Clinton vs Bush? Une affaire de familles

[politicien]

Bonjour,

Le phénomène n'est pas nouveau aux Etats-Unis où les exemples de dynasties politiques, au Congrès en particulier, sont légion. Le clan Kennedy, le plus célèbre d'entre tous, a fait l'objet d'innombrables livres. Mais si «Hillary» ou «Jeb» l'emportait lors de la prochaine élection présidentielle, la démocratie américaine écrirait un chapitre inédit.

Les chiffres laissent sans voix: l'arrivée à la Maison-Blanche en 2017 de Jeb Bush (fils et frère de président) ou d'Hillary Clinton (femme de président), signifierait que, depuis 1989, deux familles auraient à elles seules accaparé le pouvoir exécutif pendant 24 années sur 32, avec Barack Obama comme seule parenthèse.

Une route encore longue
La route vers l'élection du 8 novembre 2016 est bien sûr encore longue et les jeux loin d'être faits: si la primaire démocrate semble tendre les bras à Hillary Clinton qui a fait le vide autour d'elle, la lutte s'annonce beaucoup plus âpre pour Jeb Bush du côté républicain.

Mais le débat est là. Interrogée sur le sujet début juillet, l'ex-First Lady, qui connaît par coeur la Maison-Blanche où elle a vécu de 1993 à 2001 avec Bill Clinton, avait écarté l'idée que cette monotone succession de noms dans le Bureau ovale puisse être un mauvais signe pour la démocratie américaine.

«Nous avons eu deux Roosevelt, deux Adams. Peut-être que certaines familles ont simplement un sens de l'engagement ou une prédisposition à se lancer en politique?», avait-elle avancé.

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Mais cette vision des choses ne fait pas l'unanimité. Pour Rob Goodman, chercheur en sciences politiques à l'Université de Columbia à New York, c'est d'abord «une mauvaise nouvelle». La puissance de ces dynasties politiques, qui s'appuient sur un nom mais aussi sur un puissant réseau de donateurs, va à l'encontre d'une certaine «souplesse de la démocratie, l'idée que la prochaine génération de dirigeants peut surgir de n'importe où».

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L'intégralité de cet article à lire sur 24Heures.ch

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

"Mais cette vision des choses ne fait pas l'unanimité. Pour Rob Goodman, chercheur en sciences politiques à l'Université de Columbia à New York, c'est d'abord «une mauvaise nouvelle»."

Et ces gens-là se foutent de la g..... des africains dictateurs de père en fils ? Au final, nos Le Pen sont des petits joueurs.

[wesker]

Est ce une démonstration de la méritocratie que vantent régulièrement les libéraux pour encourager les gens à travailler plus, à s'investir dans les entreprises ?

[politicien]

Bonjour,

Jeb Bush, fils et frère de présidents américains et lui-même candidat potentiel à la Maison blanche a démissionné de tous les conseils d'administration auxquels il appartenait en vue de l'élection de 2016, a révélé jeudi le Washington Post. Mettre fin à ces collaborations «fait partie du processus qu'il poursuit alors qu'il consacre progressivement son attention à une potentielle course à la présidentielle», a déclaré Kristy Campbell, la porte-parole de Jeb Bush, au journal.

Tester l'enthousiasme de la base républicaine
«C'est une étape naturelle de plus», a-t-elle ajouté. Le 16 décembre, Jeb Bush, qui a 61 ans, avait pris ses rivaux de court en annonçant qu'il se lançait dans la course à la présidence.

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L'intégralité de cet article à lire sur 20Minutes.fr

[Nico37]

Oligarchie :

[johanono]

"Les chiffres laissent sans voix: l'arrivée à la Maison-Blanche en 2017 de Jeb Bush (fils et frère de président) ou d'Hillary Clinton (femme de président), signifierait que, depuis 1989, deux familles auraient à elles seules accaparé le pouvoir exécutif pendant 24 années sur 32, avec Barack Obama comme seule parenthèse."

Et encore, on aurait pu avoir pire... Rappelons en effet qu'en 2008, Obama a remporté les primaires démocrates contre Hillary Clinton. Si Hillary Clinton avait gagné ces primaires puis remporté l'élection présidentielle, on aurait pu avoir, successivement, comme présidents américains : George Bush père, puis Bill Clinton, puis George Bush fils, puis Hillary Clinton, avant peut-être Jeb Bush... Finalement, Obama a un peu rompu cette singulière alternance...

[wesker]

Exactement

Voilà un pays qui se targue, régulièrement d'être le pays symbole de la liberté et de la démocratie, la question, plus largement qui se pose reste de savoir si, effectivement, le droit de vote est suffisamment pour qu'un système puisse être qualifié de démocratique ?

Les Clinton et les Bush, comme précédemment les Kennedy ou les Lincoln son de grandes familles politiques, mais est ce que ces responsabilités incombent aux grands noms d'une famille ou doivent elles refléter la possibilité, pour les citoyens de choisir et élire leurs représentants ?

[johanono]

Le parallèle effectué plus haut avec les dictateurs africains est totalement inapproprié. Aux États-Unis, les présidents dont on parle ont tous été élus au suffrage universel (même s'il y a eu des bizarreries lors de la première élection de George Bush fils). Ce ne sont pas des gens qui, comme les rois ou les dictateurs africains, se transmettent le pouvoir de père en fils. Cela fait quand même une sacrée différence.

[freeze]

Bof
Pas une grande différence a mes yeux
Tu connais la différence entre démocratie et dictature j'en suis certain.....

