La réponse est simple et tiens en 3 lignes: Quand le marché est en déclin (et le marché européen est en déclin indiscutablement):Blaise a écrit :C'est exactement le sens de ma question. Comment se fait-il que dans un contexte très dur certains constructeurs s'en tirent beaucoup mieux que d'autres ? Et si j'ai cité le cas de VW, c'est bien parce que la situation des ouvriers en Allemagne me paraît pas si différente que ça de celle des ouvriers français, réformes ou pas. D'où la question: les choix stratégiques des dirigeants ne sont-ils pas aussi en cause ? Je me souviens qu'on en avait parlé aussi pour Peugeot, notamment à propos de la stratégie du tout-diesel.Mais bien sûr. Viens donc bosser dans l'industrie et explique nous comment on fait des résultats en ce moment.
1. Les constructeurs qui ont plusieurs bases internationales s'en sortent mieux car dans ce cas on vend en Chine ou ailleurs aussi. C'est le cas ce VW et pas de Renault et de Peugeot.
2. Les constructeurs dont la base européenne est la plus compétitive gagne. La main d'oeuvre n'est qu'une partie du sujet. Une bagnole, c'est de l'acier, de l'alu, du cuivre, des alliages, des plastiques, de l'électronique, de la peinture ... La base allemande de la Rühr est plus solide que la française de ce point de vue. ussi, impôts et charhes ... icon_tinymonster
3. Enfin, il faut faire des produits qui plaisent , qui se vendent et avec une qualité de service élevée. PSA et Renault ont perdu des points sur les modèles et la qualité de service y demeure insuffisante.
Quant à Ghosn, je répète qu'il a sauvé Nissan de la faillite et qu'il est une idole internationalement, et qu'il a aussi sauvé Renault il y a 10 ans. Mais il ne pourra éternellement sauver Renault face à des gouvernements ignares économiquement. Quant on aura Gallois 1er ministre, Breton à Bercy, Fillon à l'Elysée et Ghosn à l'industrie, peut-être verra t'on la lumière ... mais là ... aucun espoir.