Bonjour,
Nicolas Sarkozy et son épouse ont quitté les Etats-Unis dans la nuit de mardi à mercredi, après leur dîner privé avec Michelle et Barack Obama. Cette rencontre inédite, dans la salle à manger privée du couple présidentiel américain, signait la fin d'une année de crispation. Surtout, il marquait, aux yeux de tous, la formidable entente entre les deux dirigeants, qui ont rivalisé de bonnes phrases et de compliments lors de la conférence de presse qui a suivi un tête-à-tête d'une heure. Après avoir dégusté un hot-dog dans un restaurant de Washington, le président français était arrivé mardi après-midi peu avant 15 h 30 à la Maison Blanche. L'entretien, dans le bureau ovale, a duré une heure. Il a été suivi d'une rapide conférence de presse destinée à mettre fin aux spéculations sur le spectacle offert par les deux hommes. Tout va donc au mieux entre les deux hommes qui s'appelent par leurs prénoms. «Jamais été aussi proches» «Good afternoon, bienvenue», attaque Barack Obama. On dit l'un agacé par l'empressement de son homologue français ? On dit l'autre fâché de ne pas être traité en égal et donc très sévère sur les erreurs «de débutant» du premier ? Barack Obama a loué la décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer la France dans le commandement militaire intégré de l'Otan et son «discours éloquent» devant le Congrès fin 2007. Il a même confessé «admirer son énergie légendaire» depuis leur première rencontre en 2006. «Rarement dans notre histoire, il y a eu une telle communauté de vue entre les Etats-Unis et la France», a souligné Nicolas Sarkozy, évoquant sa «discussion constante» avec l'Américain. «Pourquoi c'est facile pour nous de travailler ? D'abord parce que le président Obama, quand il dit quelque chose, il tient parole, et c'est extrêmement important», a-t-il poursuivi, «quand il peut il le dit, quand il ne peut pas il le dit, il n'y a pas de surprise». Sur les grands dossiers internationaux, le locataire de la Maison Blanche a assuré que les deux pays n'avaient «jamais été aussi proches», tirant un trait sur les différences qui les ont séparés, de la fermeté contre l'Iran à la régulation de la finance en passant par la lutte contre le réchauffement climatique. Une entente également affichée sur les gros dossiers internationaux. L'Afghanistan. «Pas question de perdre cette guerre», a indiqué Nicolas Sarkozy qui a insisté sur le soutien qu'il apporte à la stratégie de Barack Obama. L'Iran. Le président américain Barack Obama a espéré mardi que la communauté internationale impose dans les semaines qui viennent de nouvelles sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire, tout en reconnaissant qu'il n'avait pas encore d'unanimité sur ce point. «Le temps est venu des décisions», pour parvenir à des sanctions de l'ONU a confirmé Nicolas Sarkozy qui considère que «l'Iran ne peut continuer sa course folle» au nucléaire. Les avions ravitailleurs. Le président des Etats-Unis Barack Obama a promis mardi que le processus de sélection des avions ravitailleurs de l'armée de l'Air américaine serait «libre et juste». «Le processus sera libre et juste, et la confiance est justifiée», a déclaré Barack Obama, alors que Nicolas Sarkozy avait dit auparavant faire «confiance» au président américain pour assurer la transparence de cette sélection, un sujet de contentieux entre la France et les Etats-Unis. Barack Obama a toutefois souligné que la décision n'était pas la sienne, mais celle du ministre de la Défense, Robert Gates. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Obama et Sarkozy, plus proches que jamais
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La première moitié de l'article, on s'en fout, c'est du people. Depuis quand des dirigeants ont besoin d'être amis pour que leurs pays soient amis ? Et à la limite, j'oserais dire "et inversement".
Ensuite, on peut voir que Sarko a surtout discuté des aspects guerriers (Iran, Afghanistan, avions ravitailleurs) et aucunement de choses qui intéressent les français. Au point de vue économique ? Rien. Et quand Obama dit que c'est le ministre de la défense qui décide, il ment, bien évidemment.
Bref, on savait déjà tout ça. Si il n'y a eu que ça d'abordé, la visite de Sarko n'apporte pas grand chose de neuf.
Ensuite, on peut voir que Sarko a surtout discuté des aspects guerriers (Iran, Afghanistan, avions ravitailleurs) et aucunement de choses qui intéressent les français. Au point de vue économique ? Rien. Et quand Obama dit que c'est le ministre de la défense qui décide, il ment, bien évidemment.
Bref, on savait déjà tout ça. Si il n'y a eu que ça d'abordé, la visite de Sarko n'apporte pas grand chose de neuf.
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