Les élections législatives, organisées dimanche 27 octobre en Argentine, sont décisives pour la présidente Cristina Kirchner, qui pourrait perdre la majorité au Parlement. Le scrutin porte sur le renouvellement de la moitié de la Chambre des députés et du tiers du Sénat.
Au pouvoir depuis 2007, où elle a succédé à son mari, Nestor Kirchner (2003-2007, mort en octobre 2010), et après avoir été réélue haut la main en 2011, avec 54% des suffrages, la présidente péroniste devrait alors renoncer à réformer la Constitution afin de pouvoir briguer un troisième mandat consécutif, en 2015. La campagne électorale a été marquée par l'hospitalisation de Mme Kirchner, 60 ans, opérée à la suite d'un traumatisme crânien consécutif à une chute. Sortie de l'hôpital le 13 octobre, la présidente doit observer "un repos strict de trente jours et une interdiction de voyager en avion". Le vice-président, Amado Boudou, exerce la fonction de président par intérim.
Pour le politologue Ignacio Labaqui, "la perte de contrôle législatif ne devrait pas remettre en cause la gouvernabilité. Le kirchnérisme sera plus faible, mais Cristina Kirchner bénéficie toujours de 35% de popularité". A la veille des législatives, le gouvernement s'est empressé de faire voter des mesures économiques d'exception et le budget 2014.
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Législatives argentines : Cristina Kirchner menacée d’un vote sanction
Législatives argentines : Cristina Kirchner menacée d’un vote sanction
Re: Législatives argentines : Cristina Kirchner menacée d’un vote sanction
Le parti de la présidente péroniste Cristina Kirchner a subi un dur revers dans les cinq provinces les plus importantes du pays et dans la capitale, lors des élections législatives partielles qui se sont déroulées dimanche 27 octobre en Argentine.
Après dix ans au pouvoir, le Front pour la victoire (FPV), la coalition présidentielle, conserve toutefois une majorité relative au Parlement et reste la première force politique du pays. Le scrutin, qui portait sur le renouvellement de la moitié de la Chambre des députés et du tiers du Sénat, marque le début de la course présidentielle en 2015. La Constitution ne permet pas à Mme Kirchner de briguer un troisième mandat consécutif.
La défaite la plus cuisante a été dans la province de Buenos Aires, fief électoral du pouvoir qui représente 40 % de l'électorat. A la tête du Front rénovateur, créé il y a seulement quelques mois, le péroniste dissident, Sergio Massa, a devancé le candidat du FPV, Martin Insaurralde, de douze points.
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