Concernant la Russie, j'avais bien raison d'attendre la "nouvelle" orientation de Donald Trump...
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RTL a écrit :États-Unis : maintien des sanctions contre la Russie tant que la Crimée sera annexée
La nouvelle ambassadrice de l'administration Trump a demandé à la Russie et aux séparatistes de respecter "la souveraineté et le territoire de l'Ukraine".
PUBLIÉ LE 03/02/2017 À 05:58
Les sanctions contre la Russie resteront en place "jusqu'à ce que la Russie redonne le contrôle de la péninsule (de Crimée) à l'Ukraine", a déclaré jeudi 2 février l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU Nikki Haley devant le Conseil de sécurité. L'ambassadrice, qui n'a présenté ses lettres de créances que la semaine dernière, a jugé "malheureux" que pour sa première prise de parole devant le Conseil de sécurité elle ait dû "condamner les actions agressives de la Russie". "Les États-Unis se tiennent aux côtés du peuple ukrainien qui souffre depuis presque trois ans sous l'occupation et l'intervention militaire russe", a lancé l'ancienne gouverneure de Caroline du Sud.
"Tant que la Russie et les séparatistes qu'elle soutient ne respecteront pas la souveraineté et le territoire de l'Ukraine, cette crise va se poursuive", a-t-elle souligné. Cette première intervention était très attendue pour tenter de jauger quelle sera l'attitude de la toute jeune administration Trump envers la Russie, alors que le nouveau président s'est montré très conciliant envers Moscou et le président Vladimir Poutine.
Les relations entre Washington et Moscou se sont brutalement dégradées pendant la présidence de Barack Obama après l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, mais aussi après l'intervention militaire russe en Syrie, en soutien au régime de Bachar al-Assad. Donald Trump et Vladimor Poutine se sont promis de les améliorer notamment lors d'un long entretien téléphonique samedi et si l'on en croît les compte-rendus officiels le sujet très délicat des sanctions économiques avait été évité.
Regain de violence en Ukraine
Dans le même temps, les combats ont redoublé entre séparatistes pro-Russes et soldats ukrainiens dans l'Est de l'Ukraine. Le président ukrainien Petro Porochenko a appelé à faire pression sur Moscou au cinquième jour de combats, Vladimir Poutine accusant en retour Kiev d'avoir orchestré la reprise des hostilités.
Ces affrontements, les plus violents depuis une trêve obtenue en décembre, sont aussi les premiers depuis l'investiture du président américain Donald Trump, qui prône un rapprochement avec la Russie accusée par Kiev et l'Union européenne de soutenir militairement les séparatistes. Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue slovaque Andrej Kiska, Petro Porochenko a accusé "les soldats russes" de tirer sur Avdiïvka, au cœur des combats depuis dimanche, appelant le monde à être "plus actif dans sa pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu".
Vladimir Poutine lui a répondu au cours d'une conférence de presse avec son homologue hongrois Viktor Orban à Budapest, accusant l'armée ukrainienne d'avoir déclenché les affrontements et "avancé de 200 mètres dans le territoire contrôlé par les milices" avant d'en être repoussé. Les autorités ukrainiennes cherchent "à travers ce conflit" à "établir des relations" avec l'administration Trump, a déclaré le président russe. "C'est beaucoup plus facile ainsi de mettre l'administration (américaine) actuelle au courant des problèmes ukrainiens", a-t-il ajouté.
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Europe 1 a écrit :Donald Trump attend une restitution de la Crimée par la Russie à l'Ukraine
22h27, le 14 février 2017, modifié à 22h36, le 14 février 2017
La Crimée, région séparatiste russophone, a été annexée par la Russie il y a trois ans.
D'après son porte-parole, Donald Trump attend de la Russie qu'elle restitue la Crimée, région séparatiste russophone annexée en 2014, à l'Ukraine.
Donald Trump a clairement indiqué qu'il s'attendait à voir la Russie restituer la Crimée à l'Ukraine - annexée en 2014 - et à assister à une baisse de la violence dans ce dernier pays, a déclaré Sean Spicer, le porte-parole de la Maison blanche, mardi.
