Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

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Re: Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

Message non lu par politicien » 24 janv. 2013, 20:18:34

Bonjour,
Nissan, la filiale japonaise de Renault, compte attribuer la fabrication de sa prochaine berline à une usine française de la marque au losange, rapportent jeudi 24 janvier Les Echos sur leur site internet.

Selon le quotidien économique, le constructeur japonais va faire fabriquer sa nouvelle berline de segment C, destinée à toute l'Europe et programmée à l'horizon de 2014, dans l'usine de Flins (Yvelines) ou de Douai (Nord).

"Selon les plans du groupe japonais, ce futur modèle, qui n'a pas encore été baptisé, serait produit à quelque 80 000 exemplaires par an, soit pile ce qui serait promis comme complément de charge aux salariés de Renault par leur direction, en échange de sacrifices sociaux", précisent Les Echos

(...)

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Re: Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

Message non lu par politicien » 02 févr. 2013, 11:52:21

Bonjour,
Les accords de compétitivité connaissent leur baptême du feu chez Renault. Mardi 29 janvier, alors qu'une huitième séance de négociations était organisée pour que les syndicats puissent réagir aux propositions de la direction - pas de site fermé en France et des volumes supplémentaires à produire en échange de 7.500 suppressions de postes et 1.603 heures de travail par an -, plusieurs grèves avaient lieu dans les différentes usines du constructeur automobile. A Flins, la route d'accès était bloquée, et les palettes brûlaient. Direction et syndicats s'étaient pourtant mis à la table des négociations, début novembre, dans de bonnes dispositions.

II faut dire que la situation de l'automobile en France commande des mesures d'urgence. Bien sûr, les ventes de véhicules reculent dans l'Hexagone comme dans le reste de l'Europe, mais la chute de compétitivité des sites français va bien au-delà des baisses de volumes. A Flins, justement, on travaille 10% de moins que sur les sites espagnols, pour un coût 25% plus élevé. Résumé de la situation autour de cinq questions dérangeantes.

Faut-il fermer une usine?
C'est la menace de la direction de Renault si les négociations n'aboutissent pas. Jusqu'à présent, le constructeur n'a pas recouru à cette extrémité, contrairement au concurrent Peugeot Citroën, qui s'apprête à fermer son site d'Aulnay, mais également à Opel, Fiat et Ford Europe. Renault l'a évité, mais à quel prix! En 2001, la firme au losange fabriquait en France 1,3 million de véhicules. L'an dernier, seulement 532.000. Et cette année, la production devrait encore diminuer.

"Renault s'est désengagé en avançant masqué, note Bernard Jullien, directeur du think tank Gerpisa, spécialisé dans l'automobile. Après la Twingo produite en Slovénie, l'entreprise a attribué à la Turquie le site pilote de la Clio, ce qui fragilise Flins. Et maintenant, c'est l'usine espagnole de Palencia qui est préférée à celle de Douai pour la fabrication de la Mégane." Les usines françaises de Renault tournent à environ 60% de leurs capacités, 20 points au-dessous du seuil de rentabilité. Une situation intenable sur la durée.

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Pourquoi les coûts ont-ils dérivé?
C'est le graphique qui fait peur: le consultant allemand Roland Berger le met en avant lorsqu'il veut faire prendre conscience des efforts de compétitivité réalisés dans son pays. Entre 2000 et 2008, l'industrie automobile allemande a réduit ses coûts unitaires de production de 10%, quand la France les a fait grimper de 30%. Confronté à ces chiffres, même le commissaire général à l'Investissement Louis Gallois, parfait connaisseur des deux industries et futur administrateur de Peugeot Citroën, n'y croit pas. Pourtant, ils viennent tout droit de la banque de données de l'OCDE.

