Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

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Yakiv
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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par Yakiv » 03 mars 2018, 12:32:28

Je vais essayer jusqu'au jour de l'élection de vous présenter ce que proposent quelques candidats.

Commençons par Boris Titov, le candidat de l'économie libérale.
Boris Titov : « Il faut en Russie une vraie stratégie pour un nouveau modèle de croissance »

26 déc. 2017, 13:52:00

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L'homme d'affaires Boris Yurievich Titov, qui défend les intérêts des entreprises, est candidat à l'élection présidentielle russe, qui aura lieu en mars 2018. - Ray Tang/Shutterstock/SIPA

Boris Titov, homme d'affaires et « ombudsman » des entrepreneurs auprès du Kremlin, s'est déclaré candidat à la présidentielle de mars prochain.

Quelles sont, selon vous, les réformes les plus urgentes à mener en Russie ?

Il faut d'abord permettre la légalisation de notre économie parallèle, surnommée ici « économie des garages », ateliers et petits commerces vivant en bas des immeubles et à l'ombre des statistiques [5-15 % de la population active dans certaines villes russes, NDLR]. Assurons des conditions favorables à ces micro-entreprises individuelles. La deuxième réforme vise le système judiciaire qui, dans notre pays encore trop aux mains des fonctionnaires, est souvent utilisé contre les entrepreneurs. Ils sont 5.000 en prison préventive attendant leur jugement sur des affaires économiques - plus en 2017 qu'en 2016 malgré les efforts pour réduire cette pression. C'est d'autant plus inquiétant que, dans nos tribunaux, le taux de condamnation est de 99,08 %... Enfin, il faut une vraie stratégie pour un nouveau modèle de croissance. Loin de la manne pétrolière et de la politique de rigueur actuelle ! C'est une réforme de système.

En dix-huit ans au pouvoir, pourquoi Vladimir Poutine n'a-t-il pas mené ces réformes ?

Son objectif principal est la stabilité du pays. Il a réussi car, jusque-là, le modèle pétrolier fonctionnait bien : les cours élevés du baril garantissaient un flux continu de revenus d'exportations, l'économie se développait, les salaires augmentaient, le niveau de vie progressait. Mais le contexte a changé. Après la baisse du prix du pétrole, la Russie vit dans la stagnation. Nous ne sortirons pas de ce mouvement vers le bas si nous ne lançons pas des politiques gouvernementales de stimulation de l'économie.

Pourquoi participez-vous à ce scrutin ?

J'espère obtenir, comme l'homme d'affaires Mikhaïl Prokhorov en 2012, près de 8 % des voix. Je suis candidat, mais sûr de ne pas être élu. Vladimir Poutine bénéficie d'un énorme soutien populaire. La campagne électorale donne toutefois l'occasion de parler des changements nécessaires pour sortir l'économie de ses difficultés. Et nous espérons influencer la future politique du Kremlin. Poutine a de bonnes oreilles et, au-delà des cercles du pouvoir, écoute ce que les gens lui disent. Avec mes équipes, nous sommes prêts à créer une « delivery unit » pour travailler avec lui et son prochain gouvernement. Nous avons déjà obtenu une amnistie pour les entrepreneurs poursuivis en justice. Beaucoup de gens au Kremlin étaient pourtant contre !

Les sanctions occidentales contre Moscou gênent-elles les entrepreneurs ?

Les petites et moyennes entreprises que je représente ne sentent pas les effets des sanctions. Les mesures financières ne nous affectent pas. Et nous travaillons en dehors des secteurs visés par les restrictions sur les transferts de technologie. Nous sentons par contre bien plus les méfaits de la politique de notre banque centrale qui, avec sa priorité donnée à la lutte contre l'inflation, maintient les taux à des niveaux trop élevés. Cette stricte politique financière était jusqu'à peu justifiée. Mais, aujourd'hui, il faut un changement de modèle et... de priorités !

Correspondant à Moscou

Article complet sur https://www.lesechos.fr/monde/europe/03 ... 141050.php

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wesker
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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par wesker » 03 mars 2018, 16:31:14

Précisément ce sont là les véritables enjeux d'un débat pour la présidentielle. Effectivement, dans toutes les élections il y a un asymétrisme, mais il appartient aux citoyens de se forger leurs propres opinions quant à la teneur des projets et à la capacité des candidats de les mettre en oeuvre.

