Un peu quand même.
Puisqu'il lui était impossible d'essayer de convaincre les gens de son parti sans devoir impérativement s'engager à soutenir des idées qu'ils trouvaient plus mauvaises que celles des concurrents extérieurs à son parti.
Que dire d'un processus auquel on a accès que si on jure de soutenir des idées qu'on trouve mauvaises.
Pour moi c'est une parole forcée.
Les battus n'ont plus comme solution soit de soutenir (plus ou moins) le gagnant si leur désaccord ne portent que sur des points particuliers (nombre de fonctionnaires...) soit ne pas soutenir s'ils leur semblent que le programme est vraiment mauvais à leurs yeux (danger pour la stabilité de la société...)
Les primaires telles qu'elles sont avec imposition de soutenir le vainqueur ne sont viables que si les différences entres les candidats sont faibles, dès lors qu'elles touchent l'essentiel de la marche de la société l'honnêteté intellectuelle impose aux battus de ne pas soutenir.
Personnellement je suis plutôt contre les primaires. D'ailleurs pour De Gaulle disait l'élection présidentielle était la rencontre entre un homme et un peuple et s'il l'a mise en place c'est essentiellement pour dégager l'élu des contraintes partisanes.
Seules les idées présentés par les candidats doivent être jugées par l'électeur et non celles que portent des groupements motivés par des intérêts plus ou moins avouables.