Qui est Bolsonaro, futur président brésilien ?

[politicien]

Brésil : Bolsonaro en tête avec 56% des voix (sondage sortie des bureaux de vote)

[wesker]

A la vérité il n'y a pas vraiment de surprise et lorsque les citoyens, pourtant très nombreux d'un pays ne s'organisent pas ils se retrouvent contraints à devoir effectuer le choix qu'ils estiment être le moins néfaste au regard de la situation qu'ils pensent être celle de leurs pays.

Les responsabilités, naturellement sont à rechercher non pas du côté des électeurs mais du côté des responsables politiques qui, durant des années pratiquèrent des politiques qui n'ont pas apporté les résultats espérés, parfois attendus à la suite de campagnes électorales où les promesses furent légions.

Nous ne pouvons, désormais qu'accepter la réalité démocratique et c'est donc avec cette nouvelle majorité que nous aurons à discuter afin de la sensibiliser sur des sujets qui, je le crois ne se réduisent pas à la seule question de la durée de la mandature je pense notamment aux enjeux liés à la forestation.

[Yakiv]

Brésil : Bolsonaro en tête avec 56% des voix (sondage sortie des bureaux de vote)

Conforme aux sondages de second tour, il n'y aura pas eu de miracle.

[Yakiv]

A la vérité il n'y a pas vraiment de surprise et lorsque les citoyens, pourtant très nombreux d'un pays ne s'organisent pas ils se retrouvent contraints à devoir effectuer le choix qu'ils estiment être le moins néfaste au regard de la situation qu'ils pensent être celle de leurs pays.

Les responsabilités, naturellement sont à rechercher non pas du côté des électeurs mais du côté des responsables politiques qui, durant des années pratiquèrent des politiques qui n'ont pas apporté les résultats espérés, parfois attendus à la suite de campagnes électorales où les promesses furent légions.

Nous ne pouvons, désormais qu'accepter la réalité démocratique et c'est donc avec cette nouvelle majorité que nous aurons à discuter afin de la sensibiliser sur des sujets qui, je le crois ne se réduisent pas à la seule question de la durée de la mandature je pense notamment aux enjeux liés à la forestation.

Nous verrons donc si ce choix apportera les résultats escomptés par les électeurs.
Cela dit, on ne peut pas tout le temps dédouaner les électeurs de leur responsabilité. Si on considère qu'ils ne sont jamais responsables de rien en démocratie et que c'est toujours la faute des "cravatés" que tu détestes tant (j'imaginais dès lors que tu ne voulais pas les voir au gouvernement...), alors ce n'est même pas la peine de les faire voter si on va jusqu'au bout de cette logique.

[wesker]

Euh pardon je ne déteste pas les cravatés et les énarques nous en avons besoin opur diriger les grandes administrations et parfois mettre en place certaines procédures.....en revanche, je ne crois pas sain qu'il n'y ait qu'eux qui aient accés aux responsabilités y compris de représentations.

Concernant les élections brésiliennes, n'ayant pas la nationalité brésilienne ni le droit de vote, tu auras compris que je ne suis pas responsable de l'accession aux affaires de cette majorité.

Tu évoques la confiance quant aux résultats de cette dernière ce n'est pas à toi ou moi de la juger ce sera aux brésiliens et en matière de responsabilisation des citoyens, il ne s'agit pas de les dédouaner mais dans ce cas précis il s'agit d'expliquer les raisons qui ont incité ces derniers à voter de cette manière.

Ailleurs, les partis qualifiés d'extrême droite progressent, notamment en Europe, peut être faut il faire comme si cela n'existait pas, mais peut être est il, aussi nécessaire d'interroger les résultats pour en comprendre les causes.

[Nombrilist]

Le premier fautif de cette catastrophe est le corrompu Lula.

[Yakiv]

Euh pardon je ne déteste pas les cravatés et les énarques nous en avons besoin opur diriger les grandes administrations et parfois mettre en place certaines procédures.....en revanche, je ne crois pas sain qu'il n'y ait qu'eux qui aient accés aux responsabilités y compris de représentations.

Concernant les élections brésiliennes, n'ayant pas la nationalité brésilienne ni le droit de vote, tu auras compris que je ne suis pas responsable de l'accession aux affaires de cette majorité.

Tu évoques la confiance quant aux résultats de cette dernière ce n'est pas à toi ou moi de la juger ce sera aux brésiliens et en matière de responsabilisation des citoyens, il ne s'agit pas de les dédouaner mais dans ce cas précis il s'agit d'expliquer les raisons qui ont incité ces derniers à voter de cette manière.

