Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par politicien » 05 nov. 2018, 21:34:21

«Midterms» : la popularité de Donald Trump, symbole d'une Amérique coupée en deux

05 nov. 2018, 13:18:26

INFOGRAPHIES - Depuis son élection à la Maison-Blanche jusqu'aux élections de mi-mandat de ce mardi, le président républicain peut compter sur une courbe de popularité stable : 40% des Américains lui…

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Image Des supporters de Trump à son arrivée à Macon en Géorgie. JONATHAN ERNST/REUTERS


INFOGRAPHIES - Depuis son élection à la Maison-Blanche jusqu'aux élections de mi-mandat de ce mardi, le président républicain peut compter sur une courbe de popularité stable : 40% des Américains lui sont acquis, sondage après sondage. Une constance qui reflète sa stratégie de polarisation de l'opinion.



Depuis l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche et jusqu'aux élections de mi-mandat de ce mardi, les relations tumultueuses entre le président et les médias américains ont transformé la vie politique en une chronique saccadée et irrégulière, faite de tweets et d'éditoriaux aussi véhéments qu'imprévisibles. À l'inverse de ce mouvement, Donald Trump connaît un calme plat depuis plus de 600 jours en matière de sondages. Pas la moindre vague ne frappe la cote de popularité du président américain.


» LIRE AUSSI - Midterms: l'Amérique à l'heure du choix


Avec une constance à toute épreuve, il affiche un taux de popularité compris entre 37 et 43% et un taux d'impopularité entre 51 et 57%, si l'on en juge par les données du site Five Thirty Eight, qui agrège les résultats de l'ensemble des sondages. Des variations faibles car il faut tenir compte de la marge d'erreur qui peut atteindre trois points. Le Figaro fait le point sur ces données et ce que cela peut signifier pour les «Midterms».


● Donald Trump conserve ses fidèles, comme ses infidèles


Jour après jour, les points reliés entre eux forment deux lignes presque horizontales, celle de sa popularité et celle de son impopularité: chaque légère hausse est systématiquement suivie d'une légère baisse, et inversement.


Dans ce contexte, difficile de voir émerger des dynamiques en la faveur ou la défaveur du président américain. En affinant la lecture, on voit bien émerger une très légère tendance à l'amélioration depuis décembre dernier, après une première année marquée par une légère baisse, mais la pente de la courbe est faible.


De quoi cette constance dans la popularité et dans l'impopularité de Donald Trump est-elle le nom? «Les États-Unis sont complètement polarisés. Deux sociétés s'affrontent, séparées par un ravin, analyse Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l'Université Panthéon-Assas. Trump encourage cette polarisation pour déclencher la colère des démocrates. Ses électeurs ont l'impression que cette colère est directement dirigée contre eux. Ils peuvent alors dire que les démocrates ne sont pas démocrates, mais qu'ils imposent au contraire une pensée unique. Donald Trump dynamise sans arrêt sa base, c'est une campagne électorale permanente».


La réaction des démocrates eux-mêmes, de plus en plus viscéralement opposés au président américain, entretient cette polarisation. «Il ne faut pas oublier le rôle de l'autre camp. C'est une course très dangereuse car elle n'a pour seul moteur que le rejet de Trump. Si les démocrates gagnent, on inverserait certes le système, mais sans le changer. Ça laisse présager d'une campagne affreuse en 2020», craint l'auteur de Trumpland: portrait d'une Amérique divisée (éd. Privat).


● Une courbe de popularité très différente de celle des autres présidents américains


Une autre particularité de cette constance de Donald Trump est qu'elle est une exception dans l'histoire américaine récente.


