Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

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Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par politicien » 10 août 2018, 22:11:52

Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

10 août 2018, 14:08:56

VIDÉO - La valeur de la livre turque a fondu de près de 40% face au dollar et à l'euro depuis le début de l'année. Le président Erdogan appelle à une «lutte nationale», mais les marchés s'inquiètent…

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Image Le portrait d'Atatürk orne l'ensemble des billets de banque turcs. OZAN KOSE/AFP


VIDÉO - La valeur de la livre turque a fondu de près de 40% face au dollar et à l'euro depuis le début de l'année. Le président Erdogan appelle à une «lutte nationale», mais les marchés s'inquiètent de sa politique économique et des conséquences de la lutte douanière engagée avec les États-Unis.



Correspondante à Istanbul


La descente aux enfers s'accélère en Turquie. Ce vendredi après-midi, au moment même où le ministre turc de l'Économie dévoilait en direct son nouveau «modèle économique», un tweet de Donald Trump annonçant le doublement des taxes douanières sur l'acier et l'aluminium provoquait un nouvel effondrement de la livre turque. En l'espace de quelques minutes, la monnaie a ainsi de nouveau chuté de 6,66 livres pour un dollar à 6,99.


Dans un discours prononcé à la mi-journée, le président Recep Tayyip Erdogan avait précédemment exhorté ses concitoyens à changer leurs devises étrangères pour soutenir la monnaie nationale. «Si vous avez des dollars, des euros ou de l'or sous votre oreiller, allez dans les banques pour les échanger contre des livres turques. C'est une lutte nationale», a-t-il lancé depuis Bayburt, dans le nord-est du pays. Un discours teinté de sa désormais habituelle rhétorique belliqueuse: la Turquie, a-t-il promis, «ne perdra pas la guerre économique». La veille, lors d'un déplacement sur les bords de la mer Noire, il s'était déjà appliqué à dénoncer les «nombreuses campagnes qui sont menées» (contre la Turquie). «S'ils ont leurs dollars, nous avons notre peuple, notre Dieu», avait-il insisté, en référence à la chute de la livre qui a perdu 40 % de sa valeur depuis le début de l'année.

Vent de panique


Mais les «formules magiques» n'offrent guère de solution miracle. «Allons-nous répondre à notre propriétaire que nous «avons notre Dieu» lorsqu'il réclamera le paiement du loyer?», s'insurge un employé turc sur son compte Twitter. «Aujourd'hui, c'est le jour où je reçois mon salaire. Espérons que mon patron ne va pas m'annoncer: J'ai mon Dieu!», ironise un autre. Irrités par les discours de leur président, nombre de Turcs le sont aussi par «l'amateurisme» de son gendre, Berat Albayrak, nouvellement désigné à la tête du portefeuille économique du pays.


Turquie : Et maintenant ? - Regarder sur Figaro Live


» LIRE AUSSI - Erdogan: un président pour deux Turquie


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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par Incognito » 11 août 2018, 07:16:39

La dépréciation de la livre turque est principalement la conséquence de la politique monétaire laxiste poursuivie depuis environ deux ans. L’inflation est passée de moins de 8% il y a 2-3 ans à 16% à présent. Politique monétaire laxiste = dépréciation du taux de change + hausse des taux d’intérêt (qui ont bien monté eux aussi, même si l’article n’en parle pas). Rien que pour stabiliser le taux d’inflation, il faudrait augmenter le taux d’intervention de la banque centrale. Et il faudrait encore plus l’augmenter pour ramener l’inflation à un niveau plus raisonnable. Si la banque centrale ne reçoit pas l’autorisation d’augmenter son taux d’intervention, la Turquie pourrait rentrer dans une spirale hyperinflationniste. On en est pas encore là, mais le blocage politique est assez frappant.
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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par El Fredo » 11 août 2018, 10:54:36

Erdogan a exhorté ses partisans à échanger leur or et leurs devises contre des livres turques pour soutenir le cours. Outre l'inefficacité de ce genre de pratique, qui pourrait être assez stupide ou endoctriné pour le faire au vu de la situation ?
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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par Incognito » 11 août 2018, 11:55:25

Ce n’est pas si simple en fait. Supposons que l’on veuille placer son argent pour une durée d’un an. Disons que si on place cet argent en Euro, on obtient un taux d’intérêt de 1%. Si on place cet argent en livre turque, on obtient un taux d’intérêt de 19%. Donc, si la livre turque se déprécie de plus de 18% (18% = 19% - 1%) sur un an, le placement en Euro sort gagnant. Si la livre turque se déprécie de moins de 18%, le placement en livre turque sort gagnant. C’est là qu’un spéculateur averti fera la différence, en essayant d’estimer quelle pourrait être la probabilité que ce soit plus de 18% ou moins de 18%.
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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par El Fredo » 11 août 2018, 12:05:55

Oui mais là tu parles de spéculation et de placements, ce qui n'est pas vraiment ce qui est demandé (des liquidités).
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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par politicien » 12 août 2018, 19:06:39

Pour Erdogan, la chute de la livre turque résulte d'un «complot politique»

11 août 2018, 14:02:57

La tension monte entre les deux alliés de l'Otan. Les mesures prises par Trump contre la Turquie pourraient pousser Ankara à trouver de «nouveaux marchés et de nouveaux alliés», a déclaré Erdogan.

