Qu'en pensez vous ?Pourquoi rien ne change au Venezuela? Depuis début 2016, le pays est plongé dans une profonde crise politique et économique. Les troubles n'ont jamais cessé même si, depuis trois semaines, la tension est montée d'un cran. Avec la décision, le 29 mars dernier, de la Cour suprême de priver de leur immunité les députés d'opposition vénézuéliens, un verrou a sauté et la colère s'est déversée dans les rues de Caracas, la capitale. Au pouvoir, le président Nicolas Maduro, de plus en plus isolé au sein de la communauté internationale, s'accroche. Retour sur quinze mois de crise continue.
Une crise larvée depuis la mort de Chavez
5 mars 2013 : Hugo Chavez meurt. Son ancien vice-président Nicolas Maduro est élu à sa succession avec tout juste 50,66% des voix. Il doit aussitôt combattre une opposition politique déterminée. Un mouvement étudiant débute, certains jeunes sont emprisonnés pour raisons politiques. Le 15 février 2014, une manifestation géante, menée par un collectif de mères d'étudiants arrêtés, marque le début d'un conflit larvé. Caracas, la capitale vénézuélienne, voit défiler les pro ou anti-Maduro chaque semaine. Les manifestants axent leur mobilisation autour de deux thèmes : la vie chère et la violence inhérente au pays depuis des années. Des heurts éclatent courant mars 2014, 18 personnes perdent la vie. Nicolas Maduro réussit à maîtriser la situation en faisant arrêter plusieurs responsables de l'opposition, dont le maire de Caracas Antonio Ledezma.
(...)
Maduro tente un coup d'Etat
Le 29 mars, après trois mois de manifestations continues et d'une paupérisation accrue de la population, la Cour suprême, plus haute juridiction du Venezuela réputée proche du pouvoir, prive de leur immunité les députés d'opposition vénézuéliens. Dans la foulée, Henrique Capriles est déclaré inéligible pour 15 ans - ce qui l'empêchera de se présenter à la présidentielle prévue en 2018. La Cour suprême renforce aussi les pouvoirs du chef de l'Etat, habilité à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la "stabilité démocratique". Le lendemain, la Cour suprême s'octroie tout simplement les pouvoirs du Parlement.
(...)
www.lejdd.fr/international/ameriques/ve ... in-3307883
Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
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Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Bonjour,
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Une basse manœuvre électorale ayant pour but de nuire à un certain candidat en disant la vérité sur ses amis.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Cet article reflète le quotidien depuis 15 mois non ?
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- mordred
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Qu'on regarde d'abord chez soi. Dans les années 60-70, la plupart des sud-américains vivaient sous dictature. Et on en parlait pas autant.
20 morts au Venezuela ? 20 morts de trop. Comme en Corse et à Marseille.
Vous pouvez aussi parler de l'Ouganda. [Edit : Mordred un peu de calme] Tous pourchassés.
20 morts au Venezuela ? 20 morts de trop. Comme en Corse et à Marseille.
Vous pouvez aussi parler de l'Ouganda. [Edit : Mordred un peu de calme] Tous pourchassés.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Ce n'est pas pour relativiser mais je m'étonne que les médias parlent tant de la situation vénézuélienne mais qu'elle ne dise plus un mot de la situation ukrainienne depuis la fin du coup d'état, puisqu'elles sont assez proche en fin de compte. On pourrait penser qu'il est tout à fait possible de parler régulièrement des deux.
C'était un peu hors sujet.
Sur la situation au Vénézuela, j'avoue que je n'ai pas trop suivi depuis la mort de Chavez. A ce moment là je me suis dit que c'était fatalement le début de la fin. Entre la mort du leader et le pétrole qui plonge, qu'est-ce que Maduro pouvait faire ? Ca fait penser à la mort de Robespierre ; après lui la Révolution est tuée en moins d'un an.
Avec Maduro ça va durer peut-être un peu plus longtemps ; mais fatalement il y aura un "retour à la normale" : un nouveau président libéral, un prêt du FMI impliquant les traditionnelles destructions des acquis sociaux, une re-privatisation de tout ce qui a pu être nationalisé depuis Chavez (et plus si nécessaire), enfin un réalignement sur les USA.
C'était un peu hors sujet.
Sur la situation au Vénézuela, j'avoue que je n'ai pas trop suivi depuis la mort de Chavez. A ce moment là je me suis dit que c'était fatalement le début de la fin. Entre la mort du leader et le pétrole qui plonge, qu'est-ce que Maduro pouvait faire ? Ca fait penser à la mort de Robespierre ; après lui la Révolution est tuée en moins d'un an.
