La taxe sur les banques prend l'eau
- politicien
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Bonjour,
Faute de grives, on mange des merles. Conscient qu’un accord international est impossible sur son projet de taxe sur les banques, Nicolas Sarkozy a promis hier qu’il se « battrait » pour obtenir au moins un « cadre » lors du sommet des pays riches et émergents du G 20 qui s’est ouvert hier soir à Toronto. Sous la pression de leurs opinions, en attente de symboles, Paris, Berlin et Londres avaient annoncé mardi la création, en 2011, d’une taxe sur les activités à risques des banques, comme le trading.
Mais cette taxe se heurte à un front du refus : Russie, Chine, Inde, Brésil, Japon ou Canada ne voient pas pourquoi ils devraient sanctionner leurs banques pour les erreurs d’établissements étrangers. Barack Obama, qui défendait la taxe, semble s’être refroidi. Avec l’accord conclu vendredi par le Congrès sur une réforme financière historique, le président américain juge avoir fait sa part du travail (même si ce texte est plutôt clément pour les grandes banques de Wall Street).
Pas de quoi décourager Nicolas Sarkozy ! « Quelle que soit la décision de nos partenaires, nous mettrons (cette taxe) en oeuvre ! » a-t-il brandi, jugeant « parfaitement normal » que les banques passent à la caisse après avoir bénéficié du soutien des Etats pendant la crise. En France, la taxe sera votée à l’automne dans le budget 2011. Elle devrait rapporter de 300 millions à 1 milliard d’euros. Elle viendra, selon le président, alimenter une « caisse d’assurance », sorte de fonds de secours en cas de nouvelle défaillance bancaire.
Au final, les Européens risquent d’être seuls à se mettre un boulet au pied. « C’est une mauvaise nouvelle pour l’économie européenne », déplore la Fédération bancaire française, qui fait planer la menace de restrictions dans l’octroi de crédits. Conscient que les belles intentions sur la régulation financière sont en train de reculer, Sarkozy a prévenu qu’il n’était pas question de revenir au « business as usual » sur les marchés. La France, qui présidera le G 8-G 20 en 2011, « reste déterminée ». Au passage, le président a glissé que les G 8-G 20 français coûteront « dix fois » moins cher que le sommet canadien, le plus coûteux de l’histoire (935 M€). Une pierre dans le jardin des Canadiens, hostiles à la taxe bancaire. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Faute de grives, on mange des merles. Conscient qu’un accord international est impossible sur son projet de taxe sur les banques, Nicolas Sarkozy a promis hier qu’il se « battrait » pour obtenir au moins un « cadre » lors du sommet des pays riches et émergents du G 20 qui s’est ouvert hier soir à Toronto. Sous la pression de leurs opinions, en attente de symboles, Paris, Berlin et Londres avaient annoncé mardi la création, en 2011, d’une taxe sur les activités à risques des banques, comme le trading.
Mais cette taxe se heurte à un front du refus : Russie, Chine, Inde, Brésil, Japon ou Canada ne voient pas pourquoi ils devraient sanctionner leurs banques pour les erreurs d’établissements étrangers. Barack Obama, qui défendait la taxe, semble s’être refroidi. Avec l’accord conclu vendredi par le Congrès sur une réforme financière historique, le président américain juge avoir fait sa part du travail (même si ce texte est plutôt clément pour les grandes banques de Wall Street).
Pas de quoi décourager Nicolas Sarkozy ! « Quelle que soit la décision de nos partenaires, nous mettrons (cette taxe) en oeuvre ! » a-t-il brandi, jugeant « parfaitement normal » que les banques passent à la caisse après avoir bénéficié du soutien des Etats pendant la crise. En France, la taxe sera votée à l’automne dans le budget 2011. Elle devrait rapporter de 300 millions à 1 milliard d’euros. Elle viendra, selon le président, alimenter une « caisse d’assurance », sorte de fonds de secours en cas de nouvelle défaillance bancaire.
