Malheur aux gouvernements honnêtes !

[Nombrilist]

"Il y à aussi les dettes que le gouvernement Français à contracté pour prêter au gouvernement Grec, si Athènes ne paye pas, c'est vous et moi qui allons payer."

L'esclavagisme économique, sans moi.

"Il y à aussi les dettes que le gouvernement Français à contracté pour prêter au gouvernement Grec, si Athènes ne paye pas, c'est vous et moi qui allons payer."

Sans aucun regret.

[Jeff Van Planet]

La dette grecque est surtout détenue par le FMI et les institutions européennes. Les banques privées ont depuis longtemps refourgué leurs obligations grecques à la BCE. A la limite, ce sont surtout les banques grecques qui sont les plus exposées à un défaut grec… C'est la raison pour laquelle les marchés réagissent peu à la crise grecque.

En revanche, si la Grèce fait défaut, la BCE va enregistrer des pertes, ce qui lui est interdit. Il faudra donc, soit modifier les règles comptables de la BCE, soit que les états des pays membres de la zone euro recapitalisent la BCE.

En ce qui concerne les banques et autres compagnies d'assurance, c'est vrai, mais il y à aussi les gouvernements qui possèdent encore un bonne partie des dette grecques, le gouvernement français aussi, qu'en faites-vous?

[albert]

La dette grecque est surtout détenue par le FMI et les institutions européennes. Les banques privées ont depuis longtemps refourgué leurs obligations grecques à la BCE. A la limite, ce sont surtout les banques grecques qui sont les plus exposées à un défaut grec… C'est la raison pour laquelle les marchés réagissent peu à la crise grecque.

En revanche, si la Grèce fait défaut, la BCE va enregistrer des pertes, ce qui lui est interdit. Il faudra donc, soit modifier les règles comptables de la BCE, soit que les états des pays membres de la zone euro recapitalisent la BCE.

En ce qui concerne les banques et autres compagnies d'assurance, c'est vrai, mais il y à aussi les gouvernements qui possèdent encore un bonne partie des dette grecques, le gouvernement français aussi, qu'en faites-vous?

Si la Grèce se résigne à faire défaut et à sortir de l’euro - ce qui n’est pas ce qu’elle voulait faire -, c’est parce que ses créanciers ne lui ont pas laissé le choix. Tsipras essaie depuis deux mois d’obtenir un accord, il a fait des propositions mais il s’est heurté à un mur. Il semble que l’Eurogroupe préfère un défaut et un Grexit plutôt que d’accepter que le gouvernement grec puisse appliquer une politique (celle démocratiquement décidée par le peuple grec) différente de celle que l’UE veut lui dicter et qui depuis 5 ans ne donne que des mauvais résultats. Tant pis pour eux. Et tant pis pour nous d’avoir voté pour ces gros nuls.

[Jeff Van Planet]

Cet argument démocratique n'est pas valable pour une bonne raison: les gouvernement qui se sont endettés pour prêter aux grecs, ne veulent pas que leurs peuples se retrouvent endetter à la place des Hellènes.

La dernière phrase: "tant pis pour nous d’avoir voté pour ces gros nuls." ça veut dire qu'Albert est officiellement prêt à accepter que les Grecs décident unilatéralement que nous allons payer à leur place? Voilà la tête de la démocratie!

[albert]

Cet argument démocratique n'est pas valable pour une bonne raison: les gouvernement qui se sont endettés pour prêter aux grecs, ne veulent pas que leurs peuples se retrouvent endetter à la place des Hellènes.

La dernière phrase: "tant pis pour nous d’avoir voté pour ces gros nuls." ça veut dire qu'Albert est officiellement prêt à accepter que les Grecs décident unilatéralement que nous allons payer à leur place? Voilà la tête de la démocratie!

Ils n'ont pas décidé unilatéralement, comme je vous l'ai déjà dit ils étaient preneurs d'un accord, mais ils sont dans l'impossibilité de rembourser. Et c'est l'UE, en les asphyxiant financièrement et en ayant des exigences politiques qui s'apparentent à une ingérence dans la politique intérieure grecque, qui en est responsable.
Dans le domaine privé aussi, cela arrive qu'un emprunteur soit en faillite, et dans ce cas ses créanciers doivent abandonner leurs créances. C'est la vie...

[Jeff Van Planet]

Oui il étaient preneurs d'un accord qui, en termes très triviaux, leurs faisaient gagner du temps. Ce qui est une requête tout à fait recevable. Mais ne pas payer, ça c'est irrecevable, et j'y reviendrai dans le paragraphe suivant.

Cette théorie de l'ingérence est fausse pour une raison toute simple: les grecs ont bien sus trouver le chemin de Bruxelles pour demander de l'aide, aucun fonctionnaire ou élu européen n'est aller kalachnikov à la main les forcer à prendre une aide européenne sans qu'il n'aient rien demander.
Ca me fait penser à un comportement de gosse qui demande à ses parents de leur prendre un apparte dans une grande ville afin qu'il aillent en fac de médecine, ces enfants commencent en octobre et au mois de janvier, il décident d'arrêter.

