Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

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Yakiv
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Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Yakiv » 20 mai 2017, 22:38:18

Un excellent article de Françoise Thom, universitaire spécialiste de la Russie, qui répond à quelques éléments de propagande du Kremlin et des pro-Kremlin.
La propagande du Kremlin à l’épreuve

L'auteur est une historienne, spécialiste de la Russie, maître de conférences à Paris IV-Sorbonne. Elle est l'auteur, entre autres nombreuses publications, de : "Beria, le Janus du Kremlin" (1), propose ci-dessous, dans un texte publié par la revue Politique internationale (2) et que nous jugeons utile de reproduire intégralement, avec son aimable autorisation, comme réponse à la propagande poutinienne :

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La propagande du Kremlin comprend moult poncifs qu’il est aisé de réfuter — à condition d’abandonner le prisme romantique à travers lequel de nombreux Français perçoivent la Russie. Ces illusions, même quand elles se nourrissent de thèmes apparemment inoffensifs comme celui de la "sainte Russie", peuvent se révéler lourdes de conséquences. Car dans le discours du Kremlin un mensonge en amène un autre, si bien que l’admiration pour la "spiritualité" russe peut déboucher sur la volonté de détruire l’Union européenne et d’entrer dans un "partenariat stratégique" avec Moscou. C’est donc tout l’édifice mensonger qu’il convient de démonter. Voici les principales affirmations diffusées par le régime de Vladimir Poutine et les arguments qui peuvent leur être opposés.


"L’URSS s’est effondrée à cause d’un complot occidental"


Rétablissons la vérité historique. Les Américains voulaient la fin de la guerre froide, mais non celle de l’URSS (3). Au contraire, le président Bush craignait que l’éclatement de l’URSS n’entraînât la prolifération nucléaire. Même la Pravda note en novembre 1989 : "Les hommes politiques occidentaux disent ouvertement que le développement de tendances séparatistes au sein de l’URSS, de même que la sortie de certains pays du Pacte de Varsovie, ne sont pas souhaitables. Cela ne peut manquer de refroidir l’ardeur de nos radicaux" (4).. Le 1er août 1991, George Bush prononce, à Kiev, un discours resté célèbre dans lequel il met les Ukrainiens en garde contre un "nationalisme suicidaire" et leur explique qu’ils peuvent accéder à la liberté sans, pour autant, exiger l’indépendance. Son homologue français François Mitterrand se montre encore plus véhément. Le 30 octobre 1991, il déclare à Mikhaïl Gorbatchev : "La dislocation de l’URSS serait une catastrophe historique contraire à l’intérêt de la France"(5). Et d’ajouter : "Jamais, en aucune circonstance, la France n’encouragera la dislocation de l’URSS. À l’époque de Staline cette position n’était pas facile. Mais même à l’époque de Staline, la France et l’URSS était des alliées"(6).


"L’Occident a humilié la Russie, il est responsable des dérives russes"


C’est l’un des lieux communs de la propagande russe les plus ravageurs, activement encouragé par les plumitifs du Kremlin et leurs relais en France, un peu comme dans les années 1930 Hitler et ses diplomates ne cessaient de mettre en avant l’"humiliation du traité de Versailles" pour paralyser la volonté de résistance des puissances occidentales. Les Occidentaux auraient humilié la Russie en faisant tomber le communisme, en rapprochant l’Otan de ses frontières, en intervenant en Yougoslavie, en Irak, en Libye, etc. La Russie ne demande qu’une chose : qu’on "la respecte" et qu’on "prenne en compte ses intérêts nationaux". Alors, tout ira bien. Les propagandistes du Kremlin encouragent les Occidentaux à s’imaginer que l’évolution russe est déterminée par des facteurs externes, qu’elle se produit en réaction à des pressions ou à des initiatives venant de l’extérieur. Or, lorsque l’on se penche sur les années 1990, on s’aperçoit que le glissement de la politique de Moscou vers le nationalisme néo-soviétique a commencé pratiquement dès le début de la période Eltsine, au printemps 1992, et est dû à la dynamique politique interne.


Dès mars 1993, bien avant l’intervention de l’Otan en Yougoslavie, Boris Eltsine exigeait que "les organisations internationales, y compris l’ONU, reconnaissent à la Russie des droits particuliers en tant que garante de la paix et de la stabilité sur le territoire de l’ex-URSS". Le tort des Occidentaux est plutôt d’avoir accepté les prétentions de Moscou à dominer l’espace ex-soviétique au lieu de dire clairement, dès le début, que cette politique ne pouvait que conduire à l’impasse. Ces mêmes Occidentaux ont déployé de grands efforts afin de résoudre le conflit yougoslave de concert avec le Kremlin (on pense, par exemple, au groupe de contact créé en 1994 qui réunissait les États-Unis, la Russie, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Italie pour mettre en place une solution concertée du conflit).


