Depuis la brillante réélection du conservateur David Cameron en mai dernier, une nouvelle énergie secoue le Royaume-Uni. Lors de son premier mandat, Cameron avait dû composer avec le petit parti démocrate de Nick Clegg et limiter ses réformes, qui avaient néanmoins abouti à la création de 1,8 million d'emplois, la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires, la réduction du chômage de 8,3 à 5,4 % et un retournement de la croissance passée franchement du rouge au bleu. En France, on s'en contenterait largement, mais pas le Prime Minister britannique.
Cercle vertueux
Libéré des contraintes que lui imposait Nick Clegg dont le parti a fini par imploser à force d'avoir le cul entre deux chaises, il a mis le pied sur l'accélérateur et relancé les réformes qu'il avait annoncées. Exemples : baisser à 18 % le taux d'imposition sur les sociétés et réduire encore plus les dépenses publiques sur les cinq prochaines années en les ramenant à 36 % du PIB – elles ont dépassé 57 % en France –, ce qui implique sur la période des économies supplémentaires de 85 milliards d'euros.
Comme généralement tout s'enchaîne quand on est entré dans un cercle vertueux, une bonne nouvelle est venue confirmer le dynamisme de l'économie britannique : la Banque d'Angleterre a relevé la semaine dernière ses prévisions de croissance pour 2015, les portant de 2,5 % à 2,8 %. Cameron en aurait appris la nouvelle avec un sourire : c'est 3 % de croissance qu'il vise, lui, en 2015 !
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