Prix nobel de la paix pour Obama
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Bonjour,
Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi matin à Barack Obama, élu il y a neuf mois à la présidence des Etats-Unis. Ce prix distingue notamment son engagement en faveur de solutions multilatérales et négociées, dénucléarisation militaire... Une approche que ses pairs, enthousiastes, l'ont encouragé à poursuivre. Réveillé dans son sommeil, l'homme le plus puissant de la planète a reçu l'annonce avec «humilité», selon un collaborateur. Dans son premier discours prononcé vendredi en direct de la Maison Blanche, le président américain a dit accueillir «avec surprise et une profonde humilité» cette nouvelle. Un prix qu'il a dit «ne pas mériter par rapport aux lauréats antérieurs». «Pour être honnête, je n'ai pas l'impression que je mérite de me retrouver en compagnie de tant de personnalités qui ont transformé leur époque et qui ont été distinguées par ce prix», a-t-il dit dans l'intention évidente de parer les critiques selon lesquelles il n'en avait pas fait assez pour mériter le prix. Mais «j'accepterai cette récompense comme un appel à l'action, un appel lancé à tous les pays pour qu'ils se dressent face aux défis communs du XXIe siècle», a déclaré le président américain. Il a aussi tâché de parer les critiques visant le comité Nobel en soulignant que celui-ci s'était souvent servi du prix, non pas seulement pour récompenser une action, mais pour faire avancer certaines causes. Obama s'est employé à éviter que son propos ne paraisse trop solennel. Il a rapporté comment, après avoir été réveillé pour apprendre la nouvelle, ses deux filles Malia et Sasha l'ont aidé à «mettre les choses en perspective» en lui disant que c'était aussi l'anniversaire de leur chien et qu'elles se réjouissaient à l'idée d'un week-end de trois jours parce que lundi est férié aux Etats-Unis. Puis d'un ton plus sérieux, il a dit: «nous ne pouvons tolérer un monde dans lequel les armes nucléaires se propagent dans davantage de pays». Il a évoqué le réchauffement climatique, conscient que c'est dans ce combat que les attentes internationales sont les plus grandes en ce qui le concerne. Il a explicitement mentionné le conflit israélo-palestinien et prôné un «engagement inébranlable» pour que les Israéliens puissent vivre en sécurité et que les Palestiniens aient leur Etat. D'une manière générale, il s'est de nouveau livré à un plaidoyer pour le multilatéralisme et l'action internationale concertée. Il a répété que son administration avait engagé «une nouvelle ère de dialogue», mais il a souligné qu'un «dirigeant seul ou un pays seul ne peut relever tous ces défis». Il a parlé de la nécessité de défendre les libertés individuelles, appelé à la tolérance, et rappelé à la fois que le monde connaissait la crise économique et qu'il menait lui-même deux guerres en Afghanistan et en Irak.
Auparavant, le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland, a souligné le goût du successeur de Bush aux «solutions négociées» avant de déclarer: «Obama a créé un nouveau climat dans la politique internationale». Certains, tels le Polonais Lech Walesa, Nobel de la paix en 1983, ont jugé ce prix prématuré. «On espère bien sûr qu'il y aura des changements concrets dans le temps, mais (...) nous avons eu le sentiment qu'il était approprié de renforcer (M. Obama) autant qu'on le peut dans sa lutte continue pour ses idéaux», a expliqué à Geir Lundestad, secrétaire du comité Nobel. Cependant, les louanges ont afflué. Son ancien adversaire malheureux, le républicain John McCain, s'est dit «fier». En Afrique du Sud, l'ex-militant antiapartheid Desmond Tutu, Nobel de la paix en 1984, a comparé le lauréat à «un jeune Mandela». Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon voit en lui «un nouvel esprit de dialogue». A Paris, le président Sarkozy a salué «le retour de l'Amérique dans le coeur de tous les peuples» et la chancelière allemande Angela Merkel une «incitation» à faire encore plus pour la paix. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé son espoir de «faire avancer la paix» avec Barack Obama. Malgré ses lauriers, Barack Obama, premier président noir américain, reste cependant confronté à deux conflits ouverts : en Irak mais surtout en Afghanistan, où il est à la recherche d'une nouvelle stratégie et où la situation se dégrade au point que certains évoquent un nouveau bourbier comparable au Vietnam. Vu de Kaboul, le président afghan Hamid Karzaï a estimé que le comité Nobel avait distingué la «bonne personne» tandis que les talibans dénonçaient ce choix. «Nous espérons que cela l'incitera à emprunter la voie qui apportera la justice dans le monde», a réagi depuis Téhéran un conseiller du président Mahmoud Ahmadinejad, bête noire de l'Amérique Le comité Nobel dit avoir attaché «une importance particulière» à la position de M. Obama en matière de dénucléarisation militaire. En septembre à l'ONU, il a appelé à ne jamais cesser les efforts «avant de voir le jour où les armes nucléaires auront été éliminées de la surface de la Terre». (Le Parisien) Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi matin à Barack Obama, élu il y a neuf mois à la présidence