En Turquie, un référendum à quitte ou double pour le président Erdogan

[politicien]

Au lendemain de la victoire du "oui" au référendum sur une révision constitutionnelle turque, 2.000 personnes manifestaient à Istanbul pour contester le résultat.

Au moins deux mille personnes sont descendues dans les rues à Istanbul, en Turquie, lundi soir pour contester le résultat du référendum sur l'extension des pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, passé à une courte majorité la veille. "Côte à côte contre le fascisme", scandaient environ 2.000 personnes en arpentant les rues de Kadiköy sur la rive asiatique d'Istanbul, se dirigeant vers le siège du Haut-Conseil électoral (YSK). Un millier de personnes étaient simultanément réunies à Besiktas, sur la rive européenne, un autre quartier résolument laïc et anti-Erdogan de la métropole.

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http://www.europe1.fr/international/ref ... tor=CS1-16

[Logos]

Je ne sais pas très bien ce qu'Erdogan a à gagner en faisant un référendum sur l'adhésion à l'UE. S'il veut y mettre fin, qu'il y mette fin, epicetou.

Il a pleins de choses à gagner.

Si les turcs vont dans son sens, sa ligne politique et son pouvoir seront renforcés. Ce "Non" à l'UE peut ressouder le pays autour de son chef. En mettant fin à la période où la Turquie quémandait servilement son adhésion à une Europe indécise, qui la faisait mariner de façon humiliante.

Il pourra aussi opposer aux européens une décision sanctionnée par le peuple et pas juste par un gouvernement "autoritaire".

[Cheshire cat]

Trump félicite Erdogan.

Les grands démocrates savent se reconnaitre.

[politicien]

L'opposition dénonce des «manipulations» pendant le référendum de dimanche, remporté d'une courte avance par le camp du président Erdogan. L'Union Européenne réclame aujourd'hui une enquête sur ces soupçons d'irrégularités.

Le CHP, principal parti d'opposition en Turquie, va demander l'annulation du référendum sur le renforcement des pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, première pierre d'un probable régime autoritaire. Les Turcs ont voté dimanche à 51,4% en faveur de cette réforme. La requête du CHP sera déposée ce mardi après-midi devant le Haut-Conseil électoral (YSK).

Dès le jour du scrutin, le parti social-démocrate CHP et le deuxième parti d'opposition, le HDP pro-kurde, avaient dénoncé des manipulations et annoncé leur intention de contester le résultat. En cause, la décision de dernière minute du Haut-Conseil électoral, qui a choisi de considérer comme valides les bulletins non marqués du sceau officiel des autorités électorales. Le YSK «a changé les règles en cours de jeu.

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http://www.lefigaro.fr/international/20 ... nquete.php

[Ramdams]

Je ne suis même pas sûr que le vote ait été truqué, c'est ça le pire.

[Cheshire cat]

Qu'importent les moyens, démocratiques ou non, le but c'est d'obtenir un pouvoir absolu.

[Cheshire cat]

Il n'y a pas lieu de s'inquiéter, fusionner les fonctions de président du Reich et chancelier du Reich, cela s'est déjà vu.

[politicien]

Qui pour freiner Erdogan?

LE GRAND ANGLE DIPLO - Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a une nouvelle fois procédé à une purge massive mercredi au sein des forces de sécurité, avec plus de 1.000 policiers arrêtés et incarcérés et plus de 9.000 autres suspendus et placés sous enquête. Ce qui pose la question de savoir jusqu’où il peut aller dans cette fuite en avant. Au micro d'Europe 1, la chronique du rédacteur en chef international du JDD François Clemenceau.

Il est très difficile de prévoir si Recep Tayyip Erdogan peut, veut ou va s'arrêter dans son serrage de vis tous azimuts. D’autant que rien ni personne ne semble pouvoir l’arrêter. Ni l’opposition, naturellement, qu’il a battue, même de justesse, lors du référendum du 16 avril.

Ni l’Union européenne qui ne cesse de condamner ces agissements mais avec la crainte que le président Erdogan ne mette fin à sa coopération pour maintenir ses frontières fermées à tout exode des 3 millions de syriens et d’irakiens qui se trouvent sur son sol. Ni l’Otan, dont la Turquie est membre : l’Alliance atlantique a réitéré aujourd’hui un appel à respecter l’Etat de droit mais personne n’a oublié que lors du putsch de juillet dernier, Erdogan ne s’est pas privé de faire arrêter en masse des officiers turcs servant sur des bases de l’Otan.

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http://www.lejdd.fr/international/europ ... an-3313523

[politicien]

Pour les eurodéputés, la récente extension des pouvoirs présidentiels en Turquie constitue une énième raison de suspendre le processus d’adhésion d’Ankara.

Johannes Hahn, commissaire à l'élargissement, a récemment invité les gouvernements européens à envisager de modifier leurs relations avec la Turquie après le référendum qui a renforcé les pouvoirs de son président, Recep Tayyip Erdoğan.

Ce vendredi 28 avril, les ministres européens des Affaires étrangères sont réunis à Malte pour discuter d'un nouveau format de relations avec la Turquie, dans le but de mettre fin aux frustrations mutuelles et de renforcer la coopération entre les deux entités.

"Une pleine intégration de la Turquie dans l'UE n'est pas réaliste"

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http://www.latribune.fr/economie/union- ... 99632.html

[Nombrilist]

Ah parce que le processus était toujours en cours ? C'est une blague ?

[El Fredo]

Oui, ça ne se suspend pas d'un claquement de doigt. Jusqu'à récemment la Turquie était une démocratie et on ne pouvait exclure la possibilité d'une alternance. Maintenant c'est terminé, le pouvoir est verrouillé.

[Nombrilist]

Mais moi, il me semblait que clairement, il y avait de nombreux pays Européens (dont la France) contre l'entrée de la Turquie dans l'UE. Et que de facto, il n'était plus question de négociations puisque ultimement, le refus de ces pays rend l'adhésion impossible.

[El Fredo]

C'est mettre la charrue avant les bœufs.