Ailleurs, les partis qualifiés d'extrême droite progressent, notamment en Europe, peut être faut il faire comme si cela n'existait pas, mais peut être est il, aussi nécessaire d'interroger les résultats pour en comprendre les causes.

Que ce soit au Brésil ou ailleurs, je crois qu'il faut vraiment arrêter de déresponsabiliser les électeurs et de légitimer tous les choix qu'ils peuvent faire. Les électeurs ont un certain pouvoir entre leurs mains, au même titre que les consommateurs, ils doivent en être conscients, ils doivent en être responsables, ils doivent pouvoir être critiqués, même intensément, ce qui ne remet pas pour autant en cause la démocratie. Mais faire un choix ne peut pas être de la faute des autres.
On connaît ton discours par cœur maintenant, jamais aucun méchant gouvernement ne sera assez bon ni assez soucieux vis-à-vis des gentils électeurs, et si ces électeurs doivent amener au pouvoir la barbarie et la terreur, comme ce fut le cas en 1939, ce ne sera jamais de leur faute, mais toujours de le responsabilité des candidats concurrents et des anciens gouvernements.
J’assimile ça à ceux qui nous expliquent que les viols ne sont jamais de la responsabilité des violeurs, mais toujours de la responsabilité de la société ou bien des victimes qui les ont incité à violer.
Tu l'auras compris, je désapprouve à 100% ce genre de raisonnements victimistes en toutes circonstances.

Par contre, j'avoue encore m'interroger sur la manière dont tu peux passer "d'un modèle allemand, contre lequel, certains de nos anciens combaturent" à "~ il ne faut surtout pas donner son avis sur les élections dans un pays étranger, ça ne nous regarde pas".

[Yakiv]

Le premier fautif de cette catastrophe est le corrompu Lula.

Ce qui est en tout cas paradoxal puisque le seul candidat qui était en mesure (d'après les sondages) de battre Bolsonaro au Brésil, c'était Lula justement.

[Spartiate]

Sa victoire est surtout l'illustration d'un capitalisme de plus en plus brutal et autoritaire, qui sévit aux Etats-Unis, en Hongrie... Tous ces gens ont pour point commun d'abolir les réglementations ("barrières") sociales, environnementales... comme freins à l'économie et la prospérité. Bref, le discours libéral dominant en Occident.

[Snark]

Le premier fautif de cette catastrophe est le corrompu Lula.

Ce qui est en tout cas paradoxal puisque le seul candidat qui était en mesure (d'après les sondages) de battre Bolsonaro au Brésil, c'était Lula justement.

Ca s'appelle soigner son rhume en s’inoculant le virus de la peste .

Etant donné la politique de Bolsonaro en matière de sécurité , en gros le far west , d'écologie
et d'économie on leur souhaite bien du courage .

https://www.levif.be/actualite/internat ... 36799.html

[johanono]

Sa victoire est surtout l'illustration d'un capitalisme de plus en plus brutal et autoritaire, qui sévit aux Etats-Unis, en Hongrie... Tous ces gens ont pour point commun d'abolir les réglementations ("barrières") sociales, environnementales... comme freins à l'économie et la prospérité. Bref, le discours libéral dominant en Occident.

On s'aperçoit que, parmi tous ces gens que le discours médiatique dominant classe à "l'extrême-droite" et qualifie de "populistes", qui engrangent des succès électoraux un peu partout en Europe ou ailleurs dans le monde, il y a des projets économiques différents. Certains sont plutôt étatistes, d'autres plutôt économiquement libéraux, leur point commun est plutôt la fermeté sur l'immigration et la sécurité, et la contestation du "système".

[Spartiate]

Aucun de ces mouvements ne rejette le capitalisme et ses excès, sauf peut-être le M5S italien mais de manière très timorée. Sinon, ils sont tous favorables à une dérégulation de leur économie au niveau national, ils empruntent de fait davantage aux idées libérales que socialistes.

[Snark]

ce défenseur de l'ultralibéralisme, associé au puissant lobby représentant
les grands propriétaires terriens : la bancada ruralista (littéralement le « banc rural »,
le terme bancada désignant ici les groupes de pression constitués
par les élus à la Chambre des députés et au Sénat brésiliens).

Celle-ci est une partie d'un puissant mouvement, le BBB (pour « bœuf, balles et Bible »),
qui regroupe les bancadas représentant l'agrobusiness, les militaires et les églises évangélistes.