des Etats-Unis. Ce prix distingue notamment son engagement en faveur de solutions multilatérales et négociées, dénucléarisation militaire... Une approche que ses pairs, enthousiastes, l'ont encouragé à poursuivre. Réveillé dans son sommeil, l'homme le plus puissant de la planète a reçu l'annonce avec «humilité», selon un collaborateur. Dans son premier discours prononcé vendredi en direct de la Maison Blanche, le président américain a dit accueillir «avec surprise et une profonde humilité» cette nouvelle. Un prix qu'il a dit «ne pas mériter par rapport aux lauréats antérieurs». «Pour être honnête, je n'ai pas l'impression que je mérite de me retrouver en compagnie de tant de personnalités qui ont transformé leur époque et qui ont été distinguées par ce prix», a-t-il dit dans l'intention évidente de parer les critiques selon lesquelles il n'en avait pas fait assez pour mériter le prix. Mais «j'accepterai cette récompense comme un appel à l'action, un appel lancé à tous les pays pour qu'ils se dressent face aux défis communs du XXIe siècle», a déclaré le président américain. Il a aussi tâché de parer les critiques visant le comité Nobel en soulignant que celui-ci s'était souvent servi du prix, non pas seulement pour récompenser une action, mais pour faire avancer certaines causes. Obama s'est employé à éviter que son propos ne paraisse trop solennel. Il a rapporté comment, après avoir été réveillé pour apprendre la nouvelle, ses deux filles Malia et Sasha l'ont aidé à «mettre les choses en perspective» en lui disant que c'était aussi l'anniversaire de leur chien et qu'elles se réjouissaient à l'idée d'un week-end de trois jours parce que lundi est férié aux Etats-Unis. Puis d'un ton plus sérieux, il a dit: «nous ne pouvons tolérer un monde dans lequel les armes nucléaires se propagent dans davantage de pays». Il a évoqué le réchauffement climatique, conscient que c'est dans ce combat que les attentes internationales sont les plus grandes en ce qui le concerne. Il a explicitement mentionné le conflit israélo-palestinien et prôné un «engagement inébranlable» pour que les Israéliens puissent vivre en sécurité et que les Palestiniens aient leur Etat. D'une manière générale, il s'est de nouveau livré à un plaidoyer pour le multilatéralisme et l'action internationale concertée. Il a répété que son administration avait engagé «une nouvelle ère de dialogue», mais il a souligné qu'un «dirigeant seul ou un pays seul ne peut relever tous ces défis». Il a parlé de la nécessité de défendre les libertés individuelles, appelé à la tolérance, et rappelé à la fois que le monde connaissait la crise économique et qu'il menait lui-même deux guerres en Afghanistan et en Irak.
Auparavant, le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland, a souligné le goût du successeur de Bush aux «solutions négociées» avant de déclarer: «Obama a créé un nouveau climat dans la politique internationale». Certains, tels le Polonais Lech Walesa, Nobel de la paix en 1983, ont jugé ce prix prématuré. «On espère bien sûr qu'il y aura des changements concrets dans le temps, mais (...) nous avons eu le sentiment qu'il était approprié de renforcer (M. Obama) autant qu'on le peut dans sa lutte continue pour ses idéaux», a expliqué à Geir Lundestad, secrétaire du comité Nobel. Cependant, les louanges ont afflué. Son ancien adversaire malheureux, le républicain John McCain, s'est dit «fier». En Afrique du Sud, l'ex-militant antiapartheid Desmond Tutu, Nobel de la paix en 1984, a comparé le lauréat à «un jeune Mandela». Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon voit en lui «un nouvel esprit de dialogue». A Paris, le président Sarkozy a salué «le retour de l'Amérique dans le coeur de tous les peuples» et la chancelière allemande Angela Merkel une «incitation» à faire encore plus pour la paix. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé son espoir de «faire avancer la paix» avec Barack Obama. Malgré ses lauriers, Barack Obama, premier président noir américain, reste cependant confronté à deux conflits ouverts : en Irak mais surtout en Afghanistan, où il est à la recherche d'une nouvelle stratégie et où la situation se dégrade au point que certains évoquent un nouveau bourbier comparable au Vietnam. Vu de Kaboul, le président afghan Hamid Karzaï a estimé que le comité Nobel avait distingué la «bonne personne» tandis que les talibans dénonçaient ce choix. «Nous espérons que cela l'incitera à emprunter la voie qui apportera la justice dans le monde», a réagi depuis Téhéran un conseiller du président Mahmoud Ahmadinejad, bête noire de l'Amérique Le comité Nobel dit avoir attaché «une importance particulière» à la position de M. Obama en matière de dénucléarisation militaire. En septembre à l'ONU, il a appelé à ne jamais cesser les efforts «avant de voir le jour où les armes nucléaires auront été éliminées de la surface de la Terre». (Le Parisien) Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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C'est tout simplement la distribution des prix en début d'année scolaire ! icon_biggrin
Eventuellement bienvenu au moment où la cote d'Obama ne cesse de dégringoler, mais qui, aux USA, se soucie du Prix Nobel ?
