Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

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Nico37
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Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Nico37 » 07 avr. 2013, 17:43:31

Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron 07/04

Défendant sa réforme en profondeur du système de prestations sociales qui entre en vigueur ce mois-ci, le premier ministre britannique conservateur David Cameron a affirmé, dimanche 7 avril, que dépendre de l'Etat-providence était devenu " un choix de style de vie" pour certains de ses concitoyens.

" L'Etat-providence a été inventé pour aider les personnes à sortir de la pauvreté, mais il a piégé trop de gens en les maintenant dans ce système. Il devait être une mesure provisoire en période difficile, mais il est devenu un choix de style de vie pour certains " , a estimé M. Cameron dans une lettre publiée dimanche dans le tabloïd The Sun.

(...)
http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/ne ... s-NOW.html

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Florian
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Florian » 07 avr. 2013, 19:46:55

Il a pour le moins raison de dire çà. L'assistanat tue l'emploi.

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Nombrilist
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Nombrilist » 07 avr. 2013, 19:48:18

Mais oui mais oui.

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Florian
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Florian » 07 avr. 2013, 19:56:29

Nombrilist a écrit :Mais oui mais oui.
L'assistanat tue l'emploi et en plus tue les finances publiques. Les assistés en âge et en état de travaillent sont des parasites à rééduquer.

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Nombrilist
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Nombrilist » 07 avr. 2013, 19:59:31

Il y a 6 millions d'inscrits à pôle-emploi. Même en supposant qu'il y ait 600 000 emplois non-pourvus (ce qui reste à démontrer), ça ne fait jamais que du travail pour 10% d'entre eux. On en fait quoi des 90% restants ?

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Funky Monks
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Funky Monks » 07 avr. 2013, 20:03:24

Il y a des feignants partout, malheureusement on généralise trop vite les choses, mais bien sûr que certaines personnes vivent au crochet des aides sociales avec un manque total de volonté, d'autres utilisent ces aides comme un " tremplin " pour voler de leur propres ailes, mais c'est utopique d'imaginer cela pour tout le monde.
" Il n'y a de dangereux dans le monde que la pitié et la bienfaisance; la bonté n'est jamais qu'une faiblesse dont l'ingratitude et l'impertinence des faibles forcent toujours les honnêtes gens à se repentir. "

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Nico37
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Nico37 » 07 avr. 2013, 20:07:08

Florian a écrit :
Nombrilist a écrit :Mais oui mais oui.
L'assistanat tue l'emploi et en plus tue les finances publiques. Les assistés en âge et en état de travaillent sont des parasites à rééduquer.
En effet, nous allons commencer par ton orthographe grammaire défaillant, niveau 5ème endormi au fond de la classe à côté du radiateur...

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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Baltorupec » 07 avr. 2013, 20:25:59

Et le non-assistanat provoque des bidonvilles. Ce n'est pas mieux.
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Nombrilist » 07 avr. 2013, 20:28:42

Des bidons-villes et une criminalité accrue.

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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par El Fredo » 08 avr. 2013, 00:12:42

Florian a écrit :Il a pour le moins raison de dire çà. L'assistanat tue l'emploi.
Tu ne verras donc pas d'inconvénient à ce qu'on supprime les avantages fiscaux pour l'emploi du personnel de maison.
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Florian
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Florian » 08 avr. 2013, 07:04:59

El Fredo a écrit :
Florian a écrit :Il a pour le moins raison de dire çà. L'assistanat tue l'emploi.
Tu ne verras donc pas d'inconvénient à ce qu'on supprime les avantages fiscaux pour l'emploi du personnel de maison.
Il faut peser les plus et les moins. Les plus, c'est que çà crée du boulot, et les moins que à diminue la rentrée fiscale.

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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par pierre30 » 08 avr. 2013, 07:19:06

La difficulté est d'évaluer les impacts positifs et négatifs de ces mesures d'assistance.

Il y a des gens qui touchent les aides sociales et font du travail au noir. Ceux là font concurrence à l'emploi salarié, mais au moins ils contribuent à produire.
Il y a également des gens dont la seule activité est de remplir les paperasses. La plupart de deux que je connais ont moins de 45 ans et sont des glandeurs professionnels (dans le sens où ils le font très bien).
Et puis il y a ceux qui font ce qu'ils peuvent mais ne trouvent pas de boulot ou trouvent un boulot qui ne les fait pas vivre correctement.
Le pire, c'est que les premiers vivent aussi aux crochets des seconds.

Quant aux subventions pour les emplois à domicile, la mesure est discutable. Cela crée très probablement des emplois. Il reste à en évaluer le coût unitaire en prenant en compte les emplois qui auraient été créés malgré tout et ceux qui n'auraient pas été créés.

Le problème est à mon avis plus large : la société française est habituée à vivre pour partie de l'état.

J'ai quelques vignes et j'apporte ma récolte à une coopérative. Lors des réunions plénières de coopérateurs, les discours se passent de la manière suivante : la première partie est généralement consacrée au bilan financier de la coopérative (prix de vente du vin, coûts de fonctionnement notamment). Ensuite sont abordés les aspects techniques (objectifs de qualité de la production, organisation des vendanges par exemple). Une partie de l'assistance commence à somnoler à ce moment là.
La dernière partie aborde "l'aspect syndical" et occupe un bon tiers du temps. Cela concerne les subventions et autres aides que les coopérateurs peuvent demander à l'administration. Ce qui m'énerve quelque peu à chaque fois, c'est que certains présents qui somnolent ou papotent dans le fond de la salle deviennent subitement particulièrement attentifs.
Le pire, c'est que ces aides, pour les viticulteurs, représentent des cacahuètes. Mais pour pas mal de gens, c'est un réflexe pavlovien.

