Dassault, EADS et Finmeccanica prêts à coopérer sur un drone de surveillance européen

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Nico37
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Dassault, EADS et Finmeccanica prêts à coopérer sur un drone de surveillance européen

Message non lu par Nico37 » 16 juin 2013, 12:04:12

Dassault, EADS et Finmeccanica prêts à coopérer sur un drone de surveillance européen AFP 16/06

Trois constructeurs aéronautiques européens, Dassault Aviation, EADS et Finmeccanica, ont demandé dimanche à leurs gouvernements de lancer un programme de drone de surveillance pour rattraper d'ici 2020 leurs concurrents israéliens et américains.

Mettant fin à de longues rivalités, le Français, le groupe européen et l'Italien se disent prêts dans un communiqué commun à travailler ensemble sur un drone MALE (moyenne altitude, longue endurance) qui permet de surveiller pendant 24 heures un vaste théâtre d'opération. Ces engins, fabriqués jusqu'à présent par Israël et les Etats-Unis, sont devenus indispensables à la guerre moderne, en Afghanistan comme plus récemment au Mali.

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Florian
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Re: Dassault, EADS et Finmeccanica prêts à coopérer sur un drone de surveillance européen

Message non lu par Florian » 18 juin 2013, 07:37:46

icon_arrow Le protype de drone de combat nEURON en démonstration au Bourget.

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Cette fois ci, ce n'est plus une maquette mais nEUROn en «chair et en os» qui s'expose en première mondiale au Bourget. Le premier démonstrateur technologique de drone de combat européen a interrompu sa campagne d'essais, débutée fin 2012 après ses deux premiers vols réussis pour être au rendez-vous.
L'appareil, aux allures d'ovni, représente la quintessence de la maîtrise des technologies critiques européennes. Il est le fruit d'une coopération réussie entre six industriels: Dassault Aviation, le maître d'œuvre, et ses partenaires, choisis pour leur compétence. nEUROn est le précurseur d'une nouvelle génération ­d'avions de combat sans pilote qui seront utilisés dans les guerres du futur. Les industriels espèrent qu'un programme de drone de combat sera lancé d'ici à fin 2013.
Pour l'heure c'est un autre drone, le Reaper construit par l'américain General Atomics, qui agite les esprits. En pleine baisse des budgets militaires, la France a décidé d'acheter américain en commandant 12 Reaper pour un coût estimé de 670 millions d'euros afin «de sortir de l'impasse opérationnelle et industrielle actuelle pour, enfin, doter la France de drones, pièces maîtresses du renseignement de la guerre de demain», justifie Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. Le Congrès américain doit donner son vert car les deux premiers Reaper seront prélevés sur le quota de l'US Air Force pour être opérationnels au-dessus du Sahel, dès fin 2013. L'opération Serval au Mali a mis en évidence le manque de moyen de l'armée française. «Nous disposons de quatre systèmes de drones qui sont vieillissants. Il s'agit de Harfang francisés par Cassidian à partir d'une plate-forme israélienne», explique le lieutenant-colonel Paupy, commandant de l'escadron drones 1/33 Le Belfort. «Ils ont pu mener des missions de 26 heures d'affilée au Mali. Mais leur conception date des années 90, ils sont surclassés par des matériels plus récents et risquent de multiplier les pannes.»

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