En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

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Yakiv
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par Yakiv » 28 mai 2018, 11:30:35

Incognito a écrit :
28 mai 2018, 11:27:51
En toute logique, oui il y aura un clash. Non, ça ne se résoudra pas en modifiant la constitution.
Pas en la modifiant.
Mais je me demande qui est en mesure de faire quoi.
Autrement dit, est-ce que le président a plus de chances de demander la dissolution du parlement ou est-ce que c'est le parlement qui a le plus de chances de demander la destitution du président dans le contexte et les institutions actuelles ?

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wesker
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par wesker » 28 mai 2018, 13:03:20

Le Président de l'Italie préfère poursuivre ses vues et les dispositions prévues par les traités européens que de respecter le suffrage exprimé par les citoyens lors de la dernière consultation démocratique.

Ce n'est pas en ignorant l'expression du suffrage populaire qu'on parvient à convaincre. Depuis des années, l'Italie pratique la politique libérale démocrate et s'efforce de respecter les dispositions budgétaires, migratoires et commerciales prévues au niveau européen. Peut être est ce là la cause de ces suffrages par des citoyens qui, lorsqu'ils ne votent pas dans cette direction n'expriment peut être pas l'humeur mais de nouvelles attentes qu'il faut tenir compte. Il n'appartient pas, en démocratie, à un homme d'utiliser les institutions afin d'ignorer le suffrage populaire.

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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par Incognito » 28 mai 2018, 13:10:45

Yakiv a écrit :
28 mai 2018, 11:30:35
Incognito a écrit :
28 mai 2018, 11:27:51
En toute logique, oui il y aura un clash. Non, ça ne se résoudra pas en modifiant la constitution.
Pas en la modifiant.
Mais je me demande qui est en mesure de faire quoi.
Autrement dit, est-ce que le président a plus de chances de demander la dissolution du parlement ou est-ce que c'est le parlement qui a le plus de chances de demander la destitution du président dans le contexte et les institutions actuelles ?
Je ne suis en rien un spécialiste de la politique italienne ou de la constitution italienne. Mais à priori, vu que la Ligue et 5étoiles ont une majorité parlementaire et que les sondages indiquent qu’ils sortiraient renforcés d’une nouvelle élection, je ne miserais pas trop sur le président.
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wesker
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par wesker » 28 mai 2018, 13:17:06

En voulant empêcher cette majorité d'appliquer un projet sur lequel elle s'est faite élire, le Président me semble prendre le risque d'accroître encore l'ampleur des suffrages en faveur d'une majorité dont il conteste les orientations.

La démocratie ne consiste pas à imposer sa conception de la vertu contre la majorité, mais de respecter la majorité en essayant d'élargir sa réflexion par des contributions idéologiques, des critiques des nuances qui peuvent parvenir à rassembler, lors des futures consultations démocratiques, une nouvelle majorité.

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albert
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par albert » 28 mai 2018, 13:39:16

Italie: Salvini rejette les appels à la destitution du président

ROME (Reuters) - Le secrétaire fédéral de la Ligue (extrême droite) italienne, Matteo Salvini, a rejeté lundi les appels à la destitution du président de la République et a déclaré qu'il voulait changer la loi électorale avec le Mouvement 5 étoiles (M5S).


L'Italie connaît depuis dimanche soir une nouvelle crise politique, Giuseppe Conte, choisi par le Mouvement 5 Etoiles (M5S, populiste) et la Ligue comme chef du futur gouvernement), ayant renoncé à former un gouvernement de coalition après le refus opposé par le président de la République Sergio Mattarella à la nomination de l'économiste eurosceptique Paolo Savona à la tête du ministère de l'Economie.


Sergio Mattarella a été aussitôt accusé par certains dirigeants du M5S et de la Ligue d'avoir trahi la Constitution et de répondre aux ordres des puissances européennes.


Luigi Di Maio, chef de file du M5S, a demandé sa destitution.


"Nous devons garder la tête froide (...) Certaines choses ne peuvent pas se faire sous le coup de la colère (...) Je ne veux pas parler de destitution", a déclaré Matteo Salvini dans une interview accordée à Radio Capital.


La Ligue et le M5S "ont une majorité parlementaire", a-t-il rappelé. "Nous verrons si nous pouvons entamer une discussion sur la loi électorale au Parlement".


