Qu'en pensez vous ?Dans sa déclaration de politique générale, le premier ministre finlandais a expliqué vouloir expérimenter un revenu universel. Une allocation de base versée à tous les citoyens qui devrait atteindre 1000 euros.
Jusqu'ici, l'idée ressemblait surtout à une lubie utopiste réservée aux stricts milieux intellectuels. Si l'on ne connaît pas encore les détails exacts du projet de loi présenté par le premier ministre finlandais, Juha Spilä, on en connaît les contours. Le gouvernement de centre droit entend tester dans les prochains mois l'idée d'une allocation de base pour tous les citoyens du pays, sans distinction d'âge, de situation sociale ou de santé. L'expérimentation devrait être réalisée dans un premier temps dans une région du pays fortement impactée par le chômage servant de laboratoire. Ce revenu universel, versé sans contrepartie, a pour objectif de permettre à chaque citoyen finlandais de vivre modestement. Pour le gouvernement, il s'agit de lutter contre la pauvreté. Un salaire minimum commun remplacerait alors toutes aides sociales en vigueur. Un Finlandais verrait donc s'évaporer ses aides au logement, aux études, au chômage mais aussi sa pension de retraite. Les citoyens qui souhaitent avoir un niveau de vie plus élevé pourront bien sûr compléter ce revenu de base en étant salarié, artisan ou entrepreneur. La Finlande a un PIB par habitant ( environ 46.450 dollars) bien supérieur à celui de l'Allemagne (43.910 euros) et à la France (37.741 euros).
(...)
Une idée qui fait son chemin en Europe
Il y a quelques mois, l'économiste Marc de Basquiat et le philosophe Gaspard Koenig avaient abordé la problèmatique dans un essai appelé «Liber, un revenu de liberté pour tous». Marc de Basquiat affirme «ne pas être surpris par l'initiative finlandaise. La Finlande est un pays en avance sur cette question comme l'ensemble des territoires nordiques et qui ose surtout». Cependant, l'économiste voit le modèle différemment avec «un maintien des cotisations et un revenu de base, dit universel, pour assurer la survie de chaque individu», hors frais de logement, en adéquation avec le seuil de pauvreté.
(...)
Arnaud Montebourg a également déjà évoqué la piste. «Ce serait une façon de transférer la responsabilité sur le citoyen. En offrant un revenu minimum, on doit se débrouiller avec et spontanément il y aura une recherche de travail pour sortir de la précarité, explique l'économiste Jean-Marc Daniel (ESCP Europe). Surtout que sur la question, on a un transpartisme». La réflexion est lancée.
L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr
Le revenu universel va être expérimenté en Finlande
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Le revenu universel va être expérimenté en Finlande
Bonjour,
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Si l'exemple finlandais peut constituer une illustration grandeur nature des avantages de l'allocation universelle, alors tant mieux.
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Pareil. "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". Pour moi le 21e siècle sera celui de la fin du travail subi et de l'économie de pénurie, au profit du partage universel et inconditionnel des richesses créées par une économie d'abondance. Ce n'est pas une utopie mais une évidence macroéconomique et démocratique. Les seuls obstacles sont moraux ("tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" et toutes ces conneries).
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
La retraite n'est pas une allocation, c'est la contrepartie de cotisations versées. C'est une assurance.Un salaire minimum commun remplacerait alors toutes aides sociales en vigueur. Un Finlandais verrait donc s'évaporer ses aides au logement, aux études, au chômage mais aussi sa pension de retraite.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Oui, dans le système actuel basé sur le travail. Dans un système basé sur le revenu universel on peut considérer la pension de base comme une allocation, et laisser la possibilité de souscrire à des plans retraites complémentaires (répartition, capitalisation, peu importe), car de toute façon la notion de retraite n'a plus vraiment de sens à partir du moment où l'on choisit de travailler quand on veut et combien de temps.
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
L'allocation universelle peut participer de plusieurs philosophies différentes.El Fredo » Sam 25 Juil 2015 - 18:24 a écrit :Pareil. "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". Pour moi le 21e siècle sera celui de la fin du travail subi et de l'économie de pénurie, au profit du partage universel et inconditionnel des richesses créées par une économie d'abondance. Ce n'est pas une utopie mais une évidence macroéconomique et démocratique. Les seuls obstacles sont moraux ("tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" et toutes ces conneries).
D'une part, il y a l'idée de faire en sorte que le travail ne soit plus subi mais devienne au contraire un choix.
D'autre part, il y a simplement l'idée de simplifier le système social actuel (trop complexe à cause des multiples dispositifs existants) et de supprimer les effets de seuil qui pourraient dissuader certains de retrouver du boulot (ou de travailler davantage).
Perso, je ne crois pas trop à la première solution, mais davantage à la seconde. La nature humaine étant ce qu'elle est, l'être humain ne travaillera pas s'il n'y est pas contraint par quelque nécessité économique. Et si plus personne ne travaille (faute d'y être contraint), alors comment crée-t-on les richesses, comment fait-on pour répondre aux besoins de la société ?
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Il y a des études sur la question qui ont montré qu'environ 90% de la population continuerait à exercer une activité, qu'elle soit à temps plein ou partiel, et que seuls 10% se contenteraient de glander avec leurs allocs. Ça bien évidemment si le niveau d'allocation est suffisant pour vivre (ce qui est le but de la solution n°1). Il ne faut pas oublier que l'économie numérique actuelle est basée sur du travail volontaire et bénévole (les logiciels libres et Open Source), et pourtant elle génère des richesses considérables.
