La rencontre controversée de quatre parlementaires français avec Bachar El-Assad

[karoline]

L'avenir nous montrera s'ils ont eu raison ou tort, ou que c'était sans intérêt. Mais l'Etat n'a pas à donner son avis surtout, cette réaction de leur part m'inquiète bien plus, la France devient de moins en moins "sociale"........

[Nombrilist]

Un député n'a pas à pactiser avec l'ennemi en douce. C'est de la haute trahison. Surtout que si ils l'ont fait en douce, ce n'est pas pour parler guerre et paix, mais pour parler pognon, bien évidemment.

[Baltorupec]

C'est vrai que si je suis contre l'affrontement à tout prix avec B.El Assad, j'ai toujours un certains mépris pour les indisciplinés.

[karoline]

Un député n'a pas à pactiser avec l'ennemi en douce. C'est de la haute trahison. Surtout que si ils l'ont fait en douce, ce n'est pas pour parler guerre et paix, mais pour parler pognon, bien évidemment.

Même si tu as raison, nous ne vivons pas (encore) une dictature, le fait d'avoir un poste de ministre ne donne pas le droit de donner son avis sur les actions personnelles de quelques députés.

[Nombrilist]

Une démocratie ne consiste pas à faire n'importe quoi. Ce genre d'action pourrait très bien mettre la France en danger. Imaginez deux minutes que ces députés soient des traîtres à leur patrie et divulguent des informations confidentielles à El Assad ? Je trouve que ça manque de sanctions tout cela.

[freeze]

ils font ce qu'ils veulent même si je ne suis pas d'accord avec eux sur la manière
ils doivent des comptes a leurs électeurs c'est tout .....

[Nombrilist]

Je vous trouve bien inconscients. La démocratie, ce n'est pas permettre à tout le monde de faire n'importe quoi.

"ils doivent des comptes a leurs électeurs c'est tout"

Ce sont des élus nationaux. Ils doivent donc rendre des comptes à tout le pays. Mais sur ce sujet, personne ne leur demandera de le faire, comme 99.99% de ce qu'ils font.

[freeze]

que le parlement se prononce alors sur cette question ........
a la rigueur ...............

[mordred]

Il n'a jamais été question de rejeter Monsieur Staline quand il a été envahi par l'Allemagne. Même si ce même Staline a fait fusiller au grand jour pas mal de cadres de l'URSS; et qu'il s'est allié avec le triste sire de Berlin.
Face au pire, il faut composer. C'est malheureusement comme cela.

[politicien]

Bonjour,

L'ex-ministre Rachida Dati (UMP) estime qu'"il faut réfléchir" à un rétablissement des contacts avec le président syrien Bachar el-Assad, vu l'impasse dans laquelle se trouve la Syrie, ravagée par une guerre civile sanglante. Dans Le Parisien-Dimanche, l'eurodéputée juge que la visite très contestée de quatre parlementaires français à Damas "aura eu au moins le mérite de poser cette question sensible" d'un dialogue renoué avec Assad, "sans accepter une quelconque complaisance vis-à-vis de lui". "Le résultat est là", poursuit celle qui fut garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy. "Quatre ans après le début du conflit, Daesh [le groupe État islamique] s'est installé et progresse de jour en jour."

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

On est pote avec Poutine et on a pardonné à Saddam Hussein en 1991. Alors on peut bien inviter Assad au Fouquet's. Plus sérieusement, ici, Dati est dans son rôle de poser la question. On peut aussi lui répondre d'aller se faire cuire un œuf. Pour moi, il est hors de question de renouer le contact avec un monstre à visage d'homme.

[politicien]

Bonjour,

Le Point.fr : Vous avez rencontré le premier secrétaire du Parti socialiste ce mardi matin. Finalement, il n'est plus question de vous sanctionner...

Gérard Bapt : La conversation avec Jean-Christophe Cambadélis a été tout à fait calme et amicale. Il m'a expliqué qu'il y avait eu beaucoup d'interprétations autour de ce voyage à Damas et m'a proposé de m'en expliquer devant une haute autorité qui est, en fait, chargé de lui donner un avis. Je n'ai pas encore de date d'audition. J'attends des propositions. Avec Bruno Le Roux, le président du groupe PS, et Claude Bartolonne, le président de l'Assemblée nationale, nous sommes convenus de dissoudre le groupe d'amitié franco-syrien que je présidais.

Pourquoi avez-vous accepté ce déplacement ?
Il s'agissait d'un voyage à titre privé. Je ne me suis pas rendu à Damas avec l'étiquette de président du groupe d'amitié franco-syrien. J'avais posé des conditions strictes : aucune rencontre avec Bachar el-Assad ni avec les gens de la sécurité ou de l'armée. Et nous ne devions donner aucune publicité à ce voyage. Bref, aucun contact avec des gens en rapport avec les massacres. Or mes collègues députés, arrivés la veille, se sont laissés convaincre de rencontrer Assad. Quand je suis arrivé, mardi avec Jacques Myard, il a sauté sur l'occasion. C'est sa nature, il veut toujours trop en faire ! Moi, j'ai refusé et je suis resté à l'hôtel.

Quel était le but de ce voyage ?
Nous étions sollicités depuis septembre par les parents d'élèves du lycée français de Damas. Le gouvernement ayant rompu tous liens avec le régime, c'est le Sénat, sur sa réserve parlementaire, qui a soutenu ce lycée. Le groupe d'amitié a reçu également, à Paris, la visite d'un député chrétien d'Alep, l'évêque orthodoxe de Homs, le curé de Maloula. Tous nous demandaient de venir car, nous disaient-ils, "le peuple syrien ne comprenait pas que la France les abandonne". Je souhaitais également voir ce qui se passait du côté du gouvernement. C'est à ce titre que j'ai rencontré, à Damas, le président de l'Assemblée, un sunnite, et le ministre des Affaires étrangères, un sunnite également. Sur place, nous avons rencontré les deux patriarches chrétiens et le grand mufti, qui nous ont fait un exposé commun. Là-bas, la cohabitation entre ces religions paraît paisible. Nous avons visité l'hôpital universitaire et nous avons rencontré des personnes de l'action sociale syrienne, des bénévoles humanitaires.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

[Raphaëlle]

Jacques Myard s'exprime actuellement sur radio courtoisie 95.6. Passionnant.

[johanono]

Pour Fabius, négocier avec Assad serait un cadeau scandaleux à l'Etat islamique

Donc le gouvernement ne veut pas changer (du moins pas officiellement) la position de la France à l'égard d'Assad. L'hypocrisie risque donc de perdurer encore un moment.

[Nombrilist]

Les USA ont décidé de renouer le dialogue. On ne devrait pas tarder à suivre. Si ce n'est pas déjà fait.