Article complet sur https://www.boursier.com/actualites/reu ... 20042.html
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johanono
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par johanono » 28 mai 2018, 17:31:40

Le bazar continue :
Italie : qui est Carlo Cottarelli, alias «monsieur ciseaux», chargé de former un gouvernement ?

Cet ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) a été chargé par le président italien de former la nouvelle équipe gouvernementale.

Image

Article complet sur http://www.lefigaro.fr/international/20 ... sident.php
Après un technocrate inconnu, voici un ancien haut responsable du FMI. Ce n'est pas très "anti-système" ! :mrgreen:

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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par albert » 28 mai 2018, 17:45:53

johanono a écrit :
28 mai 2018, 17:31:40
Après un technocrate inconnu, voici un ancien haut responsable du FMI. Ce n'est pas très "anti-système" ! :mrgreen:
C'est le moins qu'on puisse dire ! Je vous disais hier que le président Mattarella n'acceptait pas le verdict des urnes, en voilà la preuve éclatante.
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par johanono » 28 mai 2018, 17:57:21

Mais je repose la question : quel verdict des urnes ? Il n'y a pas de majorité absolue, Salvini et di Maio sont en désaccord sur beaucoup de choses.

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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par albert » 28 mai 2018, 18:10:21

johanono a écrit :
28 mai 2018, 17:57:21
Mais je repose la question : quel verdict des urnes ? Il n'y a pas de majorité absolue, Salvini et di Maio sont en désaccord sur beaucoup de choses.
Mais ils ont surmonté leurs désaccords puisqu'ils ont conclu un contrat programmatique et qu'ils se sont mis d'accord sur la composition du gouvernement. Le blocage est venu du président de la république. Mattarella ose nommer un type du FMI, c'est une injure aux électeurs italiens qui ont voté pour le contraire de "ça". Et Macron qui le félicite ! Quelle honte !
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par wesker » 28 mai 2018, 21:10:51

Pour parvenir à former une coalition et un Gouvernement, ils doivent désigner des personnalités qui ont un profil susceptible de "plaire" au Président. Mais la démocratie ne consiste pas à séduire mais à répondre aux attentes que les citoyens expriment, à travers leurs bulletins de vote. Ce à quoi nous assistons en Italie, dans le silence des grands médias semble assez éloigné du respect des résultats électoraux qui peuvent, je le conçois heurter les dogmes idéologiques dans lesquels libéraux démocrates et conservateurs semblent enfermés, surtout pour satisfaire à leur base électorale, aisé souvent.

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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par albert » 28 mai 2018, 21:42:41

Sergio Mattarella, l’homme qui aura tué deux fois la démocratie italienne.

lun. 28 mai 2018, 07:15:34


Sergio Mattarella, l’actuel Président de la République italienne, était déjà connu pour avoir donné son nom à la loi électorale adoptée en 1993 au sortir de la crise politique connu sous le nom de « Mains Propres ». Cette loi électorale, un scrutin mixte, était tellement mal fichue selon le grand politiste italien, Giovanni Sartori, qu’il avait inventé le terme de « Mattarellum », en faisant un jeu de mot avec le terme de Parabellum. En effet, selon Sartori, la loi électorale était destinée à tuer l’expression populaire des Italiens – et, en tout cas, très pragmatiquement, à sauver la mise aux anciens partis politiques, défaits par la crise politique de l’époque, aux prochaines élections – ce qui advint effectivement.


Ce démocrate-chrétien imperturbable dans son conservatisme mâtinée de bonhomie vient hier soir d’afficher un nouveau fait d’arme à son actif. Il a en effet refusé la nomination de Paolo Savona, un économiste « eurosceptique », mais des plus qualifiés et  aussi ancien Ministre dans les années 1990, au ministère de l’Economie dans le gouvernement en formation appuyé par la Ligue de Matteo Salvini et le M5S. Il s’en est justifié derechef par un message télévisé en soulignant que la présence d’un tel personnage à cette fonction perçue comme un signal anti-Euro, pour avoir tenu des propos critiques sur l’Euro et sa gestion par le passé, allait inquiéter les marchés et les épargnants en laissant planer le doute sur la volonté de maintenir à tout prix l’Italie dans la zone Euro. Or le contrat de gouvernement entre le M5S et la Ligue ne fait pas du tout allusion à ce projet, et cela n’a pas été évoqué par les deux partis dans leur campagne électorale. C’est donc ce qu’on appelle un procès d’intention. Dans la journée, le dit Savona,  avait pourtant diffusé un message explicitant sa volonté de rester dans l’Euro  et rappelant ses convictions europhiles. Par contre, il est vrai que le dit Savona et le texte du contrat de gouvernement allaient dans le sens d’une discussion ouverte, publique, européanisé sur la gestion de l’Euro et ses conséquences. En somme, il était question de poser la question qui fâche vraiment : à qui profite l’Euro?

