Bâtiment : 40.000 emplois menacés

[politicien]

Bonjour,

La Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment) a mis en garde mardi contre le risque d'une suppression de près de 40.000 emplois d'ici 2014 dans ce secteur, à la suite notamment du relèvement du taux de TVA le concernant. "Tout le monde connaît l'adage: 'Quand le bâtiment va, tout va'. Là, ça ne va plus du tout. Le bâtiment souffre de la crise. Le risque? Un effet boule de neige qui impacterait toute l'économie", affirme Patrick Liébus, le président de Capeb, cité dans un communiqué.

Pour M. Liébus, "avec le doublement du taux de TVA en deux ans (de 2012 à 2014, ndlr), l'artisanat du bâtiment accuse un nouveau coup dur alors que les perspectives pour les prochaines années étaient déjà particulièrement mauvaises". L'année 2012 se soldera par une baisse d'activité de 1%. Les prévisions pour 2013 annoncent une baisse d'activité comprise entre 2,5% et 3%.

La Capeb prévoit donc la perte de 20.000 emplois dans le bâtiment en 2013 et de 16.000 à 18.000 emplois dans la filière en 2014, à la suite de la décision d'un relèvement du taux de TVA à 10% en 2014 pour les travaux de rénovation.

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L'intégralité de cet article à lire sur Le figaro.fr

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[Lucas]

Je pense qu'il y a un risque, ce n'est pas du uniquement à l'augmentation de la TVA, mais surtout il y a une forte baisse de la construction, donc évidemment quand on cumul tout cela faire des dégâts en terme d'emploi.

[Florian]

Je peux vous dire que les économies d'Europe de l'Ouest sont en train de se liquéfier sous vos yeux, et en particulier les activités industrielle (industries manufacturières, construction, et ensemble des services connexes). Je vous dis çà sans connotations politiques pour dire c'est la faute de Pierre ou de Jacques, car c'est l'ensemble de l'Europe qui est touchée y compris l'Allemagne.
Alors qu'il y ait 40 000 pertes d'emplois dans le BTP ne m'étonne pas: l'investissement industriel est bas, l'investissement public est bas, l'investissement des particuliers est bas (les particuliers voient les impôts augmenter, la rentabilité de l'actionnariat diminuer, les perspectives d'emplois se dégrader et globalement l'incertitude grandir partout).

[merlin]

Hé oui. L'europe (enfin, les peuples) prend conscience du fait que l'on s'est fait avoir par la finance et la politique. Tout le monde est méfiant et se retranche sur ses positions. On courbe l'échine pour protéger ses avoirs et sa vie.

On redoute une nouvelle crise, encore plus grave, ou au mieux une période de 10 ans pour remonter la pente.

Tout cela n'annonce rien de bon.

[Naudeon]

C'est désolant dans un pays où l'un des problèmes les plus criants est le logement !

[Lucas]

sauf que la construction ça coûte de l'argent...

[wesker]

Pour moi les différentes remises en cause, mais surtout les inquiètudes des investisseurs en période d'austérité et de hausse continue du chômage explique cela. En effet, comment investir dans l'immobilier lorsqu'on craint le chômage ? Les avantages fiscaux disparaissant les commandes de biens immobiliers locatifs, suivent et c'est ce qui explique aussi la perte d'emplois dans un des secteurs qui étaient jusque là en croissance et en demande de travailleurs.

[mordred]

sauf que la construction ça coûte de l'argent...

De l'argent, il y en a pour certaines choses. icon_frow Il faut un vaste et rapide programme de construction de logements sociaux. Mais vraiment sociaux ! Pas des trois pièces à 450 € par mois, réglés par la CAF. On ne demande pas de la moquette partout. D'ailleurs, la moquette, c'est nul.

[politicien]

Bonjour,

Les entreprises de Bâtiment ont le moral en berne. Seules 18% d'entre elles envisagent d'embaucher du personnel d'ici septembre 2013, selon une étude du cabinet KMPG publiée lundi. Elles étaient 23% à compter embaucher en 2011 et 28% en 2010. De plus, le niveau de formation exigé par les employeurs s'élève.

Parmi les entreprises qui envisagent d'embaucher, 40% veulent ainsi recruter un salarié titulaire d'un bac pro (contre 34% en 2011), 37% avec un profil BTS (stable par rapport à 2011) et 22% disposant d'un CAP (contre 39% en 2011), tandis que les diplômés d'écoles d'ingénieurs seront davantage sollicités que l'an dernier (15% contre 10% en 2011).

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L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

Parmi les 40 000 emplois, combien concernent des français ou des résidents étrangers de longue date ?