"Avant, Renault s'en sortait, car il créait des voitures qui n'existaient pas, comme l'Espace et le Scénic, indique l'économiste Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS. Mais depuis l'échec d'Avantime et de Vel Satis, il a perdu cette veine créatrice." Pour le groupe au losange, qui produit en France des véhicules de moyen et haut de gamme, l'équation devient alors impossible. "Renault veut vendre des voitures au même niveau de prix que celles de Volkswagen, mais comme il n'a pas la même image, il est contraint de rogner sur ses marges, constate Bernard Jullien, directeur du think tank automobile Gerpisa. Ce qui met à mal la profitabilité." Résultat: le constructeur se retrouve coincé avec des usines françaises en surcapacité. "Aujourd'hui, la seule variable d'ajustement en Europe, c'est le coût du travail", indique Philippe Houchois, d'UBS. Renault le sait.

(...)

Pourquoi Carlos Ghosn a-t-il privilégié Nissan?
Déjà lancée par Nicolas Sarkozy et François Fillon, reprise aujourd'hui par Laurent Berger, le nouveau leader de la CFDT, l'accusation est permanente: président depuis 2005 à la fois de Renault et de sa filiale à 43,6% Nissan, Carlos Ghosn n'aurait pas cessé de privilégier le japonais. De fait, en 2002, les deux sociétés étaient de poids comparable: Renault produisait alors 2,4 millions de voitures, Nissan 2,7 millions. Dix ans plus tard, le français en a produit 2,5 millions et le japonais, dont l'exercice se termine en mars, prévoit d'en fabriquer deux fois plus! Un écart en partie dû au fait que Nissan, à la différence de Renault, est présent en Chine et aux Etats-Unis, les deux premiers marchés du monde - qui sont aussi les plus rentables.
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Nico37
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Re: Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

Message non lu par Nico37 » 13 févr. 2013, 23:29:58

Ghosn fait un geste sur sa rémunération pour aboutir à un accord chez Renault Maxime Amiot 13.02

Le patron de Renault, Carlos Ghosn, devrait annoncer un gel de 30% de sa rémunération variable, soit environ 430.000 euros.

Carlos Ghosn a donc accepté de faire un geste. Alors que syndicats et direction de Renault sont dans la dernière ligne droite des négociations sur la compétitivité des usines françaises, le PDG du constructeur français a, selon nos informations, accepter de conditionner 30 % de sa rémunération variable due au titre de sa rémunération 2012 à la signature et la mise en oeuvre d'un accord. Soit environ 430.000 euros.

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Re: Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

Message non lu par politicien » 03 mars 2013, 13:30:14

Bonjour,
Le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a estimé dimanche qu'un accord sur la compétitivité chez le constructeur automobile Renault était "en bonne voie" et qu'il pourrait être signé "dans les prochains jours". Interrogé dans le Grand rendez-vous Europe1/Aujourd'hui en France/i>Télé sur cet accord en cours de négociation entre la direction et les syndicats, le ministre a répondu : "Je crois que c'est en bonne voie", ajoutant qu'il pourrait être signé "dans les prochains jours".

Arnaud Montebourg a rappelé que la direction de Renault avait fait "des propositions de relocalisation pour la fabrication de plusieurs centaines de milliers de véhicules". "Aujourd'hui, Renault produit 500 000 véhicules par an maximum sur le sol français. C'est trop peu", a-t-il poursuivi. "Si des efforts doivent être faits de la part des salariés, ils doivent servir la cause du Made In France", a insisté le ministre.

8 260 suppressions de postes d'ici à 2016
Les négociations se sont achevées le 19 février dernier. Le projet d'accord est soumis à l'approbation des syndicats.

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Re: Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

Message non lu par Florian » 03 mars 2013, 13:51:04

Ben voilà. Simplement, l'accord de compétitivité n'est pas une oeuvre de M.Montebourg, mais plus certainement une oeuvre de la direction de Renault.

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Nombrilist
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Re: Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

Message non lu par Nombrilist » 03 mars 2013, 14:51:54

ça me semble évident. Moi je vous parie que Montebourg va se faire enfler sur cet accord.

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Re: Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

Message non lu par Florian » 06 mars 2013, 22:52:34

:arrow: FO le syndicat qu'il vous faut et la CFE-CGC signent l'accord de compétitivité.
L'accord de compétitivité chez Renault a reçu un aval important, le syndicat Force ouvrière ayant déclaré, mercredi 6 mars, qu'il "signerait" le texte, emboîtant le pas au syndicat de cadres CFE-CGC. Le feu vert de ces deux centrales (qui représentent respectivement 15,6 % et 29,7 % des voix aux élections professionnelles, soit plus que les 30 % requis) permet de valider le projet d'accord, qui prévoit le maintien des usines en France en échange d'efforts durables demandés aux salariés.

