Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

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Hector

Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 22 janv. 2019, 21:53:28

pierre30 a écrit :
21 janv. 2019, 23:05:08
Si ils votent 30% pour le soft, 30 % pour le hard et 40% pour pas de Brexit ? Ils font quoi ? :banane2: :banane2:
Les Communes votent "Remain" et c'est réglé.

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wesker
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par wesker » 22 janv. 2019, 23:36:03

Rien ne sera réglé...les communes et la majorité, assez nette des britanniques furent pour le Brexit et si je regarde leurs résultats économiques et les indicateurs, ils semblent meilleurs que les nôtres à bien des égards. Il en va de même pour les pays qui, bien qu'étant en Europe sur le plan geographique, affichent une meilleure santé alors qu'ils n'ont pas la monnaie unique et qu'ils peuvent se soustraire à des contenus de traités qu'ils n'ont pas ratifié.

pierre30
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par pierre30 » 23 janv. 2019, 09:21:52

Réglé à très court terme. Mais ça donnera lieu à un bazar politique qui durera 20 ans et fera peser en permanence la menace d'un nouveau référendum.

Hector

Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 23 janv. 2019, 21:43:28

pierre30 a écrit :
23 janv. 2019, 09:21:52
Réglé à très court terme. Mais ça donnera lieu à un bazar politique qui durera 20 ans et fera peser en permanence la menace d'un nouveau référendum.
Rien n'est réglé. Le UK n'arrive pas dégager une option et il va faire un second référendum, mais pour cela il va devoir demander un report de délai. Je ne pense pas qu'on en verra le bout avant l'automne. Corbyn a d'ailleurs déjà annoncé sa proposition de 2nd référendum.

Hector

Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 23 janv. 2019, 22:05:20

Brexit : amis anglais, il est temps de nous dire au revoir !

23 janv. 2019, 04:15:49

À présent que Madame May semble s’être ralliée à l’idée d’une sortie coûte que coûte de l’Union européenne au 29 mars 2019 et déjà que les Britanniques n’ont qu’…

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À présent que Madame May semble s’être ralliée à l’idée d’une sortie coûte que coûte de l’Union européenne au 29 mars 2019 et déjà que les Britanniques n’ont qu’un pied dedans et l’autre dehors, laissons-les s’en aller !





Par Thierry Godefridi.


« Le peuple a parlé », combien de fois n’a-t-on entendu cette phrase ? Tout d’abord, s’il s’est exprimé au moment T, le peuple ne pourrait-il pas – comme tout un chacun – se raviser au moment T+1 ou, a fortiori, après qu’il se fut aperçu que ses représentants s’avéraient incapables de gérer la situation ?


Ensuite, « le » peuple du Royaume-Uni se compose de quatre peuples : les Écossais et les Irlandais du Nord (Ulster) s’étaient exprimés contre le Brexit, seuls les Anglais et les Gallois – ces derniers à l’encontre de leurs propres intérêts et du common sense puisqu’ils bénéficient d’aides considérables de la part de l’Union européenne, à hauteur de 680 millions de livres par an ! – s’étaient exprimés en faveur du Brexit.


Much ado about nothing. Dans ce royaume désuni dont la superficie entière correspond environ au tiers de celle du seul État américain du Texas et où l’on parle l’anglais d’au moins treize différentes manières, le Brexit prend désormais une tournure shakespearienne. Comment en irait-il autrement, avec cette bande de brexiters braillards, excentriques et pathétiques, comme protagonistes de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne ?

Un pas dedans, un pas dehors


Le 14 novembre 2018, Theresa May obtint le soutien « collectif » de son gouvernement à l’égard de l’accord péniblement négocié avec l’Union européenne. Dès le lendemain de ce soutien « collectif », quatre membres de son gouvernement, parmi eux Dominic Raab, le secrétaire d’État précisément en charge du dossier du Brexit, démissionnèrent.