[Baltorupec]

Cet argument démocratique n'est pas valable pour une bonne raison: les gouvernement qui se sont endettés pour prêter aux grecs, ne veulent pas que leurs peuples se retrouvent endetter à la place des Hellènes.

La dernière phrase: "tant pis pour nous d’avoir voté pour ces gros nuls." ça veut dire qu'Albert est officiellement prêt à accepter que les Grecs décident unilatéralement que nous allons payer à leur place? Voilà la tête de la démocratie!

Tiens c'est drôle pour quelqu'un qui fustige l'intervention étatique de défendre autant l'intervention des états. En bref vous êtes contre l'intevrention de l'état mais pour l'intervention de l'état ?

De toute façon les grecs ne peuvent pas rembourser. S'entêter fait perdre le temps de tout le monde, Grecs et autres y compris.

[albert]

Il faut observer que les négociations achoppent sur des points sans impact budgétaire direct (comme la réforme du marché du travail), il s'agit donc d'un conflit de nature idéologique. L'UE ne devrait pas s’immiscer dans la politique intérieure de la Grèce. Que les créanciers exigent des résultats permettant au pays d'améliorer sa solvabilité, cela peut à la limite se justifier, mais ils n'ont pas à dicter quelle politique le gouvernement grec doit mener pour parvenir à ces résultats. Cette attitude est foncièrement antidémocratique.

[Jeff Van Planet]

ALbert, il y à une grosse différence de vision sur ce thème entre vous et moi. Vous dites, et répétez que l'UE intervient, mais comme je vous l'ai dit, je n'ai pas vu de chars UE rentrer dans Athènes et y installer des Komandaturs. C'est bien les grecs qui ont pris l'avion et ont demandé à la méchante UE de l'aide.
Arrêtez de parler de démocratie, ça n'à rien à voir avec le sujet et ce n'est pas très sérieux.

[albert]

ALbert, il y à une grosse différence de vision sur ce thème entre vous et moi.

+10000000000 !!!!!

[Jeff Van Planet]

Je peux développer cette phrase si vous le voulez: vous êtes dans le dogme mélanger au complexe de jeanmoulin et parlez de l'EU comme d'un occupant qui, quoi qu'il arrive sera toujours pour vous un infidèle. Pour moi les grecs sont ces voisins alcooliques qui demandent 'encore une fois) de l'argent, je leurs réponds, que je peux leur prêter mais seulement si cette argent sert à payer la cantine des gosses, le voisin ne payent pas la cantine et dit en riant qu'il ne payera pas.

Voilà en métaphore.

[Nombrilist]

Dans ton histoire, on a mis Pernault-Ricard à la tête de la BCE.

[Baltorupec]

Je peux développer cette phrase si vous le voulez: vous êtes dans le dogme mélanger au complexe de jeanmoulin et parlez de l'EU comme d'un occupant qui, quoi qu'il arrive sera toujours pour vous un infidèle. Pour moi les grecs sont ces voisins alcooliques qui demandent 'encore une fois) de l'argent, je leurs réponds, que je peux leur prêter mais seulement si cette argent sert à payer la cantine des gosses, le voisin ne payent pas la cantine et dit en riant qu'il ne payera pas.

Voilà en métaphore.

Tu es dans un dogme de mépris le plus complet des grecs que tu considère comme foncièrement malhonnête.

Ton analogie du voisin alcoolique est complètement faussée. L'analogie que je choisirais et que tu es la personne qui prête de l'argent à ton voisin surendetté qui doit emprunté pour rembourser mais s'endette par conséquent des taux d'intérêts que tu lui prescrit et n'a plus assez d'argent pour acheter l'essence/se payer le transport en commun qui lui permettrait d'aller au boulot. Tu fais ça car tu sais qu'un de tes amis a prêté de l'argent et donc tu prête de l'argent à ce voisin pour qu'il puisse rembourser cet ami qui a prêté à ce voisin notoirement surendetté (mais qui a quand même prêté). Ton ami est le même qui a d'ailleurs faussé les compte de ton voisin (à l'insu de sa famille) pour qu'il puisse rentrer dans le club privilège + alors qu'il n'en avait pas les moyens.

[Nombrilist]

ça me paraît déjà être une meilleure analogie.

[albert]

Pour moi les grecs sont ces voisins alcooliques qui demandent 'encore une fois) de l'argent, je leurs réponds, que je peux leur prêter mais seulement si cette argent sert à payer la cantine des gosses

Sauf que cet argent ne sert pas à payer la cantine des gosses, ni quoi que ce soit d'utile à la population. Cet argent sert uniquement à rembourser les institutions financières. Votre comparaison est donc totalement fausse, une fois encore. En fait, c'est même exactement l'inverse : on demande à la Grèce de priver ses gosses de cantine pour pouvoir rembourser les créanciers...