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Image Erdogan avait déjà promis, samedi, de braver les «menaces américaines» HANDOUT/REUTERS


La tension monte entre les deux alliés de l'Otan. Les mesures prises par Trump contre la Turquie pourraient pousser Ankara à trouver de «nouveaux marchés et de nouveaux alliés», a déclaré Erdogan.



À quelques heures de l'ouverture des marchés financiers, Recep Tayyip Erdogan a estimé que la chute de la livre turque résultait d'un «complot politique» contre son pays, qui ripostera en cherchant «de nouveaux marchés et de nouveaux alliés». «Le but de l'opération est d'obtenir la reddition de la Turquie dans tous les domaines, de la finance à la politique. Nous affrontons de nouveau un complot politique en sous-main. Avec l'aide de Dieu, nous surmonterons cela», a déclaré le président turc ce dimanche.


Déclarations chocs, sanctions, menaces de représailles... Depuis plusieurs jours, les relations entre la Turquie et les États-Unis s'enveniment. «Il est mauvais d'oser mettre la Turquie à genoux avec des menaces concernant un pasteur», avait déjà lancé le dirigeant turc samedi, lors d'un rassemblement à Unye, sur les rives de la Mer noire. «Honte à vous, honte à vous. Vous échangez votre partenaire stratégique de l'Otan pour un prêtre», avait-il ajouté.


Les relations entre les deux alliés au sein de l'Otan ont atteint leur plus bas depuis des décennies ces dernières semaines avec notamment l'affaire de la détention en Turquie du pasteur américain Andrew Brunson, prélude à une série de sanctions. Celui-ci est accusé par la Turquie de liens avec le PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan considéré comme une organisation terroriste. Le président turc a assuré qu'il se conformerait à la loi. «Nous n'avons pas fait jusqu'ici de concessions en matière de justice et nous n'en ferons jamais», a-t-il dit. Dans une tribune signée dans New York Times en date du 10 août, Recep Tayyip Erdogan a prévenu Washington des conséquences de ces mesures qui pourraient pousser Ankara à trouver de «nouveaux amis et de nouveaux alliés».


» LIRE AUSSI - Turquie: le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière


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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par politicien » 15 août 2018, 22:00:06

La Maison-Blanche juge les sanctions turques «regrettables»

15 août 2018, 19:32:58

La Maison-Blanche a jugé "regrettables" mercredi les sanctions économiques annoncées par la Turquie en réponse à celles prises par les Etats-Unis, qui ont à nouveau appelé à la libération immédiate…




La Maison-Blanche a jugé "regrettables" mercredi les sanctions économiques annoncées par la Turquie en réponse à celles prises par les Etats-Unis, qui ont à nouveau appelé à la libération immédiate du pasteur américain Andrew Brunson.


"Les tarifs douaniers de la Turquie sont certainement regrettables et un pas dans la mauvaise direction. Les tarifs douaniers imposés par les Etats-Unis contre la Turquie relevaient d'intérêts de sécurité nationale. Les leurs viennent en représailles", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders.


Cette dernière a par ailleurs regretté que la Turquie ait traité le pasteur Brunson, "que nous savons être une très bonne personne et un chrétien fervent qui n'a rien fait de mal", de façon "très injuste, très mauvaise".

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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par johanono » 15 août 2018, 22:10:33

En gros, les Américains s'arrogent le droit d'infliger des sanctions douanières à la Turquie, mais considèrent que les sanctions qui leur sont infligées en réponse par la Turquie ne sont pas légitimes. Ils ne manquent pas de toupet...

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wesker
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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par wesker » 15 août 2018, 23:05:44

Cette situation est surtout révélatrice des difficultés à mettre en place une politique qui aurait pour objectif de ne pas s'inscrire en tout point dans les objectifs geopolitiques américains.

Certes ces derniers restent les alliés sur la scène internationale mais cette situation augure d'une relation particulièrement difficile au vu de l'influence qu'ils peuvent avoir sur la valeur d'une monnaie ou sur les liens commerciaux que des pays partenaires peuvent, ou non, entretenir avec le pays qui souhaiterait prendre ses distances.

En l'occurrence, chacun peut s'interroger sur l'orientation prise par les Ottomans, néanmoins j'estime qu'il leur appartient de se prononcer sur leur avenir et n'ont pas à devoir s'en justifier auprès de pays avec lesquels ils restent, malgré tout allié sur un plan géopolitique. C'est une forme d'ingérence qui a des conséquences similaires à l'ingérence russe dont on accuse la Russie, en Ukraine, par exemple.

