L'Union européenne prépare son avenir sans la Grande-Bretagne
23 févr. 2018, 18:41:17
Le départ des Britanniques laissera un trou de 10 à 13 milliards d'euros par an. L'Europe de l'Est pourrait en faire les frais.
Emmanuel Macron et Jean-Claude Juncker, lors du sommet des Vingt-sept, vendredi 23 février, à Bruxelles. YVES HERMAN/REUTERS
Le départ des Britanniques laissera un trou de 10 à 13 milliards d'euros par an. L'Europe de l'Est pourrait en faire les frais.
Correspondant à Bruxelles
La France milite pour une hausse du budget européen. L'Allemagne se dit prête à payer davantage, c'est nouveau. Et, pour finir, le Royaume-Uni, contributeur des plus pingres, est tout proche de la sortie. L'UE va-t-elle enfin surmonter ses fins de mois? Si le doute était encore permis, le premier sommet des Vingt-sept sur l'arithmétique budgétaire de l'après-Brexit l'a évacué: à partir de 2021, ce sera peut-être pire qu'avant.
Le président Macron entend réinventer l'Europe, pourtant à Bruxelles il doit d'abord se frotter aux habituelles questions d'argent, d'intérêts et de rivalités en compagnie de la chancelière Merkel et tous ses pairs. «Si nous voulons financer de nouveaux programmes et ne pouvons pas réduire les politiques historiques de l'UE, alors il faudra payer plus», prévient Jean-Claude Juncker. Les Vingt-sept viennent de se lancer dans leur exercice politique le plus risqué: la programmation budgétaire, à l'horizon de 5 ou 7 ans.
Le départ des Britanniques va laisser un trou de 10 à 13 milliards d'euros par an, soit jusqu'à 10 % du budget de l'union. Et lorsque les chefs d'État et de gouvernement se sont retrouvés vendredi pour ce premier d'une longue série de rendez-vous comptables, les regards se sont croisés comme pour trouver lesquels d'entre eux seraient sacrifiés. Officiellement, il n'était question ni de chiffres ni de bénéficiaires. Personne n'est visé. Mais deux premiers ministres ont dû sentir le vent du boulet: le Polonais Mateusz Morawiecki et le Hongrois Viktor Orban.
(...)
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Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
- politicien
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
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- wesker
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Et dire que certains expliquaient que ce choix aurait un coût considérable pour les britanniques....Il semblerait que ce soit les pays qui aient décidé de rester au sein de cette Union Européenne qui doivent accepte rde contribuer davantage. Pourront ils justifier auprès de leurs citoyens que de nouvelles concessions, de nouveaux efforts devront être effectués alors que les politiciens poursuivent et préservent la totalité de leurs avantages ? Je n'en suis pas certain.
Peut être est ce le début d'une défiance que les citoyens de certains pays européens continueront d'exprimer et que les europhiles refusent d'entendre ???
Peut être est ce le début d'une défiance que les citoyens de certains pays européens continueront d'exprimer et que les europhiles refusent d'entendre ???
Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Cela prendras quelques années, mais je veux etre confiant dans la lucidité du plus grand nombres :
Un jour, ils se rendront compte que les anglais ont fait le bon choix et que c'est bien l'Europe qui nous tire vers le bas!
Un jour, ils se rendront compte que les anglais ont fait le bon choix et que c'est bien l'Europe qui nous tire vers le bas!
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Je pense également que l'indépendance est certes, difficile, exigeante mais qu'elle permets toujours d'atteindre des objectifs ambitieux que la dépendance ne permets que si elle est acceptée par les partenaires que nous considérons comme plus éclairés ou meilleurs que nous.
Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Le parlement britannique est parvenu à forcer le gouvernement britannique à publier l’analyse économique des différentes options de sortie de l’UE. C’est une présentation de 27 pages:
http://www.parliament.uk/documents/comm ... iefing.pdf
En résumé:
- modèle norvégien: perte de 2% du PIB/habitant sur 15 ans
- modèle canadien: perte de 4% du PIB/habitant sur 15 ans (c’est le modèle offert par Tusk hier)
- modèle OMC: perte de 7% du PIB/habitant sur 15 ans
http://www.parliament.uk/documents/comm ... iefing.pdf
En résumé:
- modèle norvégien: perte de 2% du PIB/habitant sur 15 ans
- modèle canadien: perte de 4% du PIB/habitant sur 15 ans (c’est le modèle offert par Tusk hier)
- modèle OMC: perte de 7% du PIB/habitant sur 15 ans
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)
- wesker
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
En clair les scénarios aboutiraient tous à une conclusion négative de l'indépendance ?
Si c'est bien cette conclusion, elle semblerait partisante et négligerait elle le fait que l'indépendance fut la caractéristique de nombreux pays durant des siècles qui évoluèrent, progressèrent etc....?
Si c'est bien cette conclusion, elle semblerait partisante et négligerait elle le fait que l'indépendance fut la caractéristique de nombreux pays durant des siècles qui évoluèrent, progressèrent etc....?
Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
C’est l’analyse du gouvernement britannique, oui.
Ce n’est pas par hasard si des pays souverains et relativement prospères ont fait tellement d’efforts pour construire l’UE, et en particulier son marché unique et son union douanière.
Ce n’est pas par hasard si des pays souverains et relativement prospères ont fait tellement d’efforts pour construire l’UE, et en particulier son marché unique et son union douanière.
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Royaume-Uni 2019 : Et si le Brexit était un succès ?
jeu. 15 mars 2018, 00:00:00
Jusqu’à présent, médias et analystes ont été unanimes : le Brexit représente un avenir incertain et dangereux pour le Royaume-Uni et seulement pour le Royaume-Uni. Nos lecteurs savent que nous avons toujours été plus circonspects à ce sujet. Alors que la première phase de négociation s’est achevée (en fin d’année dernière) et que la seconde s’apprête à démarrer, il est temps d’admettre, d’une part, que cette sortie de l’UE ouvre aussi bien des opportunités au Royaume-Uni, et d’autre part, qu’elle induit de nouveaux risques réels pour l’Union européenne. En effet dans cette seconde phase de négociation, qui portera sur la période de transition et sur la relation future entre les deux parties, le rapport de force pourrait s’inverser. Le gouvernement britannique, à qui l’on reproche depuis le début un manque de clarté et de réalisme, a, par la voix de Theresa May le 2 mars, éclairci un certain nombre de points et exposé un plan de sortie concret. La Commission, de son côté, se montre de moins en moins coopérative, et impose des exigences (impossibilité pour le Royaume-Uni de commencer à négocier des accords commerciaux pendant la période de transition, barrière douanière déplacée de la frontière irlandaise entre l’île d’Irlande et celle de Grande Bretagne) jugées par certains irréalistes. Si l’Union européenne reste trop longtemps aveugle aux progrès réalisés par le RU et qu’elle fait preuve d’un bas esprit revanchard (destiné à faire peur aux autres pays), elle pourrait provoquer un retour de bâton capable d’enclencher précisément ce qu’elle souhaite éviter : un effet domino.
(...)
Conclusion
Dans ces conditions, on constate que le Royaume-Uni dispose de toutes les cartes pour faire du Brexit une réussite. A présent que le gouvernement et le parti conservateur sont plus unis derrière leur leader et qu’ils entrent dans une phase de négociation plus confortable que la précédente, ils vont pouvoir se concentrer sur le fait d’obtenir le meilleur accord possible auprès des Européens. Ils vont également pouvoir commencer à développer à nouveau leurs partenariats avec leurs « Old friends and New allies » dans le but de devenir un intermédiaire entre les deux mondes. Certes les difficultés, et même les défis, sont réels mais parfois se mettre soi-même au pied du mur est le meilleur moyen d’opérer le plus efficacement et le plus rapidement possible de nécessaires réformes structurelles pour se mettre dans le sens de marche d’un monde nouveau, moins occidentalo-centré, et qui anticipe l’émergence des nouveaux marchés.