« Perfide Albion », n’est-il pas ? Les quatre renégats n’avaient-ils pas eu la franchise de faire part de leur refus du projet d’accord lorsqu’ils se trouvaient en face de la Première ministre ? Un ami anglais me confia de ne jamais oublier que les Anglais étaient double-faced, des hypocrites. « Et toi, lui demandai-je, naïf, l’es-tu aussi ? » « Bien sûr, me répondit-il sans ciller, je suis anglais ! » Comment ne verrait-on pas une manifestation de ce trait de caractère dans la démission de Raab et consorts ?


Sans doute le sentiment de nombreux Européens rejoint-il celui partagé par le journaliste Max Pam dans l’un des principaux magazines d’opinion néerlandais, HP/De Tijd, au lendemain des péripéties relatées ci-dessus, « À présent que nous approchons de l’apothéose, je me surprends de plus en plus souvent à penser : ces Anglais n’ont-ils toujours pas plié bagage ? Ça dure et ça dure, et ils en sont toujours à tergiverser et à s’interroger s’ils veulent rester ou s’en aller et, le cas échéant, comment ? »


Entre-temps, la saga se poursuit. La Première ministre britannique, Madame May, qui a le mérite de chercher des solutions, au contraire de son prédécesseur et du parti unioniste irlandais ainsi que des leaders de l’opposition travailliste et populiste, a vu son projet d’accord rejeté par le Parlement avant que son gouvernement ne survive, de justesse, grâce aux voix des unionistes irlandais, à une motion de défiance déposée par l’opposition travailliste.


Les Anglais s’imaginent encore à la tête d’un empire. C’est de là que provient l’arrogance stupéfiante des hard brexiters (les eurosceptiques endurcis). Ces derniers se sont réjouis du rejet cuisant du projet d’accord par le Parlement britannique. Leur objectif est de précipiter la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne au 29 mars 2019. Ils n’ont cure de ce que la Grande-Bretagne reste dans l’Union européenne jusqu’à la fin de 2020 afin de négocier un accord commercial étendu avec l’U.E. Substituer à un marché d’un demi-milliard de consommateurs des accords commerciaux avec leurs anciennes colonies, voilà leur plan, comme si celles-ci trépignaient d’impatience à cette simple idée.


Pendant que les hard brexiters sablaient le champagne dans la demeure de l’un de leurs meneurs, Jacob Rees-Mogg, à proximité du parlement britannique, d’autres fêtaient le rejet du projet d’accord de Madame May avec l’U.E. pour des raisons diamétralement opposées : ils y voyaient l’opportunité de provoquer un autre référendum, voire de renoncer au Brexit en l’absence d’un accord susceptible de satisfaire toutes les parties concernées, de concilier l’inconciliable et de résoudre la quadrature du cercle.


L’on n’est pas sorti du manoir ni du pub, c’est selon. Faut-il s’en étonner ? D’après un sondage Ipsos Mori, au moment où le Parti conservateur promettait un référendum s’il se maintenait au pouvoir en 2015, seuls 6 % (six !) des Britanniques considéraient que l’appartenance à l’U.E. constituait un réel problème… À présent que Madame May semble s’être ralliée à l’idée d’une sortie coûte que coûte de l’Union européenne au 29 mars 2019 et déjà que les Britanniques n’ont qu’un pied dedans et l’autre dehors, laissons-les s’en aller ! Que cela n’a assez duré ! It’s time to say goodbye and wish you good luck, Global Britain. Nous faut-il patienter jusqu’au 29 mars ?





Article complet sur https://www.contrepoints.org/2019/01/23 ... -au-revoir
Un bon article qui résume tout. :vieux:

pierre30
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par pierre30 » 23 janv. 2019, 23:03:41

C'est le problème des référendums sur les dujets lourds lorsqu'ils se jouent à 51%. Ils ne règlent rien.
Si on fait voter pour ou contre les départements, peu importe le résultat pourvu qu'une décision soit prise. Mais sur le Brexit ou le séparatisme catalan, le changement devrait nécessiter une majorité qualifiée de 60 ou 65% au moins afin d'éviter ces situations.
L'instabilité est la pire des choses. Même chose lorsqu'il s' agit d'adhérer à l'UE.