Bref il est à peu prés aussi anti sytème que Trump .

https://www.latribune.fr/opinions/tribu ... Wozy3vdcYc

[Yakiv]

Il y a quelques symboles inquiétants suite à la victoire de Bolsonaro.
Les militaires ont défilé dans les rues pour célébrer sa victoire...
Durant la campagne ce sont des groupes paramilitaires qui ont défilé pour lui.

Pour ce qui est de son programme ou promesses, ce n'est pas plus rassurant. Négation totale des enjeux environnementaux symbolisée par le retrait des accords de Paris et la suppression du ministère de l'environnement. Pour ce qui est d'assurer la sécurité de ses concitoyens, il prévoit de permettre au plus grand nombre de porter des armes. Enfin, des références permanentes à Dieu.

On dirait donc un programme inspiré par Trump.
On ne peut qu'espérer maintenant que sa présidence ressemble à celle de Trump plutôt qu'à celle de Duterte ou de Poutine, même si j'en doute malheureusement.

[politicien]

Qui pour gouverner le Brésil avec Jair Bolsonaro ?

29 oct. 2018, 10:58:05

VIDÉO - Le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro a été élu dimanche soir avec plus de 55% des voix. Il présidera le Brésil avec des hommes forts à ses côtés, dont plusieurs généraux.





VIDÉO - Le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro a été élu dimanche soir avec plus de 55% des voix. Il présidera le Brésil avec des hommes forts à ses côtés, dont plusieurs généraux.



«Quatre ou cinq généraux» seront présents dans le nouveau gouvernement brésilien. L'annonce a été faite il y a quelques jours par Gustavo Bebianno, le président du Parti de Bolsonaro (Partis social libéral), dans le journalO Globo . Jair Bolsonaro, fraîchement élu à la tête du Brésil, formera son gouvernement en janvier. Une équipe qui devrait être réduite de moitié avec 15 ministères au lieu de 29, majoritairement masculin, composé de novices en politique et surtout de personnalités clivantes. Plusieurs noms sont pressentis.


» LIRE AUSSI - Brésil: le nouveau président Jair Bolsonaro promet de libérer l'économie


● Augusto Heleno, l'ancien instructeur


Augusto Heleno a été le premier commandant en chef de la mission des Nations unies pour la paix en Haïti. Daniel Morel/X01763


Jair Bolsonaro le considère comme son modèle, le général en qui il a probablement le plus confiance. Augusto Heleno a été son instructeur à l'académie militaire, dans les années 70, et devrait occuper le poste de ministre de la Défense. Premier commandant en chef de la mission des Nations unies pour la paix en Haïti, de 2004 à 2005, le général à la retraite défend l'utilisation de snipers pour combattre les gangs de la drogue. Il aurait pu être le colistier de Jair Bolsonaro mais son parti, le PRP, le lui a refusé.


● Paulo Guedes, le «Chicago Boy»


Paolo Guedes, économiste ultralibéral, pourrait devenir le futur ministre de l'Économie du Brésil. Sergio Moraes/X90023


«Le couteau suisse» ou le «mari», Jair Bolsonaro a plusieurs surnoms pour celui qui a rédigé le volet économique de son programme. Paulo Guedes, économiste de 69 ans, disciple de l'école de Chicago et donc ultralibéral, a permis à Jair Bolsonaro, pourtant connu comme un étatiste nationaliste, de gagner la confiance des marchés. Le poste de ministre de l'Économie lui est donc réservé, il pourrait même devenir un «super-ministre» à la tête des ministères des Finances, du Commerce, du Plan et du secrétariat d'État chargé des Investissements publics. Partisan d'un État minimum, il prône un changement radical du modèle économique du Brésil: des privatisations massives pour réduire la dette publique de 84% du produit intérieur brut (PIB) et un contrôle plus strict des finances publiques. Reste à savoir quelle sera sa marge de manœuvre, Jair Bolsonaro ayant posé son veto à ses plans de privatisation de l'entreprise pétrolière Petrobras et d‘Eletrobras, spécialisée dans la production et la distribution d'électricité.


● Onyx Lorenzoni, l'expérimenté


Onyx Lorenzoni, parlementaire depuis plus de 20 ans et cerveau de la campagne de Jair Bolsonaro. Sergio Moraes/X90023

(...)




Article complet sur http://www.lefigaro.fr/international/20 ... sonaro.php