N’oublions pas non plus le Partenariat pour la Paix que l’Otan a lancé en 1994 pour rapprocher les pays ex-communistes et l’Alliance — un Partenariat auquel la Russie a été invitée à se joindre. N’oublions pas, enfin, le Conseil Otan-Russie créé en mai 2002 dans le but d’associer Moscou aux décisions relatives à la sécurité européenne.


Quant à l’administration Obama, elle mit deux ans à accepter l’envoi d’une brigade géorgienne en Afghanistan, de crainte d’offenser Moscou ! (7).


Malgré les ménagements dont elle a fait l’objet, la Russie s’est constamment posée en victime. Avec un succès certain : pendant des années, la diplomatie française a répété comme un mantra qu’il ne fallait pas "humilier la Russie". Au nom de ce principe, cette dernière a bénéficié d’une indulgence exceptionnelle dont elle a usé et abusé. Quel autre pays au monde, en effet, peut se permettre de raser des villes, d’organiser des purifications ethniques (les 300 000 Géorgiens d’Abkhazie expulsés en 1992), de spolier les étrangers (8)., d’assassiner les opposants hors de ses frontières(9), de harceler les diplomates étrangers, de menacer voire d’amputer ses voisins d’une portion de leur territoire, sans provoquer autre chose que de faibles protestations ? C’est plutôt le laxisme occidental devant les écarts russes qui a encouragé un comportement de plus en plus arrogant de la part du Kremlin. Qu’on se souvienne de l’entrevue de Heiligendamm entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine en 2007, lorsque le président russe répond à son homologue français évoquant les violations des droits de l'homme en Russie : "Si vous continuez de la sorte, je vous écrase. Si vous changez de ton, je vous fais roi de l’Europe"(10). Est-ce vraiment le propos d’un homme qui sent son pays "humilié" par ses partenaires ?


"La Russie s’est sentie menacée par l’élargissement de l’Otan"


Rien n’est plus faux. L’élargissement de l’Otan a été mal vu à Moscou parce que l’adhésion à l’Alliance rend les pays limitrophes moins vulnérables au chantage et à la subversion russes. En 1997, un commentateur russe écrit : "Nos médias, nos hommes politiques et presque tous nos militaires affirment que l’élargissement de l’Otan représente avant tout une menace pour la sécurité de la Russie. (...) Mais quels sont les véritables enjeux ? L’élargissement de l’Otan vers l’Est représente moins une aggravation de la menace militaire pesant sur la Russie qu’un bouleversement radical de la structure géopolitique fondamentale de l’Europe issue de la Seconde Guerre mondiale" (11). À Moscou, l’Otan ne tarde d’ailleurs pas à être perçue "non comme un bloc militaire mais comme un club politique amorphe et mou" qui étale sa faiblesse en Afghanistan(12). et ailleurs.


"Poutine a refait de la Russie une grande puissance"


Commençons par l’économie. La Russie est, certes, un grand pays par l’étendue géographique, mais n’oublions pas que son poids économique est inférieur à celui de l’Italie. En 1991, l’économie russe représentait 8,4 % de l’économie américaine ; en 2015, ce ratio n’était plus que de 7,4 %(13) : voilà pour le bilan de la gestion de Vladimir Poutine. Les années 2000 se caractérisent, pour la Russie, par d’innombrables occasions manquées. Poutine a gaspillé la manne fabuleuse des pétrodollars, sans chercher à donner à la Russie des routes carrossables, des hôpitaux décents, des universités prestigieuses. En revanche, des sommes extravagantes ont été dépensées pour des projets de prestige tels les Jeux olympiques de Sotchi de 2014, qui ont coûté 45 milliards de dollars (dont, de l’avis général, une bonne partie fut détournée par les oligarques proches du Kremlin).