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wesker
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par wesker » 23 janv. 2019, 23:40:50

A toute force ils préfèrent nier le suffrage et redemander plutôt que d'accepter les réalités.

Mais, les faits étant, dans l'histoire relativement têtu, les britanniques semblent préférer l'indépendance et espère qu'un jour les français oseront faire prévaloir leur indépendance, quitte à manger au resto une ou deux fois en moins dans le mois. Car, dans la durée, c'est l'indépendance qui a assuré sa prospérité à notre pays et pas l'abandon aux britanniques, par la volonté d'une Reine, ou aux allemands aux détours d'une guerre éclair.

Hector

Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 24 janv. 2019, 22:09:38

wesker a écrit :
23 janv. 2019, 23:40:50
A toute force ils préfèrent nier le suffrage et redemander plutôt que d'accepter les réalités.

Mais, les faits étant, dans l'histoire relativement têtu, les britanniques semblent préférer l'indépendance et espère qu'un jour les français oseront faire prévaloir leur indépendance, quitte à manger au resto une ou deux fois en moins dans le mois. Car, dans la durée, c'est l'indépendance qui a assuré sa prospérité à notre pays et pas l'abandon aux britanniques, par la volonté d'une Reine, ou aux allemands aux détours d'une guerre éclair.
Quelles réalités ? Le Parlement britannique n'arrive pas à se mettre d'accord sur une formule de sortie, alors que faut il faire ?

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Papibilou » 25 janv. 2019, 10:25:37

wesker a écrit :
23 janv. 2019, 23:40:50
A toute force ils préfèrent nier le suffrage et redemander plutôt que d'accepter les réalités.

Mais, les faits étant, dans l'histoire relativement têtu, les britanniques semblent préférer l'indépendance et espère qu'un jour les français oseront faire prévaloir leur indépendance, quitte à manger au resto une ou deux fois en moins dans le mois. Car, dans la durée, c'est l'indépendance qui a assuré sa prospérité à notre pays et pas l'abandon aux britanniques, par la volonté d'une Reine, ou aux allemands aux détours d'une guerre éclair.
Ne vous faites pas trop d’illusions sur ce que souhaitent les britanniques. Ils ont voté Brexit parce qu'ils avaient peur que trop de migrants viennent leur prendre leur boulot et que des gens sans scrupules leur ont vendu un Brexit qui était facile et ou tout le monde était bénéficiaire. Aujourd'hui, une partie de ceux qui ont voté pour le Brexit se sont rendus compte que c'était moins facile qu'on ne leur avait dit. Et certains voudraient revoter. Mais ceci pose une question profonde: quelle est la valeur d'un référendum qui engage non seulement les gens aujourd'hui mais les gens à l'avenir ? Quel serait le référendum le plus valable le premier ou le second ? A méditer pour le RIC qui est demandé par les gilets jaunes.

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Jeff Van Planet » 26 janv. 2019, 09:26:37

Hector a écrit :
24 janv. 2019, 22:09:38
wesker a écrit :
23 janv. 2019, 23:40:50
A toute force ils préfèrent nier le suffrage et redemander plutôt que d'accepter les réalités.

Mais, les faits étant, dans l'histoire relativement têtu, les britanniques semblent préférer l'indépendance et espère qu'un jour les français oseront faire prévaloir leur indépendance, quitte à manger au resto une ou deux fois en moins dans le mois. Car, dans la durée, c'est l'indépendance qui a assuré sa prospérité à notre pays et pas l'abandon aux britanniques, par la volonté d'une Reine, ou aux allemands aux détours d'une guerre éclair.
Quelles réalités ? Le Parlement britannique n'arrive pas à se mettre d'accord sur une formule de sortie, alors que faut il faire ?
présenter le texte rejeté par le parlement aux "peuple" sous forme de référendum?
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Jeff Van Planet » 26 janv. 2019, 09:31:03

Papibilou a écrit :
25 janv. 2019, 10:25:37
wesker a écrit :
23 janv. 2019, 23:40:50
A toute force ils préfèrent nier le suffrage et redemander plutôt que d'accepter les réalités.