[wesker]

Johanono tu sembles définir la démocratie en la réduisant au droit de vote....Pourtant, si ce dernier n'est pas pris en compte ni ne permets d'influer sur les politiques conduites il est difficile, alors d'évoquer une démocratie où le peuple, détenteur de la légitimité, de la souveraineté se doit d'être pris en compte.

Tu évoques le suffrage universel, aux Etats Unis, omettant de dire, d'une part que ce n'est pas un suffrage universel direct, les citoyens n'élisent pas le Président, et d'autre part que l'influence des territoires étant tributaire de la densité de population, réalisable aux Etats Unis en raison d'une unité linguistique, cultruelle et de la constitution d'une nation, en dépit du nombre d'Etats, mais transposer ce modèle à des pays aussi divers que ceux de l'Europe n'a que peu de chance de respecter la démocratie.

[Jean]

D'où la nécessité de casser le modèle du politicien professionnel en limitant à deux le nombres de mandats successifs voire en imposant une période de quinze ans entre deux candidatures.

Une telle disposition permettrait le renouvellement de nos dirigeants et éviterait les candidatures récurrentes.

Mais voilà pour la voter il faut que les politiciens acceptent de perdre leur sinécure.

Autant dire que c'est sans espoir.

[wesker]

Jean la limitation du nombre de mandat n'aboutit qu'à favoriser le renouvellement, mais n'invite aucunement à rompre avec le logiciel politicien.

En revanche, il est vrai que cela inciterait les politiciens à former des successeurs plutôt qu'à rester en poste jusqu'à 90 ans. Et dans cet esprit tu seras favorable à la suppression du Sénat et du conseil économique et social qui peut, parfaitement être fusionné avec la commission des finances de l'assemblée nationale.

Aux Etats Unis, ce sont les grands électeurs qui désignent le Président de la République, prévue par des primaires internes aux grandes formations politiques. Le nombre de ces grands électeurs étant tributaires des densités de population, ces grands électeurs étant financés par des entreprises privées servent ils davantage leurs bienfaiteurs ou leurs électeurs ? C'est là une interrogation légitime qui peut se poser dans un tel système "démocratique". J'ajoute, pour en terminer, que ce système de désignation me paraît, à tort ou à raison, porteur de conflits d'intérêts quand les citoyens seraient en droit d'attendre une réelle prise en compte de la situation du district qui, localement peut rencontrer telle ou telle difficultés qui ne remontent pas, parfois jusqu'au plus haut sommet de l'Etat.

Ce n'est pas pour rien qu'ils s'en remettent davantage à Dieu qu'à l'Etat qui est si lointain et qui ne peut entendre les situations spécifiques locales dans tel ou tel district et face à laquelle les grands électeurs n'ont, parfois que faire compte tenu de l'étendu du territoire et des distorsions de densité de population. Tu comprend ?

[Nombrilist]

Johanono, dans une véritable démocratie, ce genre de népotisme aurait un million de fois moins de chance d'arriver que de trouver tous les bons numéros du loto de l'euromillion.

[politicien]

Bonjour,

La seconde campagne présidentielle d'Hillary Clinton est en marche, avec un lancement ce week-end, selon plusieurs médias, et pour cette nouvelle candidature la démocrate tentera de briser le carcan qui avait gêné sa campagne de 2008, misant sur l'humilité. Des médias américains, dont le Washington Post, ont rapporté vendredi que l'ex-secrétaire d'État, 67 ans, devrait franchir le pas dimanche, d'abord sur les réseaux sociaux, avant de se rendre dans l'Iowa, État incontournable des primaires qui commenceront début 2016. La présidentielle aura lieu en novembre 2016.

Les équipes d'Hillary Clinton, archi-favorite des sondages des primaires, devraient s'atteler à façonner une image plus humble de la démocrate, préférant par exemple des formats de réunions publiques décrits comme plus intimes. "Il est important, et Hillary le pense aussi, qu'elle y aille comme si elle n'avait jamais été candidate à rien avant, et qu'elle établisse une connexion avec les électeurs", a dit Bill Clinton au magazine Town and Country, confirmant le secret de Polichinelle de sa campagne. L'ancien président promet d'ailleurs de n'être qu'un "conseiller des coulisses". Une humilité d'autant plus nécessaire qu'Hillary Clinton n'a jusqu'à présent pas complètement répondu aux questions sur son usage exclusif d'une messagerie privée lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine, de 2009 à 2013. Les républicains l'accusent aussi de conflits d'intérêts, au regard de dons étrangers à la Fondation Clinton.

"Allez, les filles"
Mais, après des mois de préparatifs, Hillary Clinton a vraisemblablement tiré les leçons de sa défaite de 2008. "Les grand-mères savent mieux que les autres"... "Allez, les filles"... Lorsqu'elle tweete, Hillary Clinton dénonce le sexisme des républicains du Congrès, encourage les jeunes filles à se lancer en informatique et assume son nouveau rôle de grand-mère. Contraste avec 2008 : les Américains "ne veulent pas de quelqu'un qui serait leur première maman", conseillait à l'époque son stratège Mark Penn dans un mémo. "En 2008, elle avait essayé de se positionner grosso modo comme Margaret Thatcher, comme quelqu'un de fort, mais qui ne parlait pas consciemment de son sexe comme avantage politique", dit Lara Brown, directrice du programme de management politique à l'université George Washington. "Elle et son équipe ont tiré la leçon de 2008 et compris qu'être la première, c'est quelque chose de très puissant."

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

[politicien]

Hillary Clinton annonce sa candidature à la présidentielle