Le régime a tout misé sur l’exploitation des hydrocarbures au lieu de tenter de diversifier l’économie du pays. Conséquence : la prospérité des premières années Poutine n’a pas survécu à la chute des prix du pétrole. En 2009, le PIB russe s’est contracté de 7,9 % et les revenus fiscaux ont baissé de 34,4 %. La crise a fait régresser l’économie à son niveau de 2005. Après un rebond rapide en 2010-2011, l’économie a connu depuis l’été 2012 un ralentissement structurel, amplifié depuis 2014 par la baisse du prix du pétrole et les sanctions internationales. En 2015, elle a enregistré une récession de 3,7 % qui s’est poursuivie en 2016. De 2013 à 2016, le PIB russe a chuté alors que les dépenses militaires sont passées de 2,2 trillions de roubles en 2013 à 3,8 trillions en 2016. (14). La situation est jugée si grave que le gouvernement s’est résigné à amputer le budget militaire de 3,8 % en 2015, et de 5 % en 2016 (15). Précisons tout de suite que les coupes dans le budget militaire ont été de courte durée : début octobre 2016, on apprend que les dépenses militaires seront bientôt augmentées de 10 milliards de dollars... tandis que les dépenses sociales, elles, diminueront de 6 milliards de dollars. Qui plus est, un amendement au code budgétaire autoriserait le ministre des Finances à prélever 10 % du budget de l’État pour les redistribuer à la Défense ou à la Sécurité d’État(16).. Quant au budget de la santé publique, il sera amputé de 33 % en 2017 (17).. Le régime se vante d’avoir amélioré la démographie de la Russie. Il est vrai que le nombre de décès dus à des causes accidentelles a baissé ; mais le nombre de morts naturelles reste impressionnant et le contraste entre les régions russes et musulmanes est saisissant : dans la région de Pskov, on a enregistré en 2016 un taux de 1 651,3 décès pour 100 000 habitants, alors qu’en Ingouchie ce taux était de 303,2 (18). - cette république se caractérise par une population jeune et peu touchée par l'alcoolisme.


La réforme de l’État que Vladimir Poutine a entreprise en 2000 n’est guère plus convaincante. Elle repose sur deux piliers : mise en place d’une "verticale du pouvoir" — c’est-à-dire d’une pyramide de fonctionnaires non responsables devant leurs administrés mais dociles à l’égard de leurs supérieurs hiérarchiques — et hypercentralisation.



(...)

Article complet sur http://est-et-ouest.fr/chronique/2017/170518.html

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Nolimits
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Nolimits » 20 mai 2017, 23:09:28

Ok, mais il fait 800 pages ton article !

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Yakiv
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Yakiv » 20 mai 2017, 23:24:14

On peut, si on veut, lire les réponses aux questions qui nous intéressent (et qui apparaissent en caractère gras).

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El Fredo
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par El Fredo » 20 mai 2017, 23:57:11

Cet article est une démonstration parfaite de l'incompétence de Poutine et de sa clique.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Hector

Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Hector » 21 mai 2017, 00:14:45

Poutine est évidemment un danger pour l'Occident Chrétien. Certains soupçonnent l'Iran et donc Moscou d'avoir créé Daech. Il y a les cas géorgiens et ukrainiens. Tout fait de Poutine notre ennemi.

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Logos
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Logos » 21 mai 2017, 15:15:15

Pourquoi les français se sentent toujours le besoin de choisir entre les USA et la Russie ?
Les USA et la Russie ne visent que leurs propres intérêts. Par ceux de la France ou des pays européens.
Quel intérêt pour la France d'appartenir à un "camp" plutôt qu'un autre ? Aucun.

Certains se gargarisent de "souveraineté européenne". Alors que l'Europe n'est même pas foutue de garantir
à ses membres le respect de leur territoire sans l'aide des américains. Faut arrêter de croire que tout ne se résume
qu'à l'économie.

Une Europe souveraine, c'est une Europe qui envoie chier à la fois les Russes ET les USA lorsqu'ils tentent de se mêler
de nos affaires. Et continuent de voir l'Europe comme une zone d'influence à se disputer.

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Cheshire cat
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Cheshire cat » 21 mai 2017, 15:45:07

Il y a en Russie une nostalgie de l'empire russe, et en particulier de l'URSS qui comprenait outre la Russie, les pays d'Asie centrales et la Biélorussie, en bons termes avec Moscou, mais aussi l'Ukraine en conflit ouvert, et les pays Baltes qui sont assez inquiets.
La Russie voit par ailleurs mal le rapprochement des anciens pays du pacte de Varsovie avec l'Europe et les États-Unis, percevant cela comme une politique agressive.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde

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Ramdams
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Ramdams » 21 mai 2017, 17:22:33

Logos a écrit :
21 mai 2017, 15:15:15
Pourquoi les français se sentent toujours le besoin de choisir entre les USA et la Russie ?
Les USA et la Russie ne visent que leurs propres intérêts. Par ceux de la France ou des pays européens.
Quel intérêt pour la France d'appartenir à un "camp" plutôt qu'un autre ? Aucun.

