Affaire Edward Snowden : il demande l'asile à l'Equateur

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Affaire Edward Snowden : il demande l'asile à l'Equateur

Message non lu par politicien » 07 juin 2015, 15:10:38

Bonjour,
En 2013, le lanceur d'alerte avait révélé le système de surveillance de masse des américains et de leurs alliés, entraînant un scandale mondial et de timides réformes aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Il y a deux ans, le Guardian publiait le premier article d'une longue série révélant les programmes secrets de surveillance de masse mis en place par les Etats-Unis et leurs alliés. Plusieurs médias, dont Le Monde, ont depuis publié de nombreuses informations sur l'ampleur du gigantesque système de surveillance mis en place par les « five eyes » (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande), sans véritable contrôle.

En enregistrant et en stockant les métadonnées téléphoniques et de navigation Web de millions d'internautes, les agences de renseignement ont mis en place un dispositif d'une ampleur inédite dans l'histoire de l'humanité. Deux ans après, l'onde de choc de ces révélations continue d'entraîner des conséquences concrètes. Mais au nom de la lutte contre le terrorisme, la surveillance de masse s'est aussi renforcée dans de nombreux pays.

(...)

De timides réformes aux Etat-Unis et au Royaume-Uni
C'est une conséquence directe des révélations permises par Edward Snowden : plusieurs pays, Etats-Unis en tête, ont entrepris des réformes – essentiellement symboliques – de leurs systèmes de collecte et de stockage de données. Début juin, le Congrès américain a validé le USA Freedom Act, un texte de compromis qui limite la manière dont l'Agence nationale de sécurité (NSA) peut enregistrer les métadonnées téléphoniques (qui appelle qui, quand, depuis où…) sur le sol américain.

La NSA s'appuyait jusque-là sur une disposition du Patriot Act, la loi de référence de la lutte antiterroriste américaine, pour collecter l'intégralité de ces métadonnées avec le blanc-seing d'un tribunal secret. Les services secrets (NSA mais aussi FBI) devront désormais faire des demandes ciblées et justifiées pour obtenir l'accès à ces données, y compris en temps réel. Cette avancée pour les libertés publiques n'a cependant pu recueillir les voix du Congrès qu'en contrepartie d'une reconduction d'autres dispositions controversées du Patrio Act – et cette première réforme ne change rien pour la surveillance de masse du Web pratiquée par la NSA en dehors des Etats-Unis.

Au Royaume-Uni, le Parlement a fait voter un texte encadrant les pratiques de ses propres services secrets, le GCHQ, le principal allié de la NSA. Jugé illégal par la justice britannique, le système de collecte a été légalisé a posteriori avec un encadrement minimal.

(...)

Des changements techniques chez les géants du Net
Directement mis en cause par les révélations sur le programme Prism, grâce auquel la NSA se vante d'avoir un accès illimité aux données des internautes du monde entier stockées par Gmail, Facebook ou Yahoo!, la plupart des géants du Web ont mis en place des contre-mesures techniques et se sont défendues de toute collaboration de masse avec l'agence américaine.
A la suite d'autres révélations concernant les programmes Upstream de la NSA – l'espionnage des câbles sous-marins qui transmettent les données – de nombreux géants du Web ont mis en place de nouveaux outils de chiffrement pour leurs utilisateurs. Google ou Apple ont ainsi renforcé les protections de leurs services, tout comme WhatsApp ou Facebook.
Ces mesures ont été vivement critiquées par les gouvernements américains et britanniques, le premier ministre David Cameron menaçant même de rendre illégales les pratiques de chiffrement dont les auteurs ne fourniraient pas les clefs aux services de renseignement – un projet techniquement et politiquement peu crédible.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
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