«Les autres présidents bénéficiaient d'un état de grâce puis baissaient dans les sondages, ce qui n'est pas le cas de Trump. J'entends souvent dire qu'il va s'effondrer. Dans ce cas, ça fait deux ans qu'il s'effondre en restant stable», ironise Lauric Henneton, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur de La Fin du rêve américain (éd. Odile Jacob). Barack Obama (2008-2016) est une illustration de cette tendance avec une popularité qui part de très haut (68%) et qui baisse ensuite sans arrêt pendant deux ans jusqu'à ses premières élections de «Midterms» en 2010 où il atteint environ 45%, soit quelques points seulement de plus que Donald Trump aujourd'hui. Certains événements peuvent néanmoins faire évoluer ces tendances de fond. Ainsi, Bill Clinton (1993-2001) a brusquement chuté en dessous de 40% lors de sa première année de mandat avec l'affaire Monica Lewinsky. Inversement, celle de George W. Bush (2001-2008) a connu un bond après le 11 septembre 2001, passant en quelques jours de 52% à 86%.

(...)



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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par johanono » 05 nov. 2018, 21:44:37

D'après ce que disent certains commentateurs entendus ces derniers jours à la télé, la stratégie politique de Trump est très claire : il cherche à séduire son électorat (schématiquement, la classe moyenne blanche de l'Amérique profonde) à qui il envoie des signes clairs et permanents, et ne cherche même pas à séduire les Américains qui n'ont pas voté pour lui à la présidentielle. C'est très clivant, en effet.

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par politicien » 06 nov. 2018, 19:55:32

Midterms 2018 : les Américains aux urnes pour un scrutin à l’issue incertaine

06 nov. 2018, 00:00:00

Les bureaux de vote sont ouverts aux Etats-Unis pour des élections de mi-mandat en forme de scrutin pour ou contre la politique de Donald Trump.

Les bureaux de vote sont ouverts aux Etats-Unis pour des élections de mi-mandat en forme de scrutin pour ou contre la politique de Donald Trump.


Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 06.11.2018 à 12h06 • Mis à jour le 06.11.2018 à 19h48


Les premiers bureaux de vote viennent d’ouvrir. Ils fermeront entre 18 et 21 heures (Etat de New York, Iowa, Dakota du Nord).


Signe du grand intérêt suscité par ces élections : déjà plus de 36 millions de bulletins avaient été déposés le 5 novembre dans les Etats permettant le vote anticipé ou par procuration. Ce chiffre est nettement supérieur aux quelque 22 millions enregistrés avant le jour du vote lors d’un rendez-vous comparable en 2014.


Midterms 2018 :   place des femmes, violence, immigration… les moments forts de la campagne

Incertitude réelle


L’impact de ces scrutins pourrait être monumental : en plus de cent cinquante ans, le parti du président n’a que très rarement échappé à un vote sanction, et les républicains redoutent de perdre le contrôle du Congrès.


Mais l’incertitude est réelle et les enquêtes sont trop serrées dans une vingtaine de circonscriptions pour pouvoir dire avec certitude qui, des républicains ou des démocrates, sera le vainqueur. Les sondeurs, échaudés par la « surprise » Trump en 2016 se gardent bien d’être trop définitifs dans leurs analyses. Le dernier billet de Nate Silver, le patron du site FiveThirtyEight, résume bien cette extrême prudence : « Les démocrates ne sont pas certains de prendre la Chambre, mais ils sont assez clairement les favoris. »
  • Pour reprendre le contrôle de la Chambre des représentants, les démocrates doivent gagner 23 sièges supplémentaires et la victoire est à leur portée même si une trentaine de scrutins sont très serrés, selon les sondeurs ;
  • Les républicains devraient, en revanche, conserver le contrôle du Sénat : ils y disposent d’une courte majorité (51-49), mais la carte électorale de la Chambre haute est beaucoup plus défavorable aux démocrates car ils doivent défendre 26 sièges – et six d’entre eux sont menacés – contre seulement neuf pour les républicains.

Comprendre :   Comment le « gerrymandering », ou « charcutage électoral », pèse sur l’élection américaine

Les électeurs républicains mobilisés


La bonne santé de l’économie américaine, qui connaît une situation de plein emploi et une croissance qui pourrait dépasser 3 % cette année, n’a pas été jugée comme un thème suffisamment fédérateur pour endiguer ce qui, un temps, a pu apparaître comme une vague bleue démocrate qui pourrait emporter la Chambre des représentants. Donald Trump a fait campagne jusqu’au bout, enchaînant les rassemblements « Make America Great Again », délivrant un message anxiogène sur l’immigration et en critiquant les élites représentées par une presse qu’il qualifie de mensongère et partisane.