(...)

De toute façon, les Italiens savent désormais que voter ne peut plus changer la politique économique et sociale de leur pays : les marchés ont toute priorité sur leurs choix. Pourquoi iraient-ils donc se déranger pour voter? La première économie à faire, cher cost-killer, c’est donc de supprimer l’électivité du Parlement italien.


Et nous, pourquoi irions-nous nous aussi voter?  Eh oui, « Démocratie derniers temps », voilà l’esprit de l’époque.




Article complet sur https://bouillaud.wordpress.com/2018/05 ... italienne/
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par johanono » 28 mai 2018, 23:38:48

albert a écrit :
28 mai 2018, 18:10:21
johanono a écrit :
28 mai 2018, 17:57:21
Mais je repose la question : quel verdict des urnes ? Il n'y a pas de majorité absolue, Salvini et di Maio sont en désaccord sur beaucoup de choses.
Mais ils ont surmonté leurs désaccords puisqu'ils ont conclu un contrat programmatique et qu'ils se sont mis d'accord sur la composition du gouvernement. Le blocage est venu du président de la république. Mattarella ose nommer un type du FMI, c'est une injure aux électeurs italiens qui ont voté pour le contraire de "ça". Et Macron qui le félicite ! Quelle honte !
D'accord. Mais si les députés de la nouvelle majorité font leur boulot, ils refuseront d'investir le nouveau Premier ministre imposé par le Président.

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Yakiv
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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par Yakiv » 28 mai 2018, 23:44:22

johanono a écrit :
28 mai 2018, 23:38:48
D'accord. Mais si les députés de la nouvelle majorité font leur boulot, ils refuseront d'investir le nouveau Premier ministre imposé par le Président.
C'est logiquement ce qui devrait se passer, sauf si on n'aura rien compris au fonctionnement des institutions italiennes.

Hector

Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par Hector » 28 mai 2018, 23:48:43

Italie: Quels sont les scénarios envisageables après la démission du Premier ministre Giuseppe Conte?

Le président italien Sergio Mattarella a choisi de barrer la route au gouvernement populiste en opposant son veto à la nomination d’un ministre eurosceptique…

Image


Sergio Mattarella a mis son véto à la nomination d'un ministre de l'Economie eurosceptique. — VINCENZO PINTO / AFP
  • Le président italien Sergio Mattarella a chargé lundi Carlo Cottarelli, un ancien du Fonds monétaire international (FMI) de former un gouvernement.
  • Dimanche 27 mai, le Premier ministre Giuseppe Conte a jeté l’éponge à la suite du veto du président concernant la nomination d’un eurosceptique et germanophobe de 81 ans, exigé par la Ligue pour le ministère de l’Economie.
  • Des élections anticipées pourraient avoir lieu à l’automne prochain.


Le gouvernement issu de la coalition entre la Ligue d’extrême droite et le populiste Mouvement 5 étoiles (M5S) gouvernera-t-il en Italie ? Rien n’est moins sûr pour l’heure. Dimanche 27 mai, le président de l’Italie Sergio Mattarella a choisi de barrer la route à cette formation sortie gagnante en mars aux dernières élections législatives. Le chef de l’Etat a opposé son veto à la nomination d’un eurosceptique au ministère de l’Economie, provoquant la démission du Premier ministre Giuseppe Conte. Quels sont les scénarios envisageables dans ce pays habitué aux crises politiques ? 20 Minutes fait le point.


Pour combler le vide à la tête de l’Etat, le président italien a décidé de nommer un ancien dirigeant du Fonds monétaire international comme Premier ministre. Cet homme, Carlo Cottarelli, est désormais chargé de former un nouveau gouvernement. Après la traditionnelle prestation de serment, Cottarelli doit, comme le précise la Constitution, demander la confiance au Parlement. Selon Marie-Anne Matard-Bonucci, docteure en Histoire et spécialiste de l’Italie à l’université de Paris-VIII, ce scénario a peu de chance d’aboutir.


