albert a écrit : ↑29 mai 2018, 05:53:15
johanono a écrit : ↑28 mai 2018, 23:38:48
D'accord. Mais si les députés de la nouvelle majorité font leur boulot, ils refuseront d'investir le nouveau Premier ministre imposé par le Président.
Mais les élections n'auront lieu que dans plusieurs mois, peut-être même seulement début 2019, et en attendant le gouvernement pourra appliquer son programme de restrictions budgétaires prévues par les accords préalables pris avec les partenaires européens de l’Italie (dont une hausse de la TVA…), et il pourra siéger au nom de l’Italie au Conseil européen de juin prochain où l’on doit décider d’une feuille de route pour les réformes de la zone euro.
Et puis, il n'est pas sûr que les alliances électorales résistent à ces événements, ni que les électeurs italiens ne soient pas découragés d'aller voter par un tel déni de démocratie.
Non. Si l'Assemblée nationale italienne refuse d'investir le gouvernement imposé par le Président, alors ce gouvernement ne pourra rien faire de ce que tu dis. Les mesures économiques que tu cites doivent être à mon avis votées par le parlement par le biais d'une loi de finances (ça se passe comme ça en France, je suppose que c'est pareil en Italie). Or logiquement, le nouveau parlement sorti des urnes refusera d'approuver ce programme budgétaire.
En outre, on ignore toujours quelle est la volonté populaire. Comme
@El Fredo le souligne, la sortie du pays de l'UE ne faisait pas clairement partie du programme, ni de l'accord programmatique entre les deux formations politiques. Donc peut-on vraiment considérer qu'en refusant un ministre pro-sortie de l'UE, le président bafoue la volonté populaire ?