"Le président Donald Trump a clairement dit qu'il attendait du gouvernement russe une diminution de la violence en Ukraine et la restitution de la Crimée", a précisé Sean Spicer. "Dans le même temps, il attend et souhaite pleinement une bonne entente avec la Russie", a-t-il ajouté.
3- (avec la prudence de mise compte tenu de la source)
Sputnik News a écrit :Trump accuse Obama d’avoir admis le rattachement de la Crimée à la Russie
INTERNATIONAL
Tout en prônant un rapprochement avec Moscou, le président américain Donald Trump durcit le ton face à ses adversaires qui l’accusent de manque de fermeté, voire de connexion avec la Russie.
Le président américain Donald Trump a accusé son prédécesseur Barack Obama d'avoir admis le rattachement de la Crimée à la Russie.
« La Crimée a été PRISE par la Russie sous l'administration Obama. Obama a-t-il été trop mou avec la Russie ? », a écrit mercredi le locataire de la Maison Blanche sur son compte Twitter.
Mardi, son porte-parole Sean Spicer a déclaré que le président des États-Unis Donald Trump attendait de Moscou une participation active à la désescalade de la situation en Ukraine et la restitution de la Crimée à cette dernière.
Selon M. Spicer, Donald Trump ne cesse de soulever le problème de la Crimée, dont « l'annexion » a été admise par l'administration précédente.
Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a indiqué pour sa part que Moscou ne discuterait pas de la Crimée avec ses partenaires étrangers, y compris avec les États-Unis.
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Le Temps a écrit :Moscou désorienté par le revirement de Trump sur la Crimée
Le Kremlin peine à démêler les intrigues de la politique intérieure américaine des intentions réelles de l’imprévisible président américain
Le revirement inattendu du président américain au sujet de la Crimée a provoqué la stupéfaction mercredi à Moscou. La porte-parole du Ministère des affaires étrangères Maria Zakharova a sèchement répondu à un groupe de journalistes mercredi: «Nous ne rendons pas nos territoires. La Crimée est un territoire russe.» Arrondissant les angles, le président de la Douma (Chambre basse du parlement) Viatcheslav Volodine a appelé Donald Trump à tenir ses promesses de campagne consistant à réchauffer les relations avec la Russie. La stupeur était perceptible à la mi-journée, avant que le tweet de Trump n’enfonce le clou, Viacheslav Volodine et d’autres commentateurs basaient leurs espoirs sur le fait que le revirement ne venait que du porte-parole Sean Spicer.
«Pressions» du Congrès
«Il faut comprendre les déclarations de Spicer dans le contexte des difficultés éprouvées par Trump pour former son équipe, explique le politologue Igor Ryabov. Souvenez-vous des pressions exercées sur Trump par les forces anti-russes au Congrès au moment de la nomination de [secrétaire d’Etat] Tillerson. Ces jours-ci, il s’agit de faire limoger le conseiller à la sécurité Michael Flynn. Pratiquement chaque jour on entend des déclarations contre Trump venant de l’ancienne élite encore en place.»
La surprise du Kremlin tient au fait que Moscou en était resté aux positions du candidat Trump durant la campagne présidentielle américaine. Ce dernier avait déclaré en juillet que la crise ukrainienne était «surtout le problème de l’Europe». Reprenant à son compte le récit du Kremlin basé sur le référendum organisé par Moscou, Donald Trump estimait alors que «les habitants de Crimée préfèrent être avec la Russie». Il s’est même déclaré prêt à envisager la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe en cas de victoire aux élections.
Pour Alexandre Baounov, expert des relations internationales chez Carnegie, «la réaction du Kremlin est compréhensible. Il comprend à quel point il est difficile pour Trump de faire des pas en direction de Moscou. En conséquence, il ne commente ni de manière positive, ni de manière négative», pour ne pas placer le chef de la Maison-Blanche dans une position encore plus délicate.