La solution n°1 est un changement de paradigme économique et social en profondeur qui implique un niveau de revenu relativement élevé.
La solution n°2 est une simple opération comptable qui n'apporte AMHA aucun intérêt hormis la simplification administrative (mais celle-ci est-elle une fin en soi ?) et qui s'accommode d'un faible niveau de revenu pour la simple et bonne raison qu'elle ne modifie pas le système en profondeur mais en surface. Les gens continueront à avoir un travail salarié ou à être au chômage, avec les mêmes revenus. Et dans une période de chômage massif et durable (cf. la critique radicale du travail, les théories sur la fin du travail, etc) elle n'apporte aucune réponse novatrice.
Je constate que la Finlande a choisi la première piste, c'est en cela qu'elle est d'avant-garde. Si elle avait choisi la seconde on aurait pu parler d'une énième "réforme" d'inspiration néolibérale (moins d'Etat, tout ça).
La solution n°1 est un changement de paradigme économique et social en profondeur qui implique un niveau de revenu relativement élevé.
La solution n°2 est une simple opération comptable qui n'apporte AMHA aucun intérêt hormis la simplification administrative (mais celle-ci est-elle une fin en soi ?) et qui s'accommode d'un faible niveau de revenu pour la simple et bonne raison qu'elle ne modifie pas le système en profondeur mais en surface. Les gens continueront à avoir un travail salarié ou à être au chômage, avec les mêmes revenus. Et dans une période de chômage massif et durable (cf. la critique radicale du travail, les théories sur la fin du travail, etc) elle n'apporte aucune réponse novatrice.
Je constate que la Finlande a choisi la première piste, c'est en cela qu'elle est d'avant-garde. Si elle avait choisi la seconde on aurait pu parler d'une énième "réforme" d'inspiration néolibérale (moins d'Etat, tout ça).
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Bonjour,
Le gouvernement finlandais va d'abord tester le principe de cette allocation universelle sur une population réduite. Objectif: encourager les chômeurs à prendre un travail à temps partiel et simplifier le système de prestations sociales.
Le premier ministre finlandais, Juha Sipilä, a tenu sa promesse électorale. Sauf surprise de dernière minute, la Finlande va devenir le premier pays européen à verser un revenu universel à l'ensemble de ses citoyens. Le gouvernement de centre droit projette de leur verser chaque mois 800 euros, sans considération de richesse ni d’âge. En contrepartie, toutes les prestations sociales seront supprimées.
Le gouvernement entend ainsi lutter contre la pauvreté en subvenant ainsi aux besoins de base de chaque citoyen. Mais pas seulement. Depuis quatre ans, le pays est confronté à une récession qui a fait grimper le taux de chômage. Aujourd'hui, 10% de la population active finlandaise est sans emploi. Avec ce revenu de base, le gouvernement finlandais souhaite donc encourager les chômeurs à accepter des postes qu'ils jugent trop peu rémunérateurs ou qui les obligeraient à renoncer à des prestations sociales.
(...)
http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/la-f ... 34899.html
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Très bonne idée, que la France adoptera en l'an 2103.
Par contre, la Finlande faisant partie de la zone euro, cette décision aura-t-elle des conséquences sur le cours de la monnaie ?
Par contre, la Finlande faisant partie de la zone euro, cette décision aura-t-elle des conséquences sur le cours de la monnaie ?
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Au moins eux ils ont les balls de tester malgré les risques, pas comme la France attentiste qui se la touche.
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
PIB de la France : environ 2100 milliards d'Euro (source)
Taux des aides sociales : environ 32 % du PIB (source)
Soit un total des aides sociale en France de : 672 milliards par an !!!
Nous sommes 67 millions (environ) avec une population active d'environ 28 millions de personnes (source) , si on donne 1000 € par mois à chaque français actif (en âge de travailler), cela ferai : 12.000 € par an et par actif, soit 336 milliards d'euro par an ==> Economie annuelle de 336 milliards !!!
L'idée est à suivre, non ?!!!
Taux des aides sociales : environ 32 % du PIB (source)
Soit un total des aides sociale en France de : 672 milliards par an !!!
Nous sommes 67 millions (environ) avec une population active d'environ 28 millions de personnes (source) , si on donne 1000 € par mois à chaque français actif (en âge de travailler), cela ferai : 12.000 € par an et par actif, soit 336 milliards d'euro par an ==> Economie annuelle de 336 milliards !!!
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Ne mens pas, ne voles pas, ne triches pas, les gouvernements n'aiment pas la concurrence
> Les dormeurs doivent se réveiller ! >L'Etat ne veut pas notre bien, il veut nos biens !
NOUS CITOYENS / Pour les votes Blancs !
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Dans les 32 % se trouvent les dépenses de santé et de retraite. Or je ne pense pas qu'une allocation universelle dispenserait de financer ces dépenses.omega95 » Mar 08 Déc 2015, 19:23:17 a écrit :PIB de la France : environ 2100 milliards d'Euro (source)
Taux des aides sociales : environ 32 % du PIB (source)
Soit un total des aides sociale en France de : 672 milliards par an !!!
Nous sommes 67 millions (environ) avec une population active d'environ 28 millions de personnes (source) , si on donne 1000 € par mois à chaque français actif (en âge de travailler), cela ferai : 12.000 € par an et par actif, soit 336 milliards d'euro par an ==> Economie annuelle de 336 milliards !!!
L'idée est à suivre, non ?!!!
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
Oui, il ne faut pas rêver...
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- Arcanepunk
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Re: En Finlande, travailler pourrait devenir un choix
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