La rencontre controversée de quatre parlementaires français avec Bachar El-Assad

[signora]

""Quatre élus français ont été reçus à Damas, de façon non officielle, par le président Bachar Al-Assad.
François Hollande, Manuel Valls, mais aussi Nicolas Sarkozy ou Claude Bartolone ont condamné cette rencontre.
Deux des quatre élus ont justifié leur voyage par la nécessité de reprendre le dialogue.""

http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html

Unité Nationale DG pour les condamner ... enfin des "grosses pointures"

@nombrilist
C'est difficile de faire un fil pour : devaient ils y aller ? un autre pour, pourquoi y sont ils allés ? Et après, ont ils eu raison de rencontrer BEA
Si oui, pourquoi ? si non, pourquoi ?
Nos arguments sont les réponses à leur voyage. Sauf à considérer qu'un député n'a aucun droit si ce n'est celui d'être aux ordres de son parti...

[Nombrilist]

A la question "pourquoi y sont-ils allés", personne ne le saura vraiment jamais, vu que je doute que les échanges aient été enregistrés. Donc, difficile de débattre là-dessus. Pour moi, ils sont allés protéger leurs intérêts ou les intérêts de quelqu'un en service commandé. Et à la question "est-il souhaitable pour un pays de dialoguer avec son ennemi", je pense qu'on ne trouvera pas grand monde sur ce forum pour dire non.

[Ramdams]

Je dis qu'il ne faut pas tout mélanger dans le cadre de ce débat que l'on a sur ce fil. La question posée est: des parlementaires peuvent-ils de leur propre chef aller converser de ce qu'ils veulent sans avoir de compte à rendre à personne avec des gens considérés comme des ennemis par la France ?

Cette hostilité n'est pas réciproque, la Syrie n'a aucune intention belliqueuse contre la France. Les relations entre les deux États sont froides mais pas violentes. Assad n'est pas un ami de la France mais ce n'est pas davantage un ennemi.

Les députés ont eu raison de s'entretenir avec Assad pour lui rappeler que les positions du gouvernement n'engagent que le gouvernement.

[Baltorupec]

Il est de toute façon utopique de penser que quelque chose se fera sans Bachar El Assad pour l'instant en Syrie. Le premier besoin de la Syrie AMHA c'est la paix. Je pense qu'il serait temps de rompre avec la tradition interventionniste dans les affaires internes des pays.

[Clavier56]

Ils ont réussi à faire parler d'eux ! C'est tout bénef

[les orteils]

A part effectivement défendre quelques intérêts obscurs, je ne vois pas trop ce qu'ils vont y faire. Ont-ils le droit de faire ce qu'ils veulent avec notre argent ? Si le financement est officiel, leur démarche en a également le caractère : ce sont des parlementaires français automissionnés. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils brouillent les cartes, mais le point de vue de la France n'est pas plus clair : les adversaires d'Assad sont pires que lui.

[Nombrilist]

Je dis qu'il ne faut pas tout mélanger dans le cadre de ce débat que l'on a sur ce fil. La question posée est: des parlementaires peuvent-ils de leur propre chef aller converser de ce qu'ils veulent sans avoir de compte à rendre à personne avec des gens considérés comme des ennemis par la France ?

Cette hostilité n'est pas réciproque, la Syrie n'a aucune intention belliqueuse contre la France. Les relations entre les deux États sont froides mais pas violentes. Assad n'est pas un ami de la France mais ce n'est pas davantage un ennemi.

Les députés ont eu raison de s'entretenir avec Assad pour lui rappeler que les positions du gouvernement n'engagent que le gouvernement.

Les prises de position diplomatiques du gouvernement engagent la France. Quand la France fait la guerre à la Lybie, c'est tout le pays qui est engagé, et pas uniquement Fillon et Sarkozy. Quand on aide les insurgés syriens qui font la guerre à El Assad, ça s'appelle devenir un allié des insurgés et donc un ennemi d'El Assad.

[signora]

"Quand on aide les insurgés syriens qui font la guerre à El Assad, ça s'appelle devenir un allié des insurgés et donc un ennemi d'El Assad."

non pas ennemi ...
soutenir les plus faibles, nous fait il haïr les plus forts ?
de toutes façons nous aurons besoin de lui ! malheureusement ...

[Nombrilist]

"non pas ennemi..."

Ben si. Si tu donnes un poing américain à un mec qui veut ma peau pour me le coller dans la figure, je te jure que je te considère comme mon ennemi ^^.

[Narbonne]

Cela n'a rien à voir avec les frondeurs. C'est de la politique internationale qui est en jeu. On ne plaisante sur ce sujet.

[Baltorupec]

"Quand on aide les insurgés syriens qui font la guerre à El Assad, ça s'appelle devenir un allié des insurgés et donc un ennemi d'El Assad."

non pas ennemi ...
soutenir les plus faibles, nous fait il haïr les plus forts ?
de toutes façons nous aurons besoin de lui ! malheureusement ...

La situation a changé depuis les débuts de l'insurrection. Aujourd'hui, la plupart des groupes républicains se sont fait écrasés par les fous du Daech. Bachar-El-Assad n'est pas un mec seul dans sa tour d'ivoire, si il est au pouvoir, c'est qu'il est soutenu par une partie de la population. Nous avons un ennemis communs, très dangereux : Daech.

[politicien]

Bonjour,

Le patron des socialistes l'avait annoncé. Gérard Bapt est convoqué mardi 3 mars à 16 heures au siège du PS, rue de Solférino, pour s'être rendu en Syrie avec trois autres parlementaires. Jean-Christophe Cambadélis avait indiqué, dès jeudi, qu'il allait prendre des sanctions contre le député socialiste bien qu'il n'ait pas lui-même rencontré Bachar el-Assad. Sur RTL, le premier secrétaire du PS a condamné "totalement" cette initiative. "Bachar n'est pas un dictateur autoritaire, c'est un boucher", a-t-il dit. "J'ai écrit à Gérard Bapt, je le convoquerai et je prendrai des sanctions", avait prévenu le député de Paris à propos de celui de Haute-Garonne.

"Personne n'a été avisé au Parti socialiste, au groupe SRC pas plus qu'à l'Assemblée nationale, de son voyage. Donc, aucun feu vert n'a été donné à ce voyage libano-syrien", a souligné Jean-Christophe Cambadélis. "Nul parlementaire, a-t-il ajouté, ne peut, de son propre chef, rétablir des relations diplomatiques avec un dictateur qui a gazé son peuple. Ceci, alors que la France a rompu les relations diplomatiques et fermé son ambassade à Damas. Il y va de la crédibilité de la parole de la France." "Ni sur la forme ni sur le fond, cette initiative n'est légitime", poursuit Jean-Christophe Cambadélis.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

[Raphaëlle]

Matamore-Valls a parlé du "boucher Assad". Probable que lui soit simplement bouché.
Quid de Porochenko qui fait bombarder son peuple ?

Et bravo au courageux et très intelligent Jacques Myard qui brave la doxa.

[Baltorupec]

La confrontation avec un dictateur est il le meilleur moyen de faire tomber une dictature ? Je ne sais pas.

[Clavier56]

Myard est si petit et insignifiant qu'il lui fallait bien inventer ce trip pour exister ....