C'est plus simple que ça en réalité.
Ce projet avait déjà été sérieusement envisagé sous l'ère Ianoukovitch. L'idée d'un pont entre la Crimée et la Russie aurait pu, un temps, être une idée acceptable.
Seulement voilà, c'était à l'Ukraine de décider. Or ce pont a été construit malgré le rejet des autorités ukrainiennes, c'est le problème.
Je ne reviens pas sur le fait qu'il était impossible pour la communauté internationale d'accepter l'annexion en Crimée sans réagir et que sans réaction de notre part, la Russie aurait sans doute envahi la totalité de l'Ukraine, ce qui aurait été encore pire, admettons le.wesker a écrit : ↑18 mai 2018, 23:55:08Cette situation est, aussi le reflet de l'impasse dans laquelle aboutissent les sanctions prises régulièrement à l'encontre de ce pays et devrait inciter à la réflexion d'une stratégie nouvelle, visant à entretenir des relations de partenaires envers la Russie plutôt que, systématiquement la considérer et la désigner comme un ennemi ce qu'elle sera si nous poursuivions dans cette direction.
Non non, certainement pas "accepté par la Russie", mais organisé par la Russie et même imposé par la Russie (puisque la Russie a pris le contrôle de l'assemblée criméenne - la Rada - et y a imposé ses hommes avant le référendum).
Effectivement, la Crimée était jusque là isolée et en faisait largement les frais. La Russie espère donc débloquer l'économie et le tourisme avec ce pont, outre le symbole du lien terrestre et de la démonstration de puissance.