En outre, la confirmation à la Cour suprême du juge conservateur Brett Kavanaugh, accusé d’abus sexuels lorsqu’il était lycéen, a provoqué un réveil de l’électorat évangélique, attaché aux questions liées à la famille et à la religion.

Les démocrates en manque de leadeurs


(...)



Article complet sur https://www.lemonde.fr/elections-americ ... 53298.html
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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par politicien » 07 nov. 2018, 08:09:32

Trump salue un «immense succès»
Le président américain Donald Trump a revendiqué mardi soir sur Twitter un «immense succès» électoral et remercié ses partisans qui ont permis aux républicains de conserver la majorité au Sénat, même si les démocrates prennent a priori le contrôle de la Chambre des représentants. "Immense succès ce soir. Merci à tous!", a tweeté le président, qui s'est pleinement investi dans la campagne de ces élections législatives largement considérées comme un référendum sur sa personne.

(...)

Au Sénat, les républicains gardent la majorité
Au Sénat, les républicains gardent leur majorité, et pourraient même la renforcer, favorisés par une carte électorale avantageuse. Les démocrates étaient en effet forcés de défendre dix sièges dans des États pro-Trump. Ils ont résisté mieux que prévu en Virginie-Occidentale et dans le New Jersey. Mais ils ont perdu tôt dans la soirée l'État clé de l'Indiana et le Dakota du Nord, terres conservatrices. La sénatrice du Missouri apparaissait aussi en grande difficulté.

Le GOP enregistre une précieuse victoire en conservant le siège de Ted Cruz au Texas, malgré les millions de dollars dépensés pour soutenir le démocrate Beto O'Rourke, star de la campagne.

(...)

Le point à 8 heures
- Sénat : Démocrates : 43 - Républicains : 51 (majorité requise : 51 sièges).
Les Républicains gagnent 3 sièges.

- Chambre des représentants : Démocrates 208 - Républicains : 190 (majorité requise : 218 sièges).
Les démocrates gagnent 24 sièges.

- Gouverneurs : Démocrates : 20 - Républicains : 25 (50 postes en jeu).
Les démocrates gagnent 5 postes.

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... ctions.php
Une victoire pour Trump ?
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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par johanono » 07 nov. 2018, 08:31:59

Donc Trump perd la majorité à la Chambre des représentants, et il parle d'un immense succès ? En fait, on retrouve les mêmes éléments de langage qu'en France et probablement ailleurs, à savoir la volonté de transformer une défaite en succès...

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par Cheshire cat » 07 nov. 2018, 09:26:13

Une majorité d'électeurs a voté démocrate, mais Donald Trump joue à fond sur le système électoral américain qui donne plus de poids aux électeurs des états peu peuplés, c'est à dire peuplés de rednecks (ploucs).
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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par El Fredo » 07 nov. 2018, 09:39:33

Une vaguelette comme je l'avais prédit. J'attends d'avoir plus de temps pour analyser les résultats, mais un candidat Républicain en Géorgie a été élu avec 57 voix d'avance, dans un Etat où les incidents se sont multipliés dans les districts afro-américains : files d'attentes interminables, machines à voter en panne ou installées sans branchement électriques, etc. Sachant qu'en Géorgie les votants doivent prendre sur leur temps de travail non compensé pour aller voter, tout est fait pour décourager le travailleur noir pauvre payé au salaire minimum et le faire quitter la file d'attente après plusieurs heures.
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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par johanono » 07 nov. 2018, 09:51:52

Cheshire cat a écrit :
07 nov. 2018, 09:26:13
Une majorité d'électeurs a voté démocrate, mais Donald Trump joue à fond sur le système électoral américain qui donne plus de poids aux électeurs des états peu peuplés, c'est à dire peuplés de rednecks (ploucs).
Ton propos est assez méprisant envers l'électorat de Trump.

