plus aux produits étrangers, et son positionnement dans un segment de plus haute qualité ne colle pas avec son image.
En 1994, la société Euris de Jean-Charles Naouri prend le contrôle de Moulinex avec 33 % du capital et nomme Jules Coulon PDG. Le retour sur investissement ne se faisant pas assez vite pour Euris qui souhaite plus de licenciements, Pierre Blayau est nommé PDG de la société en 1996. Il ne parvient cependant pas à redresser l'entreprise malgré deux restructurations sévères (2400 postes supprimés en 1996, 2000 en 2000).
En août 2000, Moulinex est rachetée par El.Fi, filiale du groupe italien Elettro Finanziaria S.p.A, qui possède les marques d'électroménager De Dietrich, Brandt, Vedette et Thomson. Pierre Blayau quitte l'entreprise au bord du dépôt de bilan, avec une prime de plus de deux millions d'euros qui choque les salariés licenciés ou en sursis. En juillet 2004, il sera mis en examen pour « banqueroute par emploi de moyens ruineux et banqueroute par détournements d’actifs ».[réf. nécessaire]
Moulinex-Brandt dépose le bilan le 7 septembre 2001 et la liquidation de la société est prononcée. Le Groupe SEB reprend une partie des actifs de l'activité petit électroménager : 6 sites et environ 1800 salariés de Moulinex. Les administrateurs judiciaires procèdent à la fermeture des autres sites et au licenciement des salariés Moulinex qui y étaient rattachés. La filiale gros électroménager est reprise par le groupe électroménager israélien Elco.
En avril 2008, 50 ex-salariés ont obtenu gain de cause devant les prud'hommes d'Alençon. Le licenciement sans cause réelle ni sérieuse a été reconnu. Les indemnités s'échelonnent de 27 636 € à 60 216 €, soit plus de 2 millions d'euros pour l'ensemble des 50 salariés. Il y aura sans doute appel.
Conscient du franc succès qu'a eu la marque, le groupe SEB a décidé de conserver la marque Moulinex, et les sites industriels de Saint-Lô et Mayenne. Les produits sont fabriqués dans les usines du groupe SEB présentes en France et en Chine.
Sans le SMIC, les 5 semaines de CP, la retraite à 60 ans, l'ISF, les CE/DP au pouvoir exhorbitant, Moulinex vivrait encore et on ferait des produits électroménagers, des PC et des smartphones en France.
Les gens ont ce qu'ils méritent, ils n'ont qu'à réfléchir avant de voter (moi y compris).
C'est un peu facile de mettre tout le problème sur le dos des salariés ce n'est pas le smic ou la retraite à 60 ans ou les CP qui plombent les entreprises mais plutôt leurs mauvaises stratégies et le manque d'innovation ,maintenant effectivement quand l'entreprise commence à vaciller là c'est l'escalade des mauvaises décisions car chacun veut tirer la couverture à soi et aucun plan de relance n'est vraiment pris ,ce n'est ni la faute des salariés ni la faute de la gauche ou la droite c'est toutes ses mauvaises décisions prises par un groupe d'individus qui ne s'entendent pas qui amène à un échec total.
On te dit que Moulinex a été planté lors du passage en Reprise par la Salariés en 1991. Que veux tu que nous disions de plus ? Une bande de charlots de salariés a repris Moulinex, fait une acquisition pharaonique, et mis la boite en faillite. Une bande d'aigrefins appuyés par des fonds a pris le relai et achevé le malade.

phoenix72
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Re: Moulinex, la vie après un plan social

Message non lu par phoenix72 » 06 nov. 2012, 11:28:52

J'ai parfaitement compris que les salariés avaient été très mal conseillé et très mal accompagné car ce n'est pas les salariés qui ont gérés la boite mais bien un co.. de DG qui sort de la même école que tous ses aigrefins ,les salariés bossent et mettent leurs indemnités dans la boite mais ce n'est pas dans leur capacité d 'élaborer un plan de redressement ,tu as peut être la science infuse et moi non mais il faut resté logique et non percevoir la réalité par des clichés non conforme à la vérité.

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