De l’autre côté de la Manche les risques sont réels pour les Européens qui ne doivent surtout pas tomber dans le piège du blocage de la négociation et de la punition des Britanniques pour avoir osé sortir de l’Union. D’une part, ils ont eux aussi beaucoup à perdre dans une relation commerciale de mauvaise qualité avec leur partenaire d’outre-Manche, et d’autre part, renvoyer une image trop dure dans le cadre des négociations pourrait se retourner contre la Commission. Déjà fortement impopulaire auprès des citoyens européens, une négociation en forme d’expédition punitive a déjà contribué à jeter dans les bras de Theresa May un establishment britannique qui ne lui était pourtant pas acquis, mais a toutes les chances de déplaire fortement aux citoyens du continent de plus en plus allergiques à cette Commission autoritaire et illégitime. 2019 pourrait ainsi se transformer en point de bascule pour l’Union européenne et le Royaume-Uni si la première s’avérait incapable de modernisation/transformation tandis que le second arriverait à prouver que, hors de la tutelle de Bruxelles, on peut reconstituer un empire commercial moderne et ultra-connecté en 2 ans…
Et si le Brexit était un succès ? S’il prouvait que l’UE n’était plus un cadre adapté aux enjeux, aux opportunités et aux ambitions d’un pays au XXIe siècle ?… Plutôt que de punir le Royaume-Uni, ne serait-il pas temps regarder objectivement le travail de repositionnement réalisé par ce pays, et de mettre en place la stratégie qui permettra au continent de bénéficier de cette dynamique : en s’y connectant et en en tirant des leçons pour rénover son modèle[8] ? Si la Commission n’y parvient pas, les États membres suivront tous peu à peu l’exemple du Royaume-Uni, sans éclats et sans referendum, simplement « de fait ». L’effet domino a déjà commencé. Et « de fait », le Royaume-Uni avance alors qu’il est toujours dans l’UE. Ce que fait actuellement ce pays, tous les États membres de l’UE peuvent en fait le faire… et c’est ce qu’ils font comme d’ailleurs le montre le reste de ce numéro du GEAB 123.
Geta Grama-Moldovan
Article complet sur http://geab.eu/royaume-uni-2019-et-si-l ... un-succes/
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Un peu tard pour le 1er avril.
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- wesker
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Pourquoi refuser d'admettre cette hypothèse incognito, alors que nous ne connaissons pas encore la teneur ni l'aboutissement des négociations ?
Il se trouve que les indicateurs économiques suite à la décision des citoyens britanniques ne se révèlent pas aussi castastrophiques qu'annoncés par les prophètes de malheurs qui prédisaient qu'il ferait nuit à midi si cette décision était prise ?
Il se trouve que les indicateurs économiques suite à la décision des citoyens britanniques ne se révèlent pas aussi castastrophiques qu'annoncés par les prophètes de malheurs qui prédisaient qu'il ferait nuit à midi si cette décision était prise ?
Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
On connaît déjà les grandes lignes d’un accord potentiel: un accord de type CETA, qui aurait un impact de 4% du PIB par habitant sur 15 ans selon les estimations du gouvernement britannique.
Dès le début de ce fil (viewtopic.php?p=434737#p434737), je suis un de ceux qui ont rejeté les scénarios catastrophistes. Par contre, le développement de l'économie britannique depuis le référendum correspond tout-à-fait au estimations réalisées par le gouvernement britannique lui-même: càd une sous-performance de l'économie Britannique étalée sur 10-15 ans. D’autant plus que le Brexit réel a été retardé à janvier 2021 au plus tôt. En 2017 par exemple, la croissance du PIB britannique a été de 0.5% inférieure à celle du PIB français. Tout indique une répétition de ce scénario en 2018. Répétez ça 10 années de suite, et vous retombez sur les estimations du gouvernement britannique.Il se trouve que les indicateurs économiques suite à la décision des citoyens britanniques ne se révèlent pas aussi castastrophiques qu'annoncés par les prophètes de malheurs qui prédisaient qu'il ferait nuit à midi si cette décision était prise ?