"Une large majorité s'est dégagée et la décision a été prise aujourd'hui, a déclaré le délégué central de FO, Laurent Smolnik. Nous allons signer l'accord considérant qu'il vaut mieux qu'une régression programmée." "Il fallait arrêter l'hémorragie et sortir de la spirale infernale dans laquelle étaient des sites comme Douai, Sandouville et Flins", trois sites de production en sous-charge et à l'avenir incertain, dit encore le délégué FO. FO avait "deux exigences : faire sauter le caractère obligatoire des mobilités" et obtenir des "engagements fermes de Renault sur les volumes", a résumé M. Smolnik.

Le ministre du travail, Michel Sapin, a estimé dans la soirée qu'il s'agissait d'un "bon accord dans les conditions d'aujourd'hui, c'est ce qui va permettre de sauvegarder des emplois" mais "il n'est pas conclu dans les conditions de la loi que je propose" sur la sécurisation de l'emploi.

"Dans le cadre de la nouvelle loi, l'accord aurait été forcément meilleur", a affirmé M. Sapin en soulignant que, dans ce cas, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, aurait été "obligé, puisqu'il demande des efforts à ses salariés, de faire lui-même des efforts" sur son salaire. Le ministre s'est dit par ailleurs confiant dans le débat parlementaire sur le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, présenté mercredi en conseil des ministres.

SUPPRESSION DE PLUS DE 8 000 EMPLOIS
Renault avait lancé à l'automne des négociations avec les quatre syndicats représentatifs (CFE-CGC, CGT, CFDT et FO) pour rendre ses usines françaises plus rentables. La direction a régulièrement répété qu'en cas d'accord elle s'engageait à ne pas fermer de sites en France et à ne pas recourir à un plan social malgré les 8 260 suppressions de postes prévus d'ici à la fin de 2016 (soit 15 % des effectifs), en contrepartie de quoi les 44 600 salariés devaient notamment accepter de travailler plus longtemps et de voir leurs salaires gelés en 2013.

La direction a accepté que la mobilité géographique des salariés se fasse sur la base du volontariat et a garanti "un niveau de production minimum de 710 000 véhicules par an à l'horizon 2016, dont 110 000 à l'usine de Flins, qui bénéficierait de la localisation de versions de Clio IV à forte valeur ajoutée". Elle a également indiqué que des productions de versions de la Clio avec le volant à droite, actuellement produites en Turquie, seraient rapatriées et qu'une partie de la production assurée par le site de Caccia, au Portugal, serait transférée à Cléon.

La CGT s'est déclarée "farouchement contre un tel accord". Le délégué CGT, Fabien Gâche, a jugé qu'il entraînerait "de nouvelles dégradations des conditions de vie et de travail des salariés" et donc "une fragilisation de l'entreprise". La signature de l'accord aura lieu après la présentation du projet en comité central d'entreprise le 12 mars.

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Re: Renault : 7 500 personnes partiront d'ici trois ans

Message non lu par politicien » 13 mars 2013, 16:48:15

Bonjour,
Le projet visant à améliorer la compétitivité des usines françaises de Renault a été signé mercredi matin par les représentants des syndicats CGC-CFE, CFDT et FO et Carlos Ghosn, PDG de Renault. Ces syndicats avaient approuvé mardi ce projet présenté officiellement au comité central d'entreprise du groupe par les dirigeants du constructeur.

Parmi les quatre syndicats représentés au CCE, la CGC-CFE (29,67% des voix aux dernières élections), la CFDT (19,13%) et FO (15,62%) y étaient donc favorables, alors que la CGT (25,16%) y est opposée. Après quatre mois de négociation, près de 65% des voix se sont donc ralliées à cet accord, alors qu'il fallait un minimum de 30% pour qu'il soit applicable.

(...)

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