La taxe sur les banques prend l'eau
Le 2ème article est intéressant et assez documenté, mais faire de "petites économies" pour combler d'énormes déficits, cela ne mène pas à graand chose.
Et la fuite en avant qui consiste à tout s'offrir en s'endettant, c'est évidemment foncer droit dans le mur.
il y a bien entendu ces 25 % de dépenses sociales, qui sont sans doute anormalement lourdes, et devraient être comparées avec les budgets d'autres pays équivalents.
Il doit y avoir des millions de nuances etre l'Etat Providence et le citoyen "abandonné", et c'est à ce niveau qu'il faut ouer avec tact et modération.
Ici, pas de principes, mais de petites corrections constantes, quasi au cas par cas.
Pour le reste, un budget peut-il être en déficit ? De prime abord, la réponse est évidemment non ! Le déficit est à la gestion publique ce qu'est l'achat à crédit dans un budget privé : une stupide augmentation des coûts pour unbien donné.
Mais cette règle, dans un cas comme dans l'autre, supporte des exceptions, lorsque le déficit momentanné vise à réaliser des économies ou des profits.
Exemples :
- informatiser les déclarations fiscales a nécessité un investissement certainement onéreux, mais qui permet de diviser par 10 le nombre de fonctionnaires affectées à cette tâche tout en améliorant la qualité de leur travail. Il s'agit donc bien d'un investissement destiné à réduire les coûts.
- en Belgique, on vient d'informatiser les contrôles routiers, qui peuvent vérifier en temps réel si la taxe de circulation a été payé ou non. Cela implique la création du programme, l'équipement en PC et en WI FI, mais sera vite amorti puisque, pour l'instant, une voiture sur 10, soit un million de véhicules, ne paient pas cette taxe. Un investissement.
- songeons aussi au remplacement de châssis et isolation des écoles et batiments publics. Des investissement assez lourds, mais amortis en 3 à 5 ans.
Il me semble donc qu'une combinaison entre une Loi interdisant les budgets en déficit, et une possibilité de dérogration pour des investissements rentables à court ou moyen termes,
donnerait à la fois un sérieux garde-fous bien nécessaire à la gestion publique, mais tout en lui laissant assez de souplesse pour évoluer en terme d'économies.
Et la fuite en avant qui consiste à tout s'offrir en s'endettant, c'est évidemment foncer droit dans le mur.
il y a bien entendu ces 25 % de dépenses sociales, qui sont sans doute anormalement lourdes, et devraient être comparées avec les budgets d'autres pays équivalents.
Il doit y avoir des millions de nuances etre l'Etat Providence et le citoyen "abandonné", et c'est à ce niveau qu'il faut ouer avec tact et modération.
Ici, pas de principes, mais de petites corrections constantes, quasi au cas par cas.
Pour le reste, un budget peut-il être en déficit ? De prime abord, la réponse est évidemment non ! Le déficit est à la gestion publique ce qu'est l'achat à crédit dans un budget privé : une stupide augmentation des coûts pour unbien donné.
Mais cette règle, dans un cas comme dans l'autre, supporte des exceptions, lorsque le déficit momentanné vise à réaliser des économies ou des profits.
Exemples :
- informatiser les déclarations fiscales a nécessité un investissement certainement onéreux, mais qui permet de diviser par 10 le nombre de fonctionnaires affectées à cette tâche tout en améliorant la qualité de leur travail. Il s'agit donc bien d'un investissement destiné à réduire les coûts.
- en Belgique, on vient d'informatiser les contrôles routiers, qui peuvent vérifier en temps réel si la taxe de circulation a été payé ou non. Cela implique la création du programme, l'équipement en PC et en WI FI, mais sera vite amorti puisque, pour l'instant, une voiture sur 10, soit un million de véhicules, ne paient pas cette taxe. Un investissement.
- songeons aussi au remplacement de châssis et isolation des écoles et batiments publics. Des investissement assez lourds, mais amortis en 3 à 5 ans.
Il me semble donc qu'une combinaison entre une Loi interdisant les budgets en déficit, et une possibilité de dérogration pour des investissements rentables à court ou moyen termes,
donnerait à la fois un sérieux garde-fous bien nécessaire à la gestion publique, mais tout en lui laissant assez de souplesse pour évoluer en terme d'économies.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Interdire les déficits, si ceux ci sont motivés et leur cout budgétisé sur les exercices suivants n'a rien d'anormal. C'est la définition même de la gestion de catastrophe. les interdire reviendrait à laisser les victimes dans leur jus. Dans ce cas, l'état ,n'a plus de légitimité.
Le déficit chronique en revanche n'a pas lieu d'exister.
