Agitation au Brésil

[Nico37]

" Ci-gît une nation conformiste. Le Brésil s'est réveillé ! " 18.06

Alors que le Brésil a connu, lundi 17 juin, un mouvement de contestation de grande ampleur, nous avons reçu des centaines de témoignages des lecteurs du Monde.fr, habitant sur place et ayant participé aux manifestations aux côtés de centaines de milliers de personnes. Ils décrivent une ambiance pour la plupart du temps " pacifique " et des contestataires " déterminés " à voir émerger " un nouveau pays " .

(...)

[Florian]

:arrow: Au Brésil, c'est «le réveil de la classe moyenne»

Je ne sais pas trop ce qui ce passe là-bas, çà fait plus de 10 ans que je n'y suis pas allé.

[Pascale]

Les pauvres deviennent moins pauvres
les riches deviennent plus riches
la classe moyenne stagne

[freeze]

Bonsoir, ravi de voir les brésiliens s'indigner de la manne financière que nécessite l'organisation de la coupe du monde de foot.

[Funky Monks]

Et on construit un match de foot hors de prix, on prépare des p.... de luxe pour les riches clients occidentaux..

[Nico37]

« Les Brésiliens étaient endormis depuis vingt ans. Ils se réveillent » CORDÉLIA BONAL 19/06

Miguel Lago, jeune cofondateur d'une organisation de mobilisation citoyenne à Rio de Janeiro, explique les raisons du mouvement de contestation.

Miguel Lago est le jeune cofondateur de l’organisation brésilienne «Meu Rio» («mon Rio»), une plateforme collaborative en ligne née il y a un an et demi. Son objectif est de mener des campagnes de mobilisation auprès des habitants de Rio pour impulser des changements concrets de politique publique dans l’Etat. Les 80 000 membres de Meu Rio ont par exemple obtenu le maintien d’une école publique vouée à la destruction, ou bien une modification de la Constitution de l’Etat pour limiter l’accès à des hauts postes publics de personnes déjà condamnées pour corruption.

(...)

[Florian]

[politicien]

Bonjour,

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, confrontée à une fronde sociale historique, a promis vendredi de recevoir «les leaders des manifestations» et d’oeuvrer à un «grand pacte pour améliorer les services publics».

«Je veux répéter que mon gouvernement écoute les voix démocratiques qui réclament le changement», a déclaré Rousseff dans une allocution solennelle à la nation, 24 heures après les manifestations émaillées de violences qui ont déversé 1,2 million de Brésiliens dans les rues, au cours d’une intervention de 10 minutes retransmise par les radios et télévisions du pays.

Mais elle a averti qu’elle ne tolèrerait pas qu’une «minorité violente et autoritaire salisse un mouvement démocratique et pacifique», en détruisant «le patrimoine public et privé». «Je vais inviter les gouverneurs, les maires des principales villes, à former un grand pacte autour de l’amélioration des services publics», a dit la présidente. Elle a cité des transports en commun de qualité à des «tarifs justes», la santé, et l’éducation, en faveur de laquelle elle a réitéré son souhait de consacrer 100% des recettes pétrolières du pays, un projet paralysé par de forts blocages politiques.

La présidente brésilienne a annoncé qu’elle recevrait «les leaders des manifestations pacifiques, les représentants des organisations de jeunes, des syndicats, des mouvements de travailleurs, des associations populaires». «Nous avons besoin de leur contribution (…) de leur énergie et créativité, de leur pari sur l’avenir et de leur capacité à remettre en question les erreurs du passé et du présent», a-t-elle souligné.

Rousseff a estimé que le Brésil avait besoin d’«oxygéner» son «système politique» pour le rendre «plus perméable à l’influence de la société» et de trouver des «moyens plus efficaces pour combattre la corruption».

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Liberation.fr

[Florian]

La réalité est que le Parti des Travailleurs brésilien de Lula est devenu un parti politique brésilien ordinaire, passant des accords avec l'extrême-gauche, le centre et la droite, un parti démagogue et corrompu, et que les classes moyennes brésiliennes n'en peuvent plus de la corruption et de l'incurie ambiante. Dilma Roussef n'en a plus pour long, reste à savoir qui sera le prochain dirigeant qui promettra une république exemplaire.

[pwalagratter]

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff a proposé lundi la convocation d'un "référendum" pour créer une assemblée constituante en faveur d'une "réforme politique" dans le pays confronté à une crise sociale sans précédent. "Je vais appuyer un référendum proposant l'élection d'une constituante exclusive chargée de faire une réforme politique", a déclaré Dilma Rousseff, lors d'une réunion avec gouverneurs et maires du pays.

Et si les bonnes idées venaient d'Amérique du Sud ?

[Florian]

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff a proposé lundi la convocation d'un "référendum" pour créer une assemblée constituante en faveur d'une "réforme politique" dans le pays confronté à une crise sociale sans précédent. "Je vais appuyer un référendum proposant l'élection d'une constituante exclusive chargée de faire une réforme politique", a déclaré Dilma Rousseff, lors d'une réunion avec gouverneurs et maires du pays.

Et si les bonnes idées venaient d'Amérique du Sud ?

Elle ferait mieux de faire un référendum sur le besoin de pendre tous les mafieux du pays. Il est vrai qu'elle et Lula pourraient bien finir pendus dans un tel cas de figure !

[pwalagratter]

L'article ne dit pas combien de gouverneurs et maires du pays ont fini aux urgences pour arrêt cardiaque ou cacahuète mal passée.

[Florian]

En attendant, sa proposition n'a aucun effet et les désordres continuent.

[pwalagratter]

En attendant, sa proposition n'a aucun effet et les désordres continuent

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Brésil : Dilma Rousseff propose un référendum
Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 24 juin 2013 à 22h43 Mis à jour le 24 juin 2013 à 22h43

Laisse lui un peu de temps quand même.

[politicien]

Bonjour,

Baroud d'honneur ou vraie mobilisation ? La "journée nationale de lutte avec grèves et manifestations", convoquée par les centrales syndicales brésiliennes, jeudi 11 juillet, un mois après le début des protestations contre la dégradation des transports publics, de la santé et de l'éducation, peut changer la nature de la crise sociale et politique qui frappe le pays.

"Nous mobilisons nos adhérents", assure une déléguée de la Centrale unique des travailleurs (CUT) devant une banque de l'avenue Paulista, la City de Sao Paulo. La CUT, présidée par un employé de banque, Vagner Freitas, fait campagne contre la terceirização, la précarisation en vogue au Brésil, consistant à transformer le salarié en travailleur autonome et à externaliser un maximum d'emplois.

"Nous allons fermer les magasins", renchérit un représentant du syndicat des employés de commerce de l'Union générale des travailleurs (UGT), dans le vieux centre-ville. Ce dernier soutient à fond les manifestations de juin, appelées par les réseaux sociaux, et pense que c'est maintenant aux syndicats de prendre le relais.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr