Oui car il y a beaucoup d'emplois à temps partiel au SMIC, oui car toutes les régions ne font pas d'effort pour aider les salariés à la mobilité, oui car si tu as été agent de maitrise ou cadre, souvent tu attends un peu avant de finir par accepter un boulot d'employé ou d'OS...Pent a écrit :Ce qui m'intéresse surtout dans ce commentaire c'est la suite, avec le chômage qui rapporte plus que certains emplois.Nombrilist a écrit :"Trop peu pour certains mais trop pour d'autres, à commencer pour ceux qui touchent sans jamais avoir cotiser."
Pent, j'aimerais bien que tu m'expliques comment on fait pour toucher le chômage sans jamais avoir cotisé.
La Cour des comptes s'attaque à l'indemnisation des chômeurs
Re: La Cour des comptes s'attaque à l'indemnisation des chômeurs
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Re: La Cour des comptes s'attaque à l'indemnisation des chômeurs
Bonjour,
(...)
Le raisonnement est simple: le régime français est le plus généreux d’Europe, et les cadres sans emploi ont les moyens de faire un effort. Ainsi, l’indemnisation est plafonnée à 6 .161 euros en France, contre 2. 295 euros au Danemark et 2 .215 euros en Allemagne. Surtout, un cadre français qui touche deux fois le salaire moyen, soit 4 .000 euros net, perçoit, au chômage, l’équivalent de 64 % de son salaire net, contre 51 % pour le cadre allemand et 35,5 % pour le danois. La Cour des comptes s’interroge donc sur l’"équité" de cette situation.
Pas de baisse d'indemnisation sans baisse des cotisations
Face à ces critiques, les fédérations cadres des syndicats protestent avec vigueur, non sans arguments : "La Cour constate que les cadres chômeurs perçoivent plus que dans les pays voisins, mais elle ne relève pas qu’ils paient aussi beaucoup plus que les autres", peste Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC. De fait, en France, le système fonctionne, peu ou prou, comme une assurance, avec une prestation liée au montant de la contribution. "Si les cadres sont moins indemnisés, il faudra aussi abaisser proportionnellement leurs cotisations", ajoute Van Craeynest.
Une approche dangereuse pour les comptes de l’Unédic, puisque, selon la CFE-CGC, les salariés percevant plus de 3.000 euros par mois, moins confrontés au chômage, contribuent pour 30 % aux recettes de l’Unédic, alors qu’ils ne reçoivent que 17 % des prestations.
(...)
http://www.challenges.fr/economie/20130 ... -idee.html
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Re: La Cour des comptes s'attaque à l'indemnisation des chômeurs
Il ne faut pas toucher à ce système de solidarité et le renforcer (càd sans toucher au taux de cotisation) paraît irréaliste en ce moment tant que les millionaires ne sont pas plus largement imposés...
Re: La Cour des comptes s'attaque à l'indemnisation des chômeurs
Tiens, c'est le même débat que j'ai avec AgriInfotruc, les allocations sont proprtionnées aux cotisations. L'analyse de la CFE-CGC est correcte.politicien a écrit :Bonjour,
(...)
Le raisonnement est simple: le régime français est le plus généreux d’Europe, et les cadres sans emploi ont les moyens de faire un effort. Ainsi, l’indemnisation est plafonnée à 6 .161 euros en France, contre 2. 295 euros au Danemark et 2 .215 euros en Allemagne. Surtout, un cadre français qui touche deux fois le salaire moyen, soit 4 .000 euros net, perçoit, au chômage, l’équivalent de 64 % de son salaire net, contre 51 % pour le cadre allemand et 35,5 % pour le danois. La Cour des comptes s’interroge donc sur l’"équité" de cette situation.
Pas de baisse d'indemnisation sans baisse des cotisations
Face à ces critiques, les fédérations cadres des syndicats protestent avec vigueur, non sans arguments : "La Cour constate que les cadres chômeurs perçoivent plus que dans les pays voisins, mais elle ne relève pas qu’ils paient aussi beaucoup plus que les autres", peste Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC. De fait, en France, le système fonctionne, peu ou prou, comme une assurance, avec une prestation liée au montant de la contribution. "Si les cadres sont moins indemnisés, il faudra aussi abaisser proportionnellement leurs cotisations", ajoute Van Craeynest.
Une approche dangereuse pour les comptes de l’Unédic, puisque, selon la CFE-CGC, les salariés percevant plus de 3.000 euros par mois, moins confrontés au chômage, contribuent pour 30 % aux recettes de l’Unédic, alors qu’ils ne reçoivent que 17 % des prestations.
(...)
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