«Le rapprochement sera difficile»
Sergueï Karaganov, directeur du département politique et économie globales à la Haute école d’économie, admet qu’un «rapprochement entre la Russie et les Etats-Unis sera difficile. Pour une raison simple: l’Amérique est profondément divisée politiquement. Le principal, c’est que l’élite perdante s’est regroupée contre Trump, parce qu’elle comprend que son succès menace fondamentalement ses intérêts».
La lune de miel médiatique entre le Kremlin et Donald Trump, mise en avant par la télévision d’Etat, semble déjà tourner au vinaigre. Le renversement de tendance était déjà visible mercredi dans la rue. Des militants du Mouvement de libération national (NOD en russe), une organisation radicalement pro-Poutine, ont manifesté au centre de Moscou, devant les locaux de Russie aujourd’hui, l’agence de communication du Kremlin. «Non au culte de Trump dans nos médias», pouvait-on lire sur les pancartes.
La première rencontre officielle entre le nouveau secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson et son homologue russe Sergueï Lavrov se déroulera jeudi à Bonn, en marge des consultations préparatoires au G20. Thème annoncé des discussions: l’approfondissement de la coordination entre les deux pays. Le Kremlin a bien besoin d’y voir plus clair.
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L'Opinion a écrit :Russie : le Kremlin ordonne aux télévisions russes de ne plus s’enthousiasmer pour Trump
16 février 2017 à 23h49
L’exécutif russe s’aperçoit que l’administration Trump ne sera pas aussi amicale que prévu et souhaite réduire la couverture médiatique des chaînes d’État sur le président américain
Vladimir Poutine veut moins voir Donald Trump à la télévision russe.Vladimir Poutine veut moins voir Donald Trump à la télévision russe.
Le Kremlin a ordonné aux chaînes de télévision d’État russes de baisser l’intensité de la couverture médiatique sur Donald Trump. Cette décision refléterait la préoccupation de certains hauts responsables russes quant aux futures relations avec une administration américaine qui ne serait pas aussi bienveillante que prévu.
La lune de miel s’obscurcit déjà entre les États-Unis et la Russie. Cette décision du Kremlin s’apparente à une riposte envers le sentiment anti-russe qui plane à Washington, où les enquêtes se multiplient pour déterminer l’ampleur des contacts entre la Russie et les conseillers de Donald Trump pendant la campagne américaine, indique l’agence Bloomberg.
Orgueil de Poutine ?
« Ils ne vont pas le critiquer à tort et à travers, mais ils ne veulent plus trop parler de lui. Le sort des relations russo-américaines est beaucoup moins prévisible qu’il y a quelques semaines », explique à Bloomberg Konstantin von Eggert, commentateur politique à TV Rain, un des rares médias indépendants du pays.
Cette décision marque une rupture avec les relations bilatérales établies entre les deux pays depuis l’investiture de Donald Trump. Plus cocasse, il se dit en Russie que la « Trump mania » est allée trop loin pour Vladimir Poutine, car depuis janvier, le président américain a été mentionné plus de fois que son homologue russe, selon les données Interfax.
De nombreux ennemis à Washington.
Mais au-delà de la simple compétition d’orgueil entre les deux hommes, le problème pour les Russes provient des pressions que subit Donald Trump pour s’éloigner du Kremlin. Il est ainsi peu étonnant de voir que la décision d’atténuer le traitement médiatique de Donald Trump en Russie ait lieu au lendemain de la démission de Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale et pro-russe notoire.
Pour ne rien arranger, ce jeudi 16 février, James Mattis, le patron du Pentagone, a durci le ton. « Nous ne sommes pas actuellement en mesure de collaborer sur le plan militaire [avec la Russie]. (...) L’Otan a toujours représenté la force militaire et la protection des démocraties et des libertés que nous avons l’intention de transmettre à nos enfants », a-t-il déclaré après des discussions au siège de l’organisation atlantique.
Ces derniers jours, plusieurs associés de Donald Trump ont également vu leurs activités examinées par le FBI, dont Paul Manafort, un de ses conseillers de campagne, qui a travaillé pour un ami de Vladimir Poutine pendant des années en Ukraine, et Carter Page, consultant en énergie qui a vécu pendant un temps à Moscou.