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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par pierre30 » 16 août 2018, 11:34:22

Durant la guerre froide les USA et l'Europe de l'Ouest avaient les mêmes objectifs de securite et intérêts stratégiques. Le fait de s' aligner sur leur position ne posait pas beaucoup de difficultés.
Ce n'est plus autant le cas aujourd'hui. On le voit bien au MO et en matière de commerce international. Les dirigeant US précédents préféraient maintenir un accord global entre Européens et américains. Ils pensaient qu'une convergence de vue était utile. Obama avait commencé à s' éloigner de l'Europe pour s' interesser davantage à l'Asie. Cela peut se comprendre : la Russie est faible du point de vue économique. Les problèmes en Ukraine ont assez peu d'importance pour les USA et obligent les Européens à se prendre en charge.
T rump est allé beaucoup plus loin. Pour lui l'Europe n'est qu'un marché. Du point de vue militaire l'ensemble ne pèse rien. La France et son armée ne peut agir sans le soutien US. La stratégie de T rump est d'accroître sa puissance militaire pour faire peur à ses potentiels adversaires stratégiques et mettre encore la pression sur ses supplétif qui ne sont pas toujours soumis (France, GB, Turquie, ...).
La sécurité proposée par les USA à ses alliés devient alors payante : ils deviennent clairement des vassaux.
Les Européens se voient obligés de réagir en montrant qu'ils sont capables de résister et que le gvt US doit considérer davantage leur point de vue. En gros ils doivent considérer ce qui est important : leur liberté de choisir leur avenir; et cesser de tirer la couverture d'un côté et de l'autre à propos de n'importe quoi. Je pense par exemple au Brexit. Je pense aussi aux divergences entre pays de l'Est de l'UE et pays de l'Ouest. Ce point doit etre tranché en separant les perimetres respectifs ou en federalisant.

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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par wesker » 16 août 2018, 13:04:53

L'OTAN fut crée dans un contexte de guerre froide et, celle ci terminée", se devait de se dissoudre...Mais, depuis ils trouvèrent de nouvelles menaces, de nouveaux ennemis et cela se poursuit.

Au contraire, nous devrions constater avec nos alliés la réalité d'un monde devenu multipolaire, nouer des liens que le néo conservatisme refuse d'admettre (tels que la Francophonie, nous concernant) au profit d'un monde toujours scindé entre l'axe du bien et celui du mal. Considérant que l'on devient ennemi à partir du moment où l'on est désigné comme tel, j'estime que le fonctionnement, la nature des interventions de cette coalition devrait être interrogé. Et, notamment face à la question migratoire, les membres de cette dernière seraient inspirés d'y sensibiliser nos alliés plutôt que de poursuivre des guerres hasardeuses aux objectifs, souvent mal définis.

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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par pierre30 » 17 août 2018, 09:51:13

Il n'empêche que si elle ne s' appuie plus sur l'oncle SAM, l'Europe est obligee de dépenser pour se protéger. Voilà pourquoi il existe encore l'OTAN.
Mais si les USA ne sont plus d'accord ...

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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par wesker » 17 août 2018, 13:30:18

Pierre30

effectivement, l'indépendance a un prix, elle en a toujours eu un, il n'appartient qu'aux peuples de décider de leurs alliances mais d'être capable d'assurer leur liberté à travers leurs défenses, leurs choix etc...

En l'occurrence, la France dispose d'une armée et d'équipements, d'un savoir faire en matière de renseignements ou de construction militaire qui lui permets d'atteindre cet objectif, raison pour laquelle elle doit interroger ses alliiés dans les opérations qui mènent dans certains pays. C'est par souci de cohérence que nous devons faire ce travail, à moins de se satisfaire de gérer les mouvements migratoires qui en résultent.

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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par pierre30 » 18 août 2018, 09:26:45

Faire ce choix ? Lequel ? Dépenser 5% du PIB dans l'armement ? Qui paye ? Toi et moi. Mais c'est encore très très loin de ce que dépensent les USA. La France ne peut peser qu'en s' alliant . Et si elle ne veut pas être soumise à la décision unilatérale des USA il lui faut des partenaires de sa taille donc en Europe.
Même chose pour l'économie..
Ou alors on s' allie avec qui ? La Russie? La Chine ? Crois tu qu'ils nous considéreront davantage que ne le fait le gvt US?
Tous les discours sur notre indépendance dans un splendide isolement sonnent bien creux.

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Nombrilist
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Re: Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière

Message non lu par Nombrilist » 18 août 2018, 09:30:28

Hors de question que le commandement d'une armée Européenne échoie à un autre pays que la France ou l'Italie (c'est à dire les pays qui ont une vraie armée). Mais on sait bien comment ça se termine: ce sont les allemands qui prendront la direction.

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