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Les études qui ont été faites sur le Brexit par le Trésor britannique, le FMI et l’OCDE sont biaisées car réalisées par des partisans du maintien dans l’UE.
Sans prendre parti en faveur du Brexit, deux économistes britanniques, Graham Gudgin et Ken Coutts, ont montré comment le coût du Brexit a été systématiquement exagéré :
https://www.cbr.cam.ac.uk/fileadmin/use ... evised.pdf
https://policyexchange.org.uk/wp-conten ... Brexit.pdf
Ce n’est pas parce que le RU a eu une croissance légèrement inférieure à la France en 2017 qu’il faut en conclure qu’il en sera de même durant les 15 prochaines années. La prévision est un art difficile et les études à long terme sont toujours démenties par les faits.
Sans prendre parti en faveur du Brexit, deux économistes britanniques, Graham Gudgin et Ken Coutts, ont montré comment le coût du Brexit a été systématiquement exagéré :
https://www.cbr.cam.ac.uk/fileadmin/use ... evised.pdf
https://policyexchange.org.uk/wp-conten ... Brexit.pdf
Ce n’est pas parce que le RU a eu une croissance légèrement inférieure à la France en 2017 qu’il faut en conclure qu’il en sera de même durant les 15 prochaines années. La prévision est un art difficile et les études à long terme sont toujours démenties par les faits.
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
C’est probablement l’inverse. Ces organisations sont en faveur de l’UE parce que leurs modèles économiques disent que l’UE augmente la prospérité de ses états-membres. De plus, vu la composition du gouvernement britannique, on peut difficilement soutenir que les économistes qu’ils emploient ont nécessairement un biais pro-UE.
Oui, bon, vous utilisez la même technique que les ‘climate change deniers’: vous vous trouvez quelques scientifiques qui émettent des doutes et vous vous permettez d’en conclure que ça remet toutes les conclusions des autres scientifiques en cause. Ben non. Et notez bien, je ne critique pas le fait que des scientifiques émettent des doutes et critiquent le travail de leurs collègues - c’est comme ça que la science avance.Sans prendre parti en faveur du Brexit, deux économistes britanniques, Graham Gudgin et Ken Coutts, ont montré comment le coût du Brexit a été systématiquement exagéré :
Néanmoins, personnellement je ne vois pas pourquoi je devrais me départir du consensus scientifique du moment, si imparfait soit-il. Selon une enquête auprès de 639 économistes britanniques, environs les trois quarts pensent que le Brexit aura des effets négatifs sur l’économie.
https://www.ipsos.com/sites/default/fil ... charts.pdf
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- wesker
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Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Incognito...Le Gouvernement britannique qui est l'auteur de ces estimations fut hostile au Brexit, me semble t-il, et ne connaissant pas, encore la teneur des négociations il est difficile d'en prédire les conséquences. En revanche, à rebours des prévisions les investissements restent élevés au Royaume Uni, le chômage reste à des niveaux très bas et la croissance reste, en tout cas supérieure à beaucoup de pays qui sont, encore en zone euro, le scénario noir ne s'est donc pas encore réalisé.
Il s'agit, pour ma part, d'éviter des comparaisons, elles n'ont pas beaucoup de sens, chacun y voyant ce qu'il veut y voir, simplement il s'agit de se prononcer ou pas en faveur de l'indépendance de son pays
Il s'agit, pour ma part, d'éviter des comparaisons, elles n'ont pas beaucoup de sens, chacun y voyant ce qu'il veut y voir, simplement il s'agit de se prononcer ou pas en faveur de l'indépendance de son pays
Re: Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde
Ce qui n'est pas vrai, les pays membres de l'UE n'ont pas une prospérité plus importante que ceux qui sont en dehors.
Les Britanniques sont idéologiquement des libéraux et des partisans du libre-échange, ce n'est donc pas pour changer de politique économique qu'ils ont voulu sortir de l'UE mais pour retrouver leur indépendance, la maîtrise de leurs frontières et leurs choix en matière d'immigration. Et de ce point de vue, le Brexit leur apportera ce qu'ils désirent. Pour le reste, ça ne changera pas grand-chose.
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