Le déficit chronique en revanche n'a pas lieu d'exister.
.wesker a écrit :Je sais pas, j'ai entendu Sarkozy affirmer de manière peremptoire qu'il avait obtenu cette taxe à la sortie du G20 !
Je ne crois pas,et en fait d aprés ce que j avais lu c était Merkel la plus fervante à la faire appliquer et ce que j ai lû semble t il porte sur la spéculation pour la taxe 0,05%
qui plus est la loi qu a fait voté Obama ,la banque en a fait une coquille vide,comme toujours on la dans le c...
- wesker
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C'est évident mais de nombreux analyses ont démontré l'incapacité à mettre en oeuvre une telle contribution en l'absence d'une réelle volonté politique et d'une structure bancaire et monétaire adapté.
Pour l'appliquer il conviendrait préalablement de s'entretenir avec la BCE du coup declarer cela à la sortie duG20 était précipitée, puèril et d'autant plus faux que le Royaume Uni, le Canada et d'autres l'ont refusé explicitement. Et l'histoire a déjà clairement démontre l'inefficacité de taxes qui ne s'appliquent qu'à de rares pays, ne serait ce que pour montrer l'exemple !
Pour l'appliquer il conviendrait préalablement de s'entretenir avec la BCE du coup declarer cela à la sortie duG20 était précipitée, puèril et d'autant plus faux que le Royaume Uni, le Canada et d'autres l'ont refusé explicitement. Et l'histoire a déjà clairement démontre l'inefficacité de taxes qui ne s'appliquent qu'à de rares pays, ne serait ce que pour montrer l'exemple !
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Je sais qu il faut un accord mondial,mais à défaut de l avoir les pays qui sont d accord pourrait procéder j exagère à un embargo) pour les pousser à accepter.Ou autre chose mais je ne sais pas quoi.....mais il y a certainement quelque chose à faire,il suffit de la volonté des politiques de ces pays.Ce ne serait pas sans conséquence mais un moment donné il vaut mieux se couper un doigt qu une main.
Je sais qu il faut un accord mondial,mais à défaut de l avoir les pays qui sont d accord pourrait procéder j exagère à un embargo) pour les pousser à accepter.Ou autre chose mais je ne sais pas quoi.....mais il y a certainement quelque chose à faire,il suffit de la volonté des politiques de ces pays.Ce ne serait pas sans conséquence mais un moment donné il vaut mieux se couper un doigt qu une main.
Conscience, tu connais la fable du pot de fer et du pot de terre ? icon_biggrin
Un pays qui mettrait une taxe autre que mondiale verrait simplement ses ressources boursières désertées, et ses banques à taper la carte icon_biggrin
Un pays qui mettrait une taxe autre que mondiale verrait simplement ses ressources boursières désertées, et ses banques à taper la carte icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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- wesker
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mps a écrit :Conscience, tu connais la fable du pot de fer et du pot de terre ? icon_biggrin
Un pays qui mettrait une taxe autre que mondiale verrait simplement ses ressources boursières désertées, et ses banques à taper la carte icon_biggrin
C'est précisément la raison pour laquelle les declarations de Sarkozy furent inadaptés et stupides...Promouvoir une taxe bancaire qui ne pourrait, de fait et par le refus des partenaires, s'appliquer qu'aux pays qui la mettrait en place.....Une telle instauration aboutirait, nous le savons, à un affaiblissement de la competitivité et au drain des circuits monétaires nationaux au detriment d'une logique d'ensemble qu'il serait constructif de mettre en oeuvre entre les partenaires européennes qui partageraient, avec nous la volonté de travailler ensemble.
Wesker, c'est surtout la réponse qui est inadaptée et stupide, sauf ton respect icon_biggrin
Un homme politique doit avoir une vision, la proposer, y revenir, convaincre peu à peu ses partenaires, patienter, et fnir par l'imposer si possible.
Cette taxe verra fatalement le jour, après avoir été longuement "digérée" par vos partenaires, et Sarkosy en sera 'l'insttigateur.
Le devoir, en politique, ce n'est pas de ne jouer qu'à coup sûr, mais bien d'avoir une vision et de s'y consacrer. Tu n'as rien compris.
Un homme politique doit avoir une vision, la proposer, y revenir, convaincre peu à peu ses partenaires, patienter, et fnir par l'imposer si possible.
Cette taxe verra fatalement le jour, après avoir été longuement "digérée" par vos partenaires, et Sarkosy en sera 'l'insttigateur.
Le devoir, en politique, ce n'est pas de ne jouer qu'à coup sûr, mais bien d'avoir une vision et de s'y consacrer. Tu n'as rien compris.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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