le Parlement catalan vote en faveur de l’indépendance, Madrid réplique

[wesker]

Je suis très surpris de ces révélations, ayant lu, quelques parts que les formations régionalistes trouvaient aussi des financements auprès de fonds d'investissements américains, celui de Georges Soros, en particulier il me semble.

Afin d'éviter toute controverse, j'estime que cela serait une atteinte à la souveraineté et à l'unité dont un pays a besoin pour surmonter les difficultés liés à son économie, à l'appartenance à une zone économique qui implique, aussi des responsabilités etc.

Avant de lancer des débats sur les éventuelles ingérences étrangères, peut être faut il s'interroger sur les manières d'organiser un scrutin démocratique, serein, permettant d'avoir une lecture et d'offrir une légitimité politique à ceux qui seraient soucieux de répondre aux problématiques posés par la situation de la Catalogne. D'ores et déjà, par la création d'un comité des régions permettant à ces dernières de négocier directement auprès de Bruxelles, les instances européennes favorisèrent cette situation que chacun considère comme difficile aujourd'hui. et, tant les gouvernements espagnols que d'autres approuvèrent ces traités qui, reprennent, l'architecture administrative de l'allemagne.

Bien qu'il y ait des similitudes les histoires, les valeurs et les structures étant différentes, prétendre que l'application des mêmes solutions produirait des effets positifs est, à mon sens une illusion dans laquelle trop de peuples européens sont maintenus.

[Papibilou]

Il semble que Puigdemont veuille bien discuter d'un éventuel retour à l'autonomie octroyée en 2004 puis retirée pour inconstitutionnalité, en lieu et place de l'indépendance. Il est bien temps.

[wesker]

Le réalisme, la responsabilité ou simplement le reflet de ceux qui financèrent cette opération de revenir à d'autres objectifs, plus inscrits et en harmonie avec l'historie de l'Espagne ?

[Jeff Van Planet]

C'est surtout la menace de la prison à vie.

[albert]

L’ex-président catalan Puigdemont attaque l’UE

lun. 27 nov. 2017, 13:16:49

Carles Puigdemont, réfugié à Bruxelles, qualifie l’Union européenne de “club de pays décadents” et n’hésite pas à évoquer un “Catexit”. Il rompt ainsi avec la tradition européiste du nationalisme catalan et se rapproche des europhobes comme Marine Le Pen, note la presse espagnole.

(...)


Article complet sur https://www.courrierinternational.com/a ... ttaque-lue

La crise catalane aura-t-elle pour conséquence une montée de l'euroscepticisme dans cette région ?

[wesker]

Très sincèrement ces prises de positions ne me paraissent pas relever d'une grand sérieux. Depuis le début de ces revendications régionalistes, la catalogne, par la voix de ses dirigeants souhaitent quitter l'Espagne pour aller négocier son adhésion auprès des instances européennes, croyant peut être pouvoir percevoir directement les dotations.

Bien qu'ayant de profondes divergences avec ce projet qui ne peut aboutir, selon moi, il correspond aux réalités juridiques prévues notamment par certains traités européens qui reconnaissaient, au comité des régions le pouvoir de ces dernières à négocier directement auprès de Bruxelles. Mais, désormais face à ses responsabilités, cet énième revirement démontre les limites de cette démarche et je suis curieux de connaître ce qu'en pensent les partisans d'une indépendance illégitime ?

[Narbonne]

Après le dépouillement de 80% des votes, les indépendantistes auraient la majorité absolue

[wesker]

Et bien dans ce cas, qu'ils obtiennent l'indépendance.

J'estime qu'il faut, toujours faire prévaloir la volonté des citoyens qui assumeront, par la suite les conséquences bonne ou mauvaise, de leurs suffrages. En l'occurrence, la Catalogne aura du mal à se financer au vu de sa situation budgétaire car elle n'est pas le 1er budget régional espagnol, elle est derrière la Castille, les Basques et d'autres, ne pourra se prévaloir d'une adhésion à l'Union Européenne qui requiert l'unanimité etc...

J'ai, aussi le sentiment que des mesures économiques douloureuses seront prises naturellement en terme d'aides sociales, de solidarité de l'Espagne envers un nouvel Etat qui se créerait. Si la Catalogne eût son ère de développement ce fut parce que la Couronne lui autorisa le monopole de négociation auprès de la couronne d'Afrique.

[politicien]

Élections en Catalogne : le choc indépendantiste

21 déc. 2017, 22:51:42

VIDÉO - Le parti de Carles Puigdemont est arrivé en tête du bloc séparatiste.





L'imbroglio catalan, que Mariano Rajoy entendait résoudre en convoquant lui-même ces élections, n'en devient que plus complexe. Emilio Morenatti/AP


VIDÉO - Le parti de Carles Puigdemont est arrivé en tête du bloc séparatiste.