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par Spartiate » 07 nov. 2018, 11:03:56

J'ai suivi ça d'assez loin mais apparemment, le Parti démocrate a fait élire pas mal de candidats de son aile gauche, qui se qualifient eux-mêmes de "socialistes" (même s'il faut nuancer ce propos), proches de Bernie Sanders, à l'instar de Alexandria Ocasio-Cortez, la plus jeune parlementaire. C'est de bon augure pour le parti et le pays, la ligne libdem hypocrite de Clinton semble battre de l'aile, au moins par rapport aux années 90/2000.

Bernie Sanders se fait vieux mais il pourrait donner une voix discordante en vue de 2020.

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par Jeff Van Planet » 07 nov. 2018, 18:58:27

il garde le sénat (qui valide les nominations) il perd la "house" mais il pourra toujours dire que si ça ne va pas c'est la faute des démocrates qui l'empêchent d'appliquer sa politique.

Dans un sens c'est une sorte de victoire.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par Papibilou » 07 nov. 2018, 19:12:54

Jeff Van Planet a écrit :
07 nov. 2018, 18:58:27
il garde le sénat (qui valide les nominations) il perd la "house" mais il pourra toujours dire que si ça ne va pas c'est la faute des démocrates qui l'empêchent d'appliquer sa politique.

Dans un sens c'est une sorte de victoire.
C'est bien ce qui est prévu. Et donc je crains que si les démocrates ne trouvent pas un champion, nous ayons Trump jusqu'en 2024.

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Message non lu par Narbonne » 07 nov. 2018, 20:27:45

Yakiv nous a expliqué que seulement 1/3 des postes du Senat étaient en jeu pour cette élection. C'est donc pas évident pour en changer la majorité
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par johanono » 07 nov. 2018, 20:36:37

Papibilou a écrit :
07 nov. 2018, 19:12:54
Jeff Van Planet a écrit :
07 nov. 2018, 18:58:27
il garde le sénat (qui valide les nominations) il perd la "house" mais il pourra toujours dire que si ça ne va pas c'est la faute des démocrates qui l'empêchent d'appliquer sa politique.

Dans un sens c'est une sorte de victoire.
C'est bien ce qui est prévu. Et donc je crains que si les démocrates ne trouvent pas un champion, nous ayons Trump jusqu'en 2024.
Joe Biden est cité comme favori de la primaire démocrate...

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par Spartiate » 07 nov. 2018, 21:25:36

Narbonne a écrit :
07 nov. 2018, 20:27:45
Yakiv nous a expliqué que seulement 1/3 des postes du Senat étaient en jeu pour cette élection. C'est donc pas évident pour en changer la majorité
La majorité au Sénat américain est toujours ténue. Ça se joue souvent à 3/4 sièges sur les 33 mis en jeu. Les élections sénatoriales revêtent donc un grand enjeu aux Etats-Unis malgré le fait qu'elles soient partielles.

Le problème, c'est que la majorité des sièges de sénateurs en jeu lors de ces élections de 2018 étaient de classe 1 : 23 étaient démocrates, 8 républicains et 2 indépendants. Donc, la marge de progression était très faible pour les démocrates. Excepté le Nevada, les Etats des sièges de sénateurs républicains mis en jeu sont solidement ancrés au GOP.
https://en.wikipedia.org/wiki/Classes_o ... s_by_class

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Re: Midterms: l'Amérique à l'heure du choix

Message non lu par Yakiv » 07 nov. 2018, 23:51:03

Spartiate a écrit :
07 nov. 2018, 11:03:56
J'ai suivi ça d'assez loin mais apparemment, le Parti démocrate a fait élire pas mal de candidats de son aile gauche, qui se qualifient eux-mêmes de "socialistes" (même s'il faut nuancer ce propos), proches de Bernie Sanders, à l'instar de Alexandria Ocasio-Cortez, la plus jeune parlementaire. C'est de bon augure pour le parti et le pays, la ligne libdem hypocrite de Clinton semble battre de l'aile, au moins par rapport aux années 90/2000.

Bernie Sanders se fait vieux mais il pourrait donner une voix discordante en vue de 2020.
Une voix qui