Très bon résumé des débats de politique étrangère contemporains

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Incognito
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Très bon résumé des débats de politique étrangère contemporains

Message non lu par Incognito » 16 nov. 2017, 23:05:53

Le passé d'un oxymore. Le débat français de politique étrangère

Cette structuration du débat français de politique étrangère en huit controverses n’est évidemment qu’une interprétation possible. Mais le lecteur aura remarqué qu’aucun de ces débats ne tourne autour du leadership américain, ni autour d’écoles de pensée qui existaient déjà dans les années 1960 : c’est là le résultat normal des bouleversements de l’ordre mondial. Il remarquera aussi qu’on ne propose pas d’étiquette pour qualifier des visions de l’intérêt national qui engloberaient et résumeraient l’ensemble de ces débats. Même en ayant recours à des catégories très larges (anciens contre modernes, souverainistes contre globalistes, partisans des normes contre realpolitikers, etc.), on ne parvient pas à distinguer deux écoles de pensée qui aient sens sur tous les sujets. Il est frappant de constater que certains débats récents – sur la Chine, par exemple – voient converger des observateurs généralement en désaccord alors que d’autres, habituellement proches dans les controverses de politique étrangère, se divisent. Le débat français d’aujourd’hui n’a plus la simplicité ni la clarté qu’il avait dans les années 1960 : il est éclaté, à l’image de l’ordre international.

http://www.esprit.presse.fr/article/vai ... 4?folder=3
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albert
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Re: Très bon résumé des débats de politique étrangère contemporains

Message non lu par albert » 17 nov. 2017, 05:59:39

Je pense que les choses sont toujours très claires (du moins les principes, pas la complexité du monde) et le général de Gaulle, cité dans l’article, résume bien sa philosophie politique : « l’ordre du monde exige la démocratie dans le domaine national et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sur le plan international. » Ce sont ces deux principes qui ont été peu à peu abandonnés par ses successeurs, et ça a commencé dès 1969 avec Pompidou. Mais ce virage atlantiste n’a jamais été reconnu ni assumé par ceux qui ont continué de se revendiquer gaullistes.

Le terme de "gaullo-mitterrandisme" ne signifie rien car Mitterrand était dans la continuité de ses deux prédécesseurs (Pompidou et Giscard) et non dans celle du général de Gaulle.
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