C'est peut être davantage vrai en Russie qu'ailleurs, Yakiv, au vu de l'histoire de ce pays qui est une démocratie récente, à mettre en comparaison avec des pays qui imaginèrent la démocratie et qui, pourtant n'en sont plus exemplaires à bien des égards.

Pour en revenir à ce débat, en France, aussi il y a des débats auxquels certains candidats ne participent et durant la présidentielle, les médias eurent des difficultés à organiser un débat entre tout les candidats, chacun ayant une bonne raison pour exprimer ses réserves, ses exigences etc....Dès lors si je crois que le débat est indispensable à une démocratie dynamique, si je crois aux vertus des débats contradictoires que les citoyens doivent départager je ne crois pas, en revanche qu'on puisse apporter des clarifications sur son projet en ne les présentant qu'à ses partisans. Il est nécessaire que chacun puisse se faire son opinion, c'est vrai dans toutes les démocraties, mais aujourd'hui ils peuvent connaître, plus vite et facilement qu'auparavant les divers projets sur lesquels ils doivent se prononcer.

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par El Fredo » 06 mars 2018, 16:11:11

The Russian Economy Fitted Into Western Europe

The map above shows the size of the Russian GDP relative to Western European countries at nominal exchange rates. At $1.4 trillion the Russia economy is...

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The map above shows the size of the Russian Economy (GDP) relative to Western European countries at nominal exchange rates.


On this basis the Russia economy is worth $1.4 trillion, making it the 12th largest in the world. Roughly equivalent to the GDPs of the Netherlands ($824 billion), Belgium ($492 billion) and Luxembourg ($64 billion) combined.


Yet, these 3 countries have a combined population of only 29 million compared to Russia’s 145 million.


However, nominal GDP is not always the best measure of these things, as it values the economy based on the exchange rate with the US dollar, rather than what you can actually buy in local currency.


Therefore, a better measure is to use purchasing power parity (PPP). On this basis, Russia looks much better with an economy of $4 trillion, making it the 6th largest in the world.


This is far larger than the combined PPP GDPs of the Netherlands ($908 billion), Belgium ($529 billion) and Luxembourg ($64 billion), which don’t really change that much.


Although, even on a PPP basis the Russian economy is only worth around the same as Germany’s (population 83 million) or just over 20% of the GDP of the United States.


A few other facts about Russia:
  • Largest country in the world with a total area of 17.1 million square km. Making larger than Pluto and 1.8X the size of the Canada, China or the United States.
  • Has the most nuclear warheads of any country (7,000).
  • 1 million active military personnel, making it the world 5th largest military.
  • Has the 3rd largest military budget in the world behind the United States and China.

Article complet sur https://merchantmachine.co.uk/russian-i ... rn-europe/
Voilà de quoi relativiser un peu le poids économique de la Russie dans le monde...
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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wesker
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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par wesker » 06 mars 2018, 21:31:57

On peut essayer de relativiser l'importance économique de la Russie en matière économique néanmoins tant d'un point de vue militaire, geostratégique qu'énergétique il me semble difficile de s'en passer pour parvenir à trouver une issue à de nombreuses difficultés auxquelles de nombreux pays se trouvent confrontés...

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Yakiv
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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par Yakiv » 06 mars 2018, 22:46:39

Pavel Groudinine, candidat du PC : un homme nouveau pour des idées anciennes

30 janv. 2018, 16:10:44

Le 23 décembre 2017, une nouvelle étonnait les politologues et la population. Le Parti communiste (KPRF) annonçait la candidature non pas de Guennadi Ziouganov, son leader de longue date, mais de Pavel Groudinine, peu connu des électeurs et directeur du sovkhoze Lénine, ancienne ferme d’État privatisée dans la région de Moscou.

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Portrait de Pavel Groudinine en janvier 2018. Crédits : msk.kprf.ru

À 57 ans, Pavel Groudinine a travaillé toute sa vie au sovkhoze Lénine, qu’il dirige depuis 1995, date à laquelle il en est devenu l’actionnaire majoritaire. Prospère, l’entreprise assure près du tiers de la production de fraises du pays, elle possède des vergers et un élevage laitier. Toutefois, ce miracle économique n’est dû ni au fruit rouge, ni à son accès direct à un marché de 15 millions de consommateurs, ni à ses bonnes infrastructures. Si le territoire du sovkhoze est couvert à 90 % par des champs, une ferme et une usine de transformation de fruits, 90 % de ses bénéfices proviennent de transactions immobilières. L’entreprise loue ses terres incultivables, situées à côté du périphérique MKAD, à de grandes chaînes commerciales et vend les appartements des immeubles construits sur son territoire. Pavel Groudinine a le mérite de transférer une grande partie de ces bénéfices aux jardins d’enfants et aux écoles de son sovkhoze plutôt que de le dépenser en immobilier à Londres ou en yachts. Les employés de l’exploitation gagnent en moyenne 78 000 roubles (environ 1 100 €) par mois, soit un salaire très correct en Russie (surtout à la campagne). Leur employeur leur offre en outre des conditions intéressantes pour acheter un logement à proximité du sovkhoze et assure une retraite complémentaire à ses anciens employés. Les enfants du personnel étudient dans une école moderne, construite sur le modèle finlandais, et peuvent s’inscrire gratuitement à une multitude d’activités extrascolaires.