Plus vicieusement, c'est aussi une manière de l'obliger à passer de ses lithanies de bonnes intentions à un début d'action ... que l'on attend toujours.
Eventuellement bienvenu au moment où la cote d'Obama ne cesse de dégringoler, mais qui, aux USA, se soucie du Prix Nobel ?
Plus vicieusement, c'est aussi une manière de l'obliger à passer de ses lithanies de bonnes intentions à un début d'action ... que l'on attend toujours.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Grotesque ! Le Jury "Nobel" est composé de gâteux séniles soumis à la pression des lobbies "mondialistes" du politiquement correct.
Si on doit s'en tenir aux promesses et aux bonnes intentions des dirigeants politiques, il faut attribuer le Prix Nobel de la Paix à titre posthume à Staline et à Pol Pot... Grotesque, vraiment !
Si on doit s'en tenir aux promesses et aux bonnes intentions des dirigeants politiques, il faut attribuer le Prix Nobel de la Paix à titre posthume à Staline et à Pol Pot... Grotesque, vraiment !
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac
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Honnetement, je ne pense pas qu'il le fera.
Dans nos pays respectifs, nous avons une forte communauté d'emmigrés iraniens. Si guerre il y avait là bas, elle se repercuterait très rapidement sur nos terres.
Avec la phobie (bien comprehensive) du terrorisme islamique, il serait preferable d'y aller doucement.
Quand au fait que l'Iran possede l'arme nucleaire, l'avis du monde , c'est que nous, peuple, on en a pas grand chose à battre.
Donc les differents peuples seraient vraiment très deboussolés si ils en venaient à rentrer en guerre contre ce pays.
Et si ils croient que c'est parce que des missiles sont capables d'atteindre Israel que a va plus nous convaincre, c'est raté.
De plus, il vient de retirer ses troupes (du moins une partie) d'Irak. Ce serait pas très logique qu'ils envoient des hommes en Iran pour la même raison (arme de destruction massive).
Pour Sarko , j'ai déjà beaucoup plus de doutes.
Dans nos pays respectifs, nous avons une forte communauté d'emmigrés iraniens. Si guerre il y avait là bas, elle se repercuterait très rapidement sur nos terres.
Avec la phobie (bien comprehensive) du terrorisme islamique, il serait preferable d'y aller doucement.
Quand au fait que l'Iran possede l'arme nucleaire, l'avis du monde , c'est que nous, peuple, on en a pas grand chose à battre.
Donc les differents peuples seraient vraiment très deboussolés si ils en venaient à rentrer en guerre contre ce pays.
Et si ils croient que c'est parce que des missiles sont capables d'atteindre Israel que a va plus nous convaincre, c'est raté.
De plus, il vient de retirer ses troupes (du moins une partie) d'Irak. Ce serait pas très logique qu'ils envoient des hommes en Iran pour la même raison (arme de destruction massive).
Pour Sarko , j'ai déjà beaucoup plus de doutes.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
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Je me demande si tu n'as pas mis le doigt sur le principal. Je soupçonne aussi les grosses moumoutes du jury Nobel de vouloir pouvoir Obama à l'action décisive. Après tout c'est vrai que des personnalités méritaient plus ce prix que lui (il est le premier à le reconnaître) mais il est le seul à pouvoir éventuellement faire bouger les choses de manière considérable et à l'échelle internationale en apportant une impulsion, un nouvel "air du temps". En faisant ce pari, le jury garde les pieds sur Terre et fait la part belle à la réalité politique plutôt que de faire un énième hommage à tel ou tel opposant politique du tiers monde, hommage qui dans les faits ne fait jamais réellement avancer les choses.mps a écrit :Plus vicieusement, c'est aussi une manière de l'obliger à passer de ses lithanies de bonnes intentions à un début d'action ... que l'on attend toujours.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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