Certains se gargarisent de "souveraineté européenne". Alors que l'Europe n'est même pas foutue de garantir
à ses membres le respect de leur territoire sans l'aide des américains. Faut arrêter de croire que tout ne se résume
qu'à l'économie.

Une Europe souveraine, c'est une Europe qui envoie chier à la fois les Russes ET les USA lorsqu'ils tentent de se mêler
de nos affaires. Et continuent de voir l'Europe comme une zone d'influence à se disputer.
Tout à fait.
Je dirais même que les Etats-Unis ET la Russie sont nos ennemis.
De toute façon, ce sont deux puissantes déclinantes.

Hector

Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Hector » 21 mai 2017, 17:34:54

Le déclin des USA est très relatif ...

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Ramdams
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Ramdams » 21 mai 2017, 17:47:35

Effectivement, si les Etats-Unis parviennent à vassaliser l'Europe avec le TAFTA, ils survivront en écrasant l'Europe. Sinon, je ne vois pas d'autre issue favorable pour eux.

Diplomatiquement, la voix des Etats-Unis porte beaucoup moins qu'auparavant, surtout avec Trump président. Et quand, conformément au Brexit, on aura dégagé le cheval de Troie américain de l'UE, les pays européens pourront mener une diplomatie moins américanisée.

Hector

Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Hector » 21 mai 2017, 20:00:12

Tu es bien loin de la réalité, Ramdans. Premièrement, les USA demeurent de bien loin la 1ère puissance militaire mondiale, 10 grands porte-avions à la mer, chacun d'eux 2 fois grand comme le Charles de Gaulle national, 350 navires de guerre. Aujourd'hui, il s'est signé 380 milliards de $ de contrats à Ryadh dont 110 d'armement.
Deuxièmement, le billet vert demeure la monnaie internationale malgré les efforts de l'UE ou de la Chine.
Troisièmement, les USA demeurent la 1ère puissance technologique mondiale, tout simplement en attirant les meilleurs cerveaux dès l'université, et sont capables de faire croître en une décennie des Microsoft, Apple, Google, Facebook, etc.

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Antichrist
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Antichrist » 21 mai 2017, 20:06:00

Hector a écrit :
21 mai 2017, 20:00:12

Deuxièmement, le billet vert demeure la monnaie internationale malgré les efforts de l'UE ou de la Chine.
la chine a interet a maintenir le dollard us comme monaie reference...
elle en pssede beaucoup...des dollards

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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Antichrist » 21 mai 2017, 20:12:16

en france on fait du leche babouche au qataris et autres saoudiens...
on decerne medailles et exoneration fiscale a des regimes les plus immondes du monde...pays du golf.
par contre on s'indigne contre la russie

la france fait et defait en afrique... des pays...des gouvernements...pour raison d'etat
mais les russes eux n'ont pas le droit de le faire.

je ne vois là qu'uniquement du racisme anti-slave...

vous n'aimez pas la russie...tant mieu.
la russie ne vous aime pas....et j'espere qu'elle ne vous aimera plus jamais

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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Ramdams » 21 mai 2017, 20:15:59

@Hector
Bien sûr que les Etats-Unis restent une superpuissance, ce n'est pas ce que j'ai dit. Je dis juste qu'elle perd du terrain, notamment face à la Chine. Il n'y a plus qu'une seule superpuissance à laquelle la France et l'Europe peuvent parler.

@Antichrist
Racisme anti-slave ? Sérieusement ? Tu n'as pas trouvé meilleur argument ?

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Yakiv
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Re: Quelques réponses à la propagande pro-poutinienne

Message non lu par Yakiv » 21 mai 2017, 20:34:40

Logos a écrit :
21 mai 2017, 15:15:15
Pourquoi les français se sentent toujours le besoin de choisir entre les USA et la Russie ?
Les USA et la Russie ne visent que leurs propres intérêts. Par ceux de la France ou des pays européens.
Quel intérêt pour la France d'appartenir à un "camp" plutôt qu'un autre ? Aucun.

Certains se gargarisent de "souveraineté européenne". Alors que l'Europe n'est même pas foutue de garantir
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qu'à l'économie.

Une Europe souveraine, c'est une Europe qui envoie chier à la fois les Russes ET les USA lorsqu'ils tentent de se mêler
de nos affaires. Et continuent de voir l'Europe comme une zone d'influence à se disputer.
Où mets tu les frontières de l'Europe en fait ?

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