Au final, les Européens risquent d’être seuls à se mettre un boulet au pied. « C’est une mauvaise nouvelle pour l’économie européenne », déplore la Fédération bancaire française, qui fait planer la menace de restrictions dans l’octroi de crédits. Conscient que les belles intentions sur la régulation financière sont en train de reculer, Sarkozy a prévenu qu’il n’était pas question de revenir au « business as usual » sur les marchés. La France, qui présidera le G 8-G 20 en 2011, « reste déterminée ». Au passage, le président a glissé que les G 8-G 20 français coûteront « dix fois » moins cher que le sommet canadien, le plus coûteux de l’histoire (935 M€). Une pierre dans le jardin des Canadiens, hostiles à la taxe bancaire. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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En fait, l'article se mélange les pinceaux.
La taxe bancaire est déjà en vigueur dans certains pays, dont la Belgique, et correspond à un genre d'assurance payé à l'Etat pour son soutien dansles situations difficiles. Il est clair que la France va suivre.
Ce qui se discute à Toronto, c'est une micro taxe sur les opérations boursières, ce qui n'a rien à voir. Il s'agirait de 0,05 % ... qui rapporteraient énormément.
La taxe bancaire est déjà en vigueur dans certains pays, dont la Belgique, et correspond à un genre d'assurance payé à l'Etat pour son soutien dansles situations difficiles. Il est clair que la France va suivre.
Ce qui se discute à Toronto, c'est une micro taxe sur les opérations boursières, ce qui n'a rien à voir. Il s'agirait de 0,05 % ... qui rapporteraient énormément.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Nombrilist
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- artragis
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ou de l'utilité de lire un poste en entier.lle devrait rapporter de 300 millions à 1 milliard d’euros.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- wesker
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Je suis surpris, mps, de te voir soutenir un projet de taxation des banques....Aujourd'hui promu par Sarkozy qui s'est, une fois de plus, laissé convaincre par Merkel, alors que tu préconises un liberalisme debridé....C'est à n'y rien comprendre.
Une fois, c'est pas bon, une autre fois, c'est bon. Faudrait savoir. Tu es comme le "petit"
Une fois, c'est pas bon, une autre fois, c'est bon. Faudrait savoir. Tu es comme le "petit"
- Nombrilist
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Wesker, pour moi, il n'y a pzs de "projet de taxation des bansues", puisque c'est déjà réalisé en Belgique.
Et j'approuve, dans la mesure ù ce sont des rentrées intéressantes pour l'etat, et assez indolores pour les banques, ce genre de prélèvement venant avant impôts.
Il en va de même pour la micro-taxation sur les opérations de bourse, dont je te fais remarquer qu'elle existe déjà au niveau des particuliers (T.O.B.)
Un prélèvement dérisoire, et de grosses rentrées fiscales.
Je ne vois pas en quoi j'aurais jamais été pour un "capitalisme débridé", ce qui est tout à fait opposé au libéralisme, source de la plupart des règlementations.
Pour Nombrilist, qui trouve l'argent au pied des réverbères, je suppose que, comme un bébé, l'argent ne l'intéresse que quand il s'agit de "cent mille millions de mllliards de dollars" icon_biggrin icon_biggrin
Et j'approuve, dans la mesure ù ce sont des rentrées intéressantes pour l'etat, et assez indolores pour les banques, ce genre de prélèvement venant avant impôts.
Il en va de même pour la micro-taxation sur les opérations de bourse, dont je te fais remarquer qu'elle existe déjà au niveau des particuliers (T.O.B.)
Un prélèvement dérisoire, et de grosses rentrées fiscales.
Je ne vois pas en quoi j'aurais jamais été pour un "capitalisme débridé", ce qui est tout à fait opposé au libéralisme, source de la plupart des règlementations.
Pour Nombrilist, qui trouve l'argent au pied des réverbères, je suppose que, comme un bébé, l'argent ne l'intéresse que quand il s'agit de "cent mille millions de mllliards de dollars" icon_biggrin icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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