La biographie de Pavel Groudinine contient néanmoins plusieurs éléments permettant de douter de son dévouement aux idéaux communistes. Lors de l’élection présidentielle de 2000, il fait parti de l’équipe de campagne de Vladimir Poutine. En 2002, il devient membre de Russie unie, parti dont il claque la porte en 2010. En devenant le candidat du Parti communiste (PC) dont il n’est pas membre, Pavel Groudinine, n’a pas eu à recueillir les signatures nécéssaires en Russie pour se présenter à l’élection. Loin d’être un doux rêveur désintéressé, il est un homme d’affaires fortuné qui aurait engrangé 157 millions de roubles (un peu plus de deux millions d’euros) au cours des six dernières années, selon la Commission électorale centrale (TsIK).

Quel est son programme ?

Curieusement, le candidat des communistes a choisi pour sa campagne le mot d’ordre de l’opposant, Alexeï Navalny, candidat interdit de présidentielle par le pouvoir: « Ne pas mentir et ne pas voler ». Le programme de P. Groudinine, intitulé « Vingt pas vers une vie digne », inclut entre autres :

— La nationalisation des secteurs stratégiques de l’industrie, de l’électricité, des chemins de fer, des systèmes de communications et des banques les plus importantes

— Le retour du monopole d’État sur la production et la vente en gros de l’alcool

— La suppression de la dépendance totale de l’économie russe par rapport au dollar, un accès restreint des capitaux spéculatifs étrangers au marché russe, la sortie de l’Organisation mondiale du commerce

— L’instauration d’un contrôle des prix sur les principaux produits de première nécessité et les services publics

— La suppression de la TVA, de la taxe sur le transport, de la taxe poids lourds, l’introduction d’un impôt progressif sur le revenu

— L’allocation d’au moins 7 % du PIB à la science, l’éducation et la santé publique

— L’interdiction d’être élu président plus de deux fois, le retour du mandat présidentiel à quatre ans (au lieu des six actuels)

D’après M. Groudinine, le principal problème de la Russie est la pauvreté. « Vingt-deux millions de Russes vivent en dessous du seuil de pauvreté », rappelle régulièrement le candidat lors de ses rencontres avec les électeurs. Si l’expérience politique de ce dernier est somme toute assez modeste, elle n’est toutefois pas inexistante. Élu à la Douma régionale de Moscou, Pavel Groudinine est devenu président du Conseil des députés de la ville de Vidnoïé (située à côté du sovkhoze Lénine). Dans ses interviews, le candidat reconnaît se sentir proche du socialisme à la scandinave.

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Le XVIIe congrès du Parti communiste russe, le 23 décembre 2017. Crédits : kprf.ru

Son programme peut être considéré comme du populisme classique de gauche. Selon le politologue Igor Bounine, si l’homme est nouveau, ses idées sont, elles, anciennes. Pavel Groudinine s’efforce de ne pas critiquer personnellement le président sortant (manifestement une des conditions tacites à sa participation à l’élection) et élude, avec maladresse, les questions directes du type : « Que pensez-vous de votre adversaire Vladimir Poutine ? », préférant diriger sa colère contre les oligarques qui se sont emparés des richesses du peuple.

(...)

Article complet sur https://www.lecourrierderussie.com/poli ... -surprise/

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wesker
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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par wesker » 06 mars 2018, 23:37:45

Et bien quoi qu'on puisse penser de telles idées, force est de constater qu'en dépit de l'histoire assez singulière du pays avec le parti communiste elles paraissent légitimes et en mesure d'être soumise au jugement des citoyens qui furent, durant de trop nombreuses années à mon sens, privé de consultations démocratiques.

