Les Français souhaitent-ils quitter l'Europe ?

[Incognito]

Je pense que, en cas de référendum en France, le résultat serait très proche de 50/50. Un sondage ne veut pas dire grand-chose à ce stade.

[Jeff Van Planet]

Ta phrase est ambiguë. Tous les programmes et toutes les réglementations ne continueraient pas de s'appliquer. Loin de là. Et puis si la France sortait, le séisme serait si grand que l'UE se dissoudrait probablement.

Pour comparaison, la Norvège (qu'on cite tellement en exemple alors que le cas du RU est très différent) s'astreint à appliquer environ les trois quarts des réglementations européennes, rien que pour le volet économique. Quant au reste, à savoir les programmes éducatifs et culturels comme Erasmus ou le financement du cinéma, il est bien évident que pour pouvoir continuer à en bénéficier il faut aussi participer à leur financement.

Voilà de sages paroles.
En plus c'est ce qui va très vraisemblablement arriver aux Anglais.

[Nombrilist]

A vous lire, les politiques français sont pleins de bonne volonté mais ils seraient soumis à l'ogre européen. Ça se saurait.

Pour ma part, nos politiques sont pour la plupart des collabos.

[wesker]

Tout cela révèle, surtout un fonctionnement de l'Europe qui ne correspond plus à ce que les peuples en attendent, à une vision d'avenir qui serait partagé et apporterait des résultats tangibles, permettant de redonner espoir, confiance aux entreprises, qui créeraient alors les emplois et réaliseraient les investissements nécessaires.

Prétendre uniquement que ceux qui refusent s'égarent, se trompent et nier la nécessité d'une remise en question, s'appuyant sur les bases d'une légitimité élective ne permettra pas, selon moi, de répondre aux besoins de l'Europe.

[MARCO57]

de toute façon l'Angleterre n'était pas dans l'Europe a 100% donc c'est pas une perte qu'elle nous quite

[Narbonne]

La Reine ne touchera plus les 500 000€ de PAC

[albert]

Comme le dit Lordon, le Brexit est la pire manière de quitter l’UE : une sortie « par la droite. »

Car rien ne changera vraiment. Le RU étant peu intégré, n’étant pas dans l’euro, ne remettant pas en cause le libre-échange ni la dérégulation financière, il va négocier un nouvel accord qui aboutira à peu près au statut quo. Ceux qui annoncent l’apocalypse racontent des salades, mais il n’y aura pas non plus d’effet positif. On nous dira donc dans quelques années : vous voyez, les Anglais ont quitté l’UE mais ça ne va pas mieux pour eux… Alors que, bien évidemment, un Frexit serait très différent d’un Brexit.

[Nombrilist]

Malheureusement, tu ne quittes pas l'UE sans le vote des xénophobes.

[Jeff Van Planet]

Comme le dit Lordon, le Brexit est la pire manière de quitter l’UE : une sortie « par la droite. »

Ici droite ou gauche n'a aucune espèce d'importance. Il y a "rester" ou "sortir".

[Nombrilist]

Ben si quand même. Parce que tu ne sors pas sans savoir ce que tu fais derrière.

[johanono]

Malheureusement, tu ne quittes pas l'UE sans le vote des xénophobes.

De la même façon qu'on ne restera pas dans l'UE sans le vote des Collaborateurs.

[albert]

Ben si quand même. Parce que tu ne sors pas sans savoir ce que tu fais derrière.

Exactement. Un peu comme si on sortait de l’euro mais qu’on continuait à avoir une politique du franc fort accroché au DEM comme du temps de Balladur. Dans ce cas, sortir de l’euro ne servirait à rien.

[phoenix72]

J'ai voté non à l'Europe dès le début .Ensuite à cause des technocrates de Bruxelles qui imposaient leurs règles oui je restais dans l'envie de quitter l'Europe ,mais à ce jour c'est bien trop tard ,car en effet il y a des avantages mais beaucoup d'inconvénients ,il serait temps en effet que les élus travaillent un peu et refondent sur des nouvelles bases l'Europe de demain en privilégiant un peu plus les peuples.

[wesker]

C'est une évidence que la sortie du Royaume Uni se traduira, pour les britanniques par l'application de mesures plus libérales encore qu'auparavant puisque les partisans de ce Brexit, que ce soit Johnson ou Farage sont des néo libéraux assumés.

Loin de réclamer des mesures de préservation du tissu économique, ce qui serait favorable aux britanniques les plus populaires, qui devront consentir, à de nouveaux efforts, ou à réduire une concurrence qui en devient déloyale, le moteur des arguments en faveur du Brexit furent les craintes identitaires, d'une part et le refus des normes imposés parfois dans le bon sens, aux entreprises, d'autres parts.

Mais il y a, aussi, de la part des électeurs populaires, le refus des politiques d'austérité que l'Allemagne incarne, en Europe et semble vouloir imposer à l'ensemble des pays membres, au nom d'une discipline budgétaire qui valorise les entreprises et, finalement sert les intérêts des fonds de pensions allemands !

Les français ont, d'autres motivations et cela révèle, clairement l'existence de l'Europe des nations, (et non des régions ou des Lands) que tendent à nier les partisans d'un Etat fédéral, d'une entité supranationale dont les décisions auraient vocation à s'imposer à tout mais seraient, naturellement d'inspiration allemande.

[pade2]

C'est une évidence que la sortie du Royaume Uni se traduira, pour les britanniques par l'application de mesures plus libérales encore qu'auparavant puisque les partisans de ce Brexit, que ce soit Johnson ou Farage sont des néo libéraux assumés.

Loin de réclamer des mesures de préservation du tissu économique, ce qui serait favorable aux britanniques les plus populaires, qui devront consentir, à de nouveaux efforts, ou à réduire une concurrence qui en devient déloyale, le moteur des arguments en faveur du Brexit furent les craintes identitaires, d'une part et le refus des normes imposés parfois dans le bon sens, aux entreprises, d'autres parts.

Mais il y a, aussi, de la part des électeurs populaires, le refus des politiques d'austérité que l'Allemagne incarne, en Europe et semble vouloir imposer à l'ensemble des pays membres, au nom d'une discipline budgétaire qui valorise les entreprises et, finalement sert les intérêts des fonds de pensions allemands !

Les français ont, d'autres motivations et cela révèle, clairement l'existence de l'Europe des nations, (et non des régions ou des Lands) que tendent à nier les partisans d'un Etat fédéral, d'une entité supranationale dont les décisions auraient vocation à s'imposer à tout mais seraient, naturellement d'inspiration allemande.

Dans vos posts sur l'EU vous insistez beaucoup sur les politiques d'austérité que vous attribuez à l'influence de l'Allemagne. Que ce soit l'Allemagne qui pousse c'est très clair, ce qui l'est moins c'est ce qui peut être considéré comme négatif dans "ne pas dépenser plus qu'on gagne"? D'autant que ces dépenses servent pour une bonne part à ne payer que des gaspillages (Formation professionnelle= 32 Milliards je crois qui disparaissent en partie dans les syndicats, les sectes, etc...., les fameuses caisses paritaires, le mille feuilles inutile de l'organisation territoriale, les déficits faramineux des entreprises publiques ou para-publiques, les subventions aux associations "n'importe quoi", la politique de la ville,... et j'en oublie autant)