Avec Maduro ça va durer peut-être un peu plus longtemps ; mais fatalement il y aura un "retour à la normale" : un nouveau président libéral, un prêt du FMI impliquant les traditionnelles destructions des acquis sociaux, une re-privatisation de tout ce qui a pu être nationalisé depuis Chavez (et plus si nécessaire), enfin un réalignement sur les USA.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Encore un qui vit dans une réalité parallèle: il n'y aura pas de destruction d'acquis sociaux après le départ de Maduro pour la simple et bonne raison qu'il n'y a déjà plus d'acquis sociaux.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)
Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
J'avais principalement en tête les vastes programmes d'alphabétisation et de santé publique.
Et bien s'il n'y a plus d'acquis sociaux, ça facilitera d'autant la tâche de libéralisation du prochain président vénézuélien.
Et bien s'il n'y a plus d'acquis sociaux, ça facilitera d'autant la tâche de libéralisation du prochain président vénézuélien.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Résumons-nous: on a une dictature qui mène une politique économique complètement débile qui se solde par un effondrement de l'économie et une explosion de la pauvreté. Les causes de la crise du Venezuela sont parfaitement transparentes et n'ont strictement rien à voir avec le pétrole. Déficit budgétaire gigantesque financé par la banque centrale, d'où hyperinflation. Ensuite blocage des prix pour juguler l'hyperinflation. Blocage des prix qui rend quasiment toute production domestique non-rentable. D'où effondrement de la production domestique hors pétrole et explosion de la pauvreté. Dernière étape: instauration du travail forcé pour forcer les producteurs à produire.
Graphiques: viewtopic.php?p=486975#p486975
Sortir de cette crise nécessite effectivement un ajustement du type FMI. Il faut d'abord supprimer le blocage des prix (pour relancer la production domestique) et arrêter la planche à billet (pour arrêter l'inflation). Ce qui implique qu'il faut soit éliminer le déficit budgétaire, soit le financer autrement que par la planche à billet. C'est là que les prêts du FMI sont utiles. Ces ajustements se font rarement sans mal, du moins à court terme. Je ne suis pas toujours un grand fan du FMI. Mais dans ce cas-ci, je suis absolument certain que ce sera ce dont le pays a besoin.
Et c'est là qu'on voit en quoi un type comme Racaille [Edit : On va rester sur de l'argumentation, merci] Parce qu'il essaie de nous faire croire que c'est l'intervention du FMI qui viendra foutre la m.... au Venezuela. Alors qu'évidemment ce sont les politiques débiles de ses petits copains Chavez-Maduro qui ont déjà foutu la m...., et que le FMI ne viendra que pour nettoyer. Plus tordu que ca tu meurs.
Graphiques: viewtopic.php?p=486975#p486975
Sortir de cette crise nécessite effectivement un ajustement du type FMI. Il faut d'abord supprimer le blocage des prix (pour relancer la production domestique) et arrêter la planche à billet (pour arrêter l'inflation). Ce qui implique qu'il faut soit éliminer le déficit budgétaire, soit le financer autrement que par la planche à billet. C'est là que les prêts du FMI sont utiles. Ces ajustements se font rarement sans mal, du moins à court terme. Je ne suis pas toujours un grand fan du FMI. Mais dans ce cas-ci, je suis absolument certain que ce sera ce dont le pays a besoin.
Et c'est là qu'on voit en quoi un type comme Racaille [Edit : On va rester sur de l'argumentation, merci] Parce qu'il essaie de nous faire croire que c'est l'intervention du FMI qui viendra foutre la m.... au Venezuela. Alors qu'évidemment ce sont les politiques débiles de ses petits copains Chavez-Maduro qui ont déjà foutu la m...., et que le FMI ne viendra que pour nettoyer. Plus tordu que ca tu meurs.
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Mon propos n'est pas de sauver Maduro mais de dire que le prochain régime ne fera pas mieux, voir pire. Comme avant Chavez quoi.
Quant à tes insultes tu peux toujours te les carrer dans le Macron.
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
L'opposition vénézuélienne appelle mercredi à une "méga-manifestation" pour contrer le projet de nouvelle Constitution du président socialiste Nicolas Maduro, dénonçant une manoeuvre pour éviter des élections et s'accrocher au pouvoir. Sous le mot d'ordre "Contre la fraude constituante", les anti-Maduro sont appelés à se rassembler sur une autoroute de l'est de Caracas pour ensuite défiler.
Depuis plus d'un mois, ils sont des milliers à manifester presque chaque jour pour exiger des élections anticipées afin de faire partir le président Maduro avant la fin de son mandat, en décembre 2018.