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Florian
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Florian » 13 mai 2013, 20:34:09

:arrow: Grande-Bretagne: réforme en profondeur de l'Etat-providence
Refonte de l'aide au logement, plafonnement à 1% par an de la hausse des prestations sociales, durcissement de l'allocation handicapés... : le Royaume-Uni met en oeuvre, en pleine austérité, une réforme en profondeur de l'Etat-providence, en faisant payer le prix fort aux plus vulnérables selon des associations et l'Eglise.

C'est "probablement la plus importante réforme" du système de prestations sociales dans le pays "depuis la Seconde Guerre mondiale", estime l'Institut pour les études économiques (IFS), centre de recherches britannique indépendant.

L'objectif est d'économiser 21 milliards d'euros d'ici 2015, soit "la plus importante réduction de dépenses de toute l'histoire" de l'Etat-providence au Royaume-Uni, ajoute l'IFS.

Cette refonte, engagée en 2010 mais dont d'importantes mesures entrent en vigueur à compter d'avril 2013 jusqu'en 2017, s'inscrit dans le cadre de la politique de réduction du déficit public du gouvernement. Elle vise aussi à simplifier un système ultra complexe d'une cinquantaine d'allocations.

Elle doit également remettre "la justice" au coeur de l'Etat-providence, insiste le Premier ministre conservateur David Cameron, dénoncant le fait que vivre des aides sociales soit devenu "un choix de style de vie".

"Nous voulons changer la culture pour faire en sorte que ce soit toujours payant pour les gens de retrouver du travail", a expliqué le ministre du Travail, Iain Duncan Smith.

Avec le nouveau système, "l'aide accordée aux personnes qui retrouvent un travail ne chutera pas aussi rapidement qu'actuellement", constate avec satisfaction Tim Nichols de l'organisation Child Poverty Action Group (CPAG), pourtant très critique de la réforme dans son ensemble.

Au final, neuf familles sur dix vont perdre de l'argent, assure-t-il cependant à l'AFP.

"Les foyers les plus pauvres seront les plus touchés", prévient l'organisation Crisis, qui parle de réforme aux effets "dévastateurs" avec pour conséquences "de la misère, des pièces froides, des files d'attente encore plus longues aux banques alimentaires, des familles brisées, des loyers non payés et encore plus de gens sans abri".

Réduction des aides au logement

Le chef de l'Eglise anglicane, Justin Welby, s'est associé au concert de critiques: "Les enfants et les familles paieront le prix de la forte inflation, plutôt que le gouvernement", a-t-il regretté.

L'Etat a en effet mis fin à la sacro-sainte indexation des aides sociales sur l'inflation (2,8% actuellement sur l'année écoulée contre 3,5% l'année précédente), désormais plafonnée à 1% par an pendant trois ans. Comme les salaires des fonctionnaires, a souligné le ministre des Finances George Osborne.

Les habitants en HLM voient aussi leurs allocations logement réduites s'ils disposent d'un appartement jugé trop grand au vu de la taille de leur foyer. Une mesure décriée par l'opposition travailliste qui l'a surnommée "la taxe sur la chambre à coucher".

Ainsi un parent divorcé n'est autorisé à disposer que d'une seule chambre s'il n'a pas la garde de ses enfants. Il perdra environ 60 euros par mois s'il a une pièce jugée désormais superflue.

Le budget du gouvernement destiné à aider les foyers modestes à payer leur taxe d'habitation a aussi été amputé de 10%. Trois millions de familles en Angleterre vont perdre en moyenne 160 euros par an, selon des chiffres officiels.

Au final, prévient CPAG, ces "réductions de dépenses qui contribuent à accroître la pauvreté infantile coûteront plus cher à la société sur le long terme".

Le montant maximal des allocations perçues va également être limité à 2.500 euros par mois pour un adulte vivant avec enfants, quelque soit le nombre d'enfants à charge. Une somme qui paraît importante mais ne doit pas faire oublier le montant exorbitant des loyers à Londres, notent les organisations.

Par ailleurs, d'ici 2018, 500.000 des 3,2 millions des bénéficiaires d'une aide pour handicap seront inéligibles, selon des chiffres officiels.

Les deux-tiers des Britanniques soutiennent la réforme, en dépit des mises en garde des associations, selon un sondage publié début avril.

Un soutien que Tim Nichols attribue notamment à la stigmatisation de l'Etat-providence dans les médias, à partir de cas extrêmes. Comme ce père de famille de 17 enfants, Mick Philpott, sans emploi, condamné récemment à la prison à vie pour avoir tué six enfants dans un incendie, un drame sur fond de course aux aides sociales exploité par le gouvernement pour justifier sa réforme.

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Baltorupec
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Re: Vivre des aides sociales est " un choix de style de vie " pour David Cameron

Message non lu par Baltorupec » 15 mai 2013, 22:33:00

durcissement de l'allocation handicapés
C'est assez dégueulasse.

C'est pour quand le retour des bidonvilles au Royaume-Unis ?
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