« Si on fait le total des voix disponibles, il est peu probable qu’il obtienne la confiance. A l’évidence les élus du M5S vont voter contre, idem pour les députés de la Ligue de Salvini. Sur cette base-là, je ne vois pas comment Carlo Cottarelli peut trouver une majorité. Or, la confiance doit être votée par la Chambre pour que le gouvernement fonctionne, c’est une nécessité constitutionnelle », détaille l’historienne. Dans ce cas-là, de nouvelles élections législatives devraient se tenir « après le mois d’août » a fait savoir ce lundi le Premier ministre.


« Si je n’obtiens pas la confiance, le gouvernement démissionnera immédiatement et sa mission principale sera de gérer les affaires courantes et d’accompagner le pays vers des élections après le mois d’août », a-t-il ajouté.


En s’opposant ouvertement au chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, le Président italien a pris le risque de renforcer la position du leader d’extrême droite analyse Camille Bedock docteure en sciences politiques de l’Institut universitaire européen (IUE) de Florence. « Salvini en réalité est probablement très content de repartir aux élections. L’éviction d’un ministre eurosceptique et la nomination par le chef de l’Etat d’un ancien du FMI permettent de renforcer sa position auprès des électeurs. La Ligue est sur sa ligne eurosceptique assumée et a réussi à devenir la force principale à droite », juge la postdoctorante à l’Université Libre de Bruxelles.


Un scénario plausible confirme Marie-Anne Matard-Bonucci : « La crise actuelle ne sera pas sans conséquence pour les prochaines élections. Salvini tire les marrons du feu et ces dernières semaines ont donné une audience considérable à sa formation politique […] si Mattarella nomme un proeuropéen à l’Economie, on imagine aisément les conclusions que pourront tirer les Italiens : ce sont les marchés qui font la politique et le vote des citoyens est bafoué quand il s’agit de politique économique et européenne. »


Dernière incertitude, la persistance de l’alliance entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue du Nord pour les prochaines élections anticipées. « Toutes les alliances présentées aux législatives de mars sont en train d’exploser. Comment reconduire une liste réunissant la Ligue, le M5S et le parti de Berlusconi alors que ce dernier vient de déclarer son soutien au Président Mattarella ? Et la survie de l’union entre le M5S et la Ligue n’est pas plus certaine, notamment par rapport à la position du Mouvement 5 Etoiles sur la sortie de l’Euro. Ce qui est sûr, c’est que la campagne va changer de nature et risque de se durcir », estime Camille Bedock.


Enfin cas de nouvelle victoire des populistes aux élections anticipées, la situation actuelle pourrait se répéter souligne la chercheuse en sciences politiques : « Il n’y a aujourd’hui aucune garanti d’une sortie de crise. L’Italie est dans un cercle vicieux et le mécanisme politique ne fonctionne plus ».


>> A lire aussi : Le président charge Carlo Contarelli de former le gouvernement


>> A lire aussi : Après la démission de son éphémère Premier ministre, le pays plongé dans une crise politique


>> A lire aussi : Giuseppe Conte renonce finalement à être Premier ministre


>> A lire aussi : «Si on devait assister à une crise financière, les répercussions seraient monumentales»



Article complet sur https://www.20minutes.fr/monde/2279067- ... eppe-conte
Nous allons vers de nouvelles élections, dont il faut espérer qu'elles produiront une majorité. Dans tous les cas, le Président italien a raison de précipiter le pays dans la crise politique. La crise politique n'est rien à côté du désastre économique et social qu'était l'arrivée au pouvoir du M5S.

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Re: En Italie, des élections dans un brouillard d'incertitudes

Message non lu par wesker » 28 mai 2018, 23:53:28

En ayant refusé d'admettre le résultat des suffrages, le Président italien, seul, risque de permettre à ces formations d'accroître encore davantage leur audience. A bien des égards, les peuples ont démontré qu'ils refusaient de se laisser imposer des choix qui seraient contraires à leurs volontés.

Reproduire, sans cesse, les mêmes expériences en espérant de nouveaux résultats est une méthode de gouvernance que je crois inefficace. Et, Hector, rien n'assures que les nouvelles élections permettront la victoire de partis qui, depuis des décennies ont provoqué un endettement de l'Italie sans que les citoyens de ce pays n'aient vu d'améliorations significatives de leur qualité de vie.

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