En tant que partenaires nous n'avons pas à nous ingérer dans ce type d'élection ni à prendre position en faveur ou en défaveur des uns ou des autres car nous devrons, par la suite discuter, travailler et négocier avec les représentants que les citoyens se choisiront.

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par Yakiv » 13 mars 2018, 23:33:55

L'extrait d'un article abordant brièvement le programme de Ksenia Sobtchak alors que sa candidature était à l'époque encore en cours d'acceptation par la commission électorale.
Ksenia Sobtchak, candidate «contre tous»

19 oct. 2017, 15:58:51

(...)

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La très mondaine journaliste, présentatrice télé et fille de l’ancien maire de Saint-Pétersbourg Anatoli Sobtchak, Ksenia, vient d’officialiser sa candidature à la présidentielle russe de 2018 après un mois de rumeurs. De quoi faire couler de l’encre. Décryptage.

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Crédits : Instagram – @xenia_sobchak

« Je suis contre tous » : c’est ainsi que Ksenia Sobtchak, 36 ans, a choisi de se positionner dans une annonce vidéo diffusée sur la chaîne de télévision indépendante Dojd dans la soirée du mercredi 18 octobre. Et par « tous », elle entend ouvertement l’ensemble des dinosaures de la politique russe. « Jirinovski a mené son parti au parlement quand j’avais 12 ans. Ziouganov, quand j’en avais 15, perdait avec soulagement sa première élection. Poutine est devenu président quand j’avais 18 ans. Si cela continue, ces mêmes personnes et leurs doublures se présenteront encore quand mon fils [âgé d’un an] ira voter. Je suis contre cela », lance-t-elle, vêtue de manière décontractée, debout dans une cuisine.

Face caméra, la jeune femme joue la carte de l’alternative plutôt que de l’opposition, en appelant à une spécificité aujourd’hui disparue du système électoral russe : la « case » qui permettait de voter « contre tous ». « Cette case a été retirée afin que nos voix soient plus faciles à voler, et je veux rendre cette possibilité de s’opposer à tous et de dire pacifiquement : C’est bon, les gars, ça suffit. On en a marre de vous », souligne-t-elle.

Côté programme, Ksenia Sobtchak en dit davantage dans un long communiqué transmis à la presse russe. En bref, la candidate du Parti contre tous veut notamment « retirer au gouvernement le contrôle sur les entreprises », alléger les impôts pour les entrepreneurs, « enlever aux autorités les instruments de propagande », priver les organisations religieuses d’aides budgétaires et annuler « toutes les lois discriminatoires ». Un programme des plus libéraux-progressistes, que la journaliste se réserve la possibilité de détailler dans le futur, puisqu’elle doit encore réunir les 100 mille signatures nécessaires au dépôt de sa candidature. « Avec ma campagne, je veux voir s’il est encore possible de faire de la politique en Russie ou si toutes les routes sont fermées », conclut-elle.
(...)

Thomas Gras

Article complet sur https://www.lecourrierderussie.com/poli ... ntielle-2/

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par wesker » 13 mars 2018, 23:45:31

Chacun a donc le droit de soumettre son projet à l'évaluation des citoyens qui ont, eux la responsabilité de les évaluer et de se prononcer par leurs suffrages, sur ces derniers.

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Yakiv
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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par Yakiv » 16 mars 2018, 22:48:31

(à défaut d'une source plus sérieuse)
Grigori Iavlinski

27 févr. 2018, 17:20:00

Faites connaissance avec Grigori Iavlinski, un des huit candidats à la présidentielle russe de 2018.

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Biographie: Diplômé de l'Institut Plekhanov de Moscou [Université d'économie russe. — NDT], Grigori Iavlinski a fait ses premiers pas en politique en 1990, le Soviet suprême de la de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) ayant approuvé sa candidature au poste de vice-président du Conseil des ministres et président de la Commission d'État pour la réforme économique. Iavlinski participera pour la quatrième fois à la présidentielle en Russie, en représentant le parti Iabloko.

Politique intérieure: Le programme de Grigori Iavlinski est axé sur la lutte contre le «stalinisme dissimulé» et le «capitalisme sauvage frôlant le féodalisme». Selon Iavlinski, pour que la Russie soit classée parmi les économies européennes les plus fortes, il faut assurer le respect de la propriété privée par l'État, limiter la concentration de la propriété entre les mêmes mains, concerter tous les changements économiques substantiels avec les milieux d'affaires. Iavlinski propose, en outre d'élaborer un programme national en vue d'éliminer la pauvreté en ouvrant des comptes épargne personnels sur lesquels sera versée une partie des dividendes des actions des grandes entreprises.