Le bloc des trois formations indépendantistes sauve de justesse sa majorité au Parlement catalan, tandis que le parti anti-indépendantiste Ciudadanos (centre libéral) s'érige à la première place. Pour la première fois depuis le retour de la démocratie en Espagne, une force non nationaliste gagne des élections catalanes. La victoire est belle, mais elle risque de s'avérer inutile. L'imbroglio catalan, que Mariano Rajoy entendait résoudre en convoquant lui-même ces élections, n'en devient que plus complexe. Un présidentiable est en Belgique, menacé d'arrestation s'il pose un pied en Espagne. D'autres députés élus, indispensables à la majorité souverainiste, sont dans la même situation ou détenus en prison préventive.


Selon des résultats partiels portant sur la quasi-totalité des votes, Ciudadanos remporte 25,35% des voix et 37 sièges dans une Chambre qui en comporte 135. Junts per Catalunya (JpC, centre droit indépendantiste), la liste confectionnée autour du président catalan destitué, Carles Puigdemont, remporte 21,7% des voix et 34 sièges, suivie d'Esquerra Republicana de Catalunya (ERC, centre gauche indépendantiste), avec 21,4% et 32 sièges. Le Parti socialiste (PSC) obtient 17 députés Catalunya en Comu Podem (CECP, gauche radicale), 8 députés, la Candidatura d'Unitat Popular (CUP, extrême gauche indépendantiste) 4 et le Parti populaire (PP, droite), la formation de Mariano Rajoy, devient le dernier parti de la région avec 3 sièges.

Du point de vue des blocs, les indépendantistes sauvent les meubles


Du point de vue des blocs, les indépendantistes sauvent les meubles. L'addition de JpC, ERC et la CUP représente 70 parlementaires, contre 72 dans le Parlement sortant, et 47,6% des voix, soit quasiment le même score qu'en 2015. Les sécessionnistes ont donc la possibilité arithmétique de se maintenir au pouvoir, mais les négociations s'avéreront complexes. Si JpC a toujours affirmé que Puigdemont était le seul candidat possible à sa succession, il faudra aussi composer avec la réalité judiciaire: s'il pose un pied en Espagne, il sera arrêté dans le cadre du mandat d'arrêt émis contre lui. Quatre autres ex-ministres et députés élus l'ont accompagné dans sa fuite, et trois autres députés élus, dont la tête de liste d'ERC et ex vice-président catalan, Oriol Junqueras, sont en détention préventive.

S'ils veulent sauver leur majorité, le plus simple pour les indépendantistes serait de demander à ceux qui sont dans l'incapacité d'occuper leur siège de le céder aux candidats suivants sur les listes.

S'ils veulent sauver leur majorité, le plus simple pour les indépendantistes serait de demander à ceux qui sont dans l'incapacité d'occuper leur siège de le céder aux candidats suivants sur les listes. À moins qu'ils ne préfèrent chercher la confrontation avec les autorités espagnoles, en s'indignant que le chef de file de la majorité ne soit empêché de se présenter à l'investiture. L'arrivée, contre tout pronostic, de la liste de Puigdemont devant celle de Junqueras, rend encore plus difficile d'expliquer son éventuel renoncement.

(...)


Article complet sur http://www.lefigaro.fr/international/20 ... ntiste.php

[albert]

1) Participation élevée
2) Le bloc indépendantiste est majoritaire en sièges mais minoritaire en nombre de voix (47.6 % contre 52 % pour les unionistes)
3) Rajoy et le PP sont désavoués

La Catalogne est divisée. L’indépendance est impossible, le statu quo également.

La stratégie d’affrontement de Rajoy a mis le pays dans une impasse. Il faudrait qu’il démissionne et qu’un nouveau gouvernement négocie un statut de large autonomie avec les indépendantistes après avoir amnistié les élus catalans poursuivis par la justice.

[mordred]

Oui; mais qui a voté ? Les andalous établis en Catalogne aussi ?

[albert]

Oui; mais qui a voté ? Les andalous établis en Catalogne aussi ?

Qu'est-ce que ça change ? Ils ne vont pas organiser un référendum ethnique réservé aux Catalans de souche.

[mordred]

Oui; mais qui a voté ? Les andalous établis en Catalogne aussi ?

Qu'est-ce que ça change ? Ils ne vont pas organiser un référendum ethnique réservé aux Catalans de souche.

Non mais !!! Vous ne croyez quand même pas que s'il y a un referendum en Bretagne; on va laisser les corses voter !
Dans un immeuble privé; aux Assemblées Générales orchestrées par les voleurs des agences immobilières; ce sont les propriétaires qui votent !

[albert]

Cher @mordred , permettez-moi de m’étonner. Vous qui pestez continuellement contre les fachos, voilà que vous défendez le vote ethnique totalement anti-républicain.

[El Fredo]

Si Rajoy avait un minimum de dignité il démissionnerait, mais ce n'est pas le cas. C'est lui le principal responsable de ce chaos par son intransigeance. Je pense que c'est le pire dirigeant espagnol depuis Franco.