Mais, les faits étant, dans l'histoire relativement têtu, les britanniques semblent préférer l'indépendance et espère qu'un jour les français oseront faire prévaloir leur indépendance, quitte à manger au resto une ou deux fois en moins dans le mois. Car, dans la durée, c'est l'indépendance qui a assuré sa prospérité à notre pays et pas l'abandon aux britanniques, par la volonté d'une Reine, ou aux allemands aux détours d'une guerre éclair.
Ne vous faites pas trop d’illusions sur ce que souhaitent les britanniques. Ils ont voté Brexit parce qu'ils avaient peur que trop de migrants viennent leur prendre leur boulot et que des gens sans scrupules leur ont vendu un Brexit qui était facile et ou tout le monde était bénéficiaire. Aujourd'hui, une partie de ceux qui ont voté pour le Brexit se sont rendus compte que c'était moins facile qu'on ne leur avait dit. Et certains voudraient revoter. Mais ceci pose une question profonde: quelle est la valeur d'un référendum qui engage non seulement les gens aujourd'hui mais les gens à l'avenir ? Quel serait le référendum le plus valable le premier ou le second ? A méditer pour le RIC qui est demandé par les gilets jaunes.
Attention mon cher, avec la question que vous posez (soulignée) vous allez remettre en cause le principe même de démocratie. En effet, remplacer le mot référendum par texte de loi et vous vous retrouvez empêtrer dans une espèce de logique à la limite de la destruction.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 26 janv. 2019, 22:27:37

Jeff Van Planet a écrit :
26 janv. 2019, 09:26:37
Hector a écrit :
24 janv. 2019, 22:09:38
wesker a écrit :
23 janv. 2019, 23:40:50
A toute force ils préfèrent nier le suffrage et redemander plutôt que d'accepter les réalités.

Mais, les faits étant, dans l'histoire relativement têtu, les britanniques semblent préférer l'indépendance et espère qu'un jour les français oseront faire prévaloir leur indépendance, quitte à manger au resto une ou deux fois en moins dans le mois. Car, dans la durée, c'est l'indépendance qui a assuré sa prospérité à notre pays et pas l'abandon aux britanniques, par la volonté d'une Reine, ou aux allemands aux détours d'une guerre éclair.
Quelles réalités ? Le Parlement britannique n'arrive pas à se mettre d'accord sur une formule de sortie, alors que faut il faire ?
présenter le texte rejeté par le parlement aux "peuple" sous forme de référendum?
C'est impossible, car ce texte est simplement ridicule, car il soumet le UK à l'UE sans lui donner de droit politique vis à vis de l'UE. Les britanniques diraient probablement non. La vraie question pour le référendum serait plutôt:
Voulez vous:
- sortir de l'UE via un hard Brexit
- ou rester dans l'UE.

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Jeff Van Planet » 27 janv. 2019, 08:23:39

En faite ils ont déjà répondu à la question suivante:
-voulez-vous sortir "no mater what" (aka leave)
-voulez vous rester dans l'UE

ils ont déjà dit oui à la sortie, alors ils sortent. Comme la célèbre réplique des visiteurs dirait "dehors les romanos" :D
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 27 janv. 2019, 11:57:40

Quand est le prochain vote sur le Plan B aux Communes ? :woohoo2:

Papibilou
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Papibilou » 27 janv. 2019, 12:31:52

Jeff Van Planet a écrit :
26 janv. 2019, 09:31:03

Attention mon cher, avec la question que vous posez (soulignée) vous allez remettre en cause le principe même de démocratie. En effet, remplacer le mot référendum par texte de loi et vous vous retrouvez empêtrer dans une espèce de logique à la limite de la destruction.
Mais c'est bien mon intention car ce qui peut arriver ailleurs peut arriver chez nous. D'autant que dans un référendum on ne répond pas souvent à la question posée mais à celui qui pose la question. Par ailleurs, le vote contrairement au référendum a le mérite de mettre au pouvoir un projet complet alors que le référendum n'a souvent qu'un pouvoir de refus et pas de proposition.

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