Politique extérieure: Grigori Iavlinski donne la priorité dans la politique extérieure aux liens d'amitié avec les républiques de l'ex-URSS. Selon lui, il est nécessaire de se rapprocher des pays occidentaux. Cela signifie que la Russie doit faire graduellement correspondre sa législation, sa politique militaire, extérieure et économique aux critères européens.

Article complet sur https://fr.sputniknews.com/russia-elect ... ions-2018/

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par wesker » 16 mars 2018, 23:31:54

J'ai le sentiment que la Russie, par le passé a essayé de se rapprocher de l'Union Européenne, geographiquement cela aurait d'ailleurs du sens, mais l'appartenance à une coalition qui désigne régulièrement la Russie comme ennemi, cela semble de plus en plus difficile. En revanche, il est vrai que ces projets enrichissent le débat présidentiel et lors de ces consultations il est indispensable de confronter diverses opinions, de les soumettre au jugement des citoyens.

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par Yakiv » 16 mars 2018, 23:35:29

wesker a écrit :
16 mars 2018, 23:31:54
J'ai le sentiment que la Russie, par le passé a essayé de se rapprocher de l'Union Européenne, geographiquement cela aurait d'ailleurs du sens, mais l'appartenance à une coalition qui désigne régulièrement la Russie comme ennemi, cela semble de plus en plus difficile.
Ca a effectivement été le cas durant un temps avec un autre président.
Force et de constater que ce n'est plus le cas aujourd'hui et ce n'est pas du tout le fait de l'appartenance à une "coalition qui désigne régulièrement la Russie comme ennemi". Lorsque la Russie assassine en territoire européen, ce n'est pas la faute de l'Otan jusqu'à preuve du contraire.

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par wesker » 16 mars 2018, 23:38:03

Oui les drones américains procèdent, également à ce type de pratiques sans qu'ils ne soient mis au tribunaux médiatiques, yakiv....

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par Yakiv » 16 mars 2018, 23:41:23

wesker a écrit :
16 mars 2018, 23:38:03
Oui les drones américains procèdent, également à ce type de pratiques sans qu'ils ne soient mis au tribunaux médiatiques, yakiv....
Les interventions militaires ne doivent évidemment pas être confondues avec les assassinats politiques...
Ne pas mélanger tout et n'importe quoi une nouvelle fois.
Ne pas se vautrer dans le "whataboutisme".

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par wesker » 17 mars 2018, 12:17:17

Yakiv, quand ses interventions font des victimes civiles, la perte d'une vie innocente reste tout de même équivalente, pour moi, à un crime politique. En l'occurrence, on parle là de soupçons, mais il n'y a pas, à ce jour, de preuves concrètes qui démontreraient la culpabilité des uns ou des autres. Ne renversons pas la charge de la preuve et n'oublions pas que c'est à celui qui accuse de démontrer la culpabilité de l'accusé, non l'inverse.

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Re: Poutine aura-t-il un opposant à la présidentielle ?

Message non lu par Yakiv » 17 mars 2018, 12:27:02

wesker a écrit :
17 mars 2018, 12:17:17
Yakiv, quand ses interventions font des victimes civiles, la perte d'une vie innocente reste tout de même équivalente, pour moi, à un crime politique. En l'occurrence, on parle là de soupçons, mais il n'y a pas, à ce jour, de preuves concrètes qui démontreraient la culpabilité des uns ou des autres. Ne renversons pas la charge de la preuve et n'oublions pas que c'est à celui qui accuse de démontrer la culpabilité de l'accusé, non l'inverse.
Non pour 2 raisons :
1- il y a des vies innocentes perdues dans toute guerre, or la Syrie est en guerre. Mais ces vies innocentes sont la plupart du temps involontaires, bien que certains pays font plus attention que d'autres pour les éviter (et la Russie ne fait pas particulièrement partie de ceux là justement). Les crimes politiques sont, eux, totalement volontaires, il s'agit d'assassinats (donc prémédités), ça n'a pas la même valeur, même aux yeux de n'importe quelle justice.
2- concernant l'affaire Skripal, on a pu déterminer l'agent innervant utilisé, on sait qu'il était de qualité militaire et qu'il est habituellement utilisé par les Russes. On sait aussi de quelle manière quelqu'un à amené Sergueï Skripal à y être exposé (via un bouquet de fleurs qu'il a déposé au cimetière de son épouse décédée). Il s'agit donc quasiment d'une signature.

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