(...)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/ ... maduro.php
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Venezuela: l'opposition dans la rue pour la liberté d'expression - 28/05/2017
28 mai 2017, 00:00:00
Des milliers d'adversaires du gouvernement vénézuélien ont manifesté samedi à Caracas en faveur de la liberté d'expression et pour le départ du président Nicolas Maduro, dix ans après la fermeture…
Des milliers d'adversaires du gouvernement vénézuélien ont manifesté samedi à Caracas en faveur de la liberté d'expression et pour le départ du président Nicolas Maduro, dix ans après la fermeture d'une chaîne emblématique proche de l'opposition.
Des heurts ont éclaté dans l'est de la capitale, où des groupes de jeunes au visage masqué ont bloqué l'autoroute où ils défilaient avec des camions auxquels ils ont mis le feu, dégageant une épaisse fumée noire qui se mêlait au nuage grisâtre des gaz lacrymogènes au moment de la dispersion.
Des manifestants ont répliqué avec des jets de pierre et de cocktails Molotov.
Les antichavistes (du nom du défunt ex-président Hugo Chavez, 1999-2013) manifestent presque tous les jours depuis le 1er avril dans un climat de violence qui a déjà fait 58 morts, selon le dernier bilan du parquet.
(...)
Article complet sur http://www.ladepeche.fr/article/2017/05 ... ssion.html
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Trump menace le Venezuela de 'mesures économiques' fortes et rapides
18 juil. 2017, 00:00:00
Le président américain Donald Trump a menacé hier le Venezuela d'adopter "des mesures économiques fortes" si Caracas mettait en oeuvre son projet de m…
Le président américain Donald Trump a menacé hier le Venezuela d'adopter "des mesures économiques fortes" si Caracas mettait en oeuvre son projet de modifier la Constitution, qualifiant son homologue vénézuélien Nicolas Maduro de "mauvais dirigeant rêvant de devenir dictateur".
» Lire aussi - Sanctions américaines contre le vice-président du Venezuela
(...)
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/ ... miques.php
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
je ferai un parallèle entre l'Espagne découvrant l'Amérique et le Vénézuela:
- premier acte: l'Espagne découvre des richesses en Amérique du sud et commence à s'en emparer. Chavez profite du pétrole en abondance.
- second acte: inutile de mettre sur pied une industrie un secteur tertiaire performant etc.. le pétrole suffit pour donner le bien être à la population. Même chose en Espagne ou rien ne sera fait durant près de 200 ans, même si là, ce sont les nobles qui s'enrichissent.
- troisième acte: épuisement de la ressource (l'or en Amérique du sud et le pétrole de Chavez - en réalité le pétrole ne s'est pas épuisé mais les prix se sont effondrés, ce qui revient au même)
- fin de la pièce: tout est à construire mais on n'a plus la ressource d'origine.
Conclusion:
Chavez était un imbécile sans vision d'avenir (contrairement à ce que pensait Mélenchon).
Les rois d'Espagne on appauvri leur pays parce que, eux non plus n'avaient pas su profiter intelligemment de ces ressources exceptionnelles quand il le fallait.
- premier acte: l'Espagne découvre des richesses en Amérique du sud et commence à s'en emparer. Chavez profite du pétrole en abondance.
- second acte: inutile de mettre sur pied une industrie un secteur tertiaire performant etc.. le pétrole suffit pour donner le bien être à la population. Même chose en Espagne ou rien ne sera fait durant près de 200 ans, même si là, ce sont les nobles qui s'enrichissent.
- troisième acte: épuisement de la ressource (l'or en Amérique du sud et le pétrole de Chavez - en réalité le pétrole ne s'est pas épuisé mais les prix se sont effondrés, ce qui revient au même)
- fin de la pièce: tout est à construire mais on n'a plus la ressource d'origine.
Conclusion:
Chavez était un imbécile sans vision d'avenir (contrairement à ce que pensait Mélenchon).
Les rois d'Espagne on appauvri leur pays parce que, eux non plus n'avaient pas su profiter intelligemment de ces ressources exceptionnelles quand il le fallait.
- Jeff Van Planet
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Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
ce n'est pas pour faire du mauvais esprit mais j'entrevois une sorte de miracle vénézuélien pour le prochain gouvernement. En effet, en partant de si bas, il est très facile d'avoir une forte croissance et un boum économique.
Donc, sans usage d'aucunes boules de cristal, je pense que le prochain gouvernement fera nettement mieux que ceux avant la Chavez.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
J.Saramago
Re: Venezuela, quinze mois d'un conflit sans fin
Assez d'accord Jeff. Mais il y aura une année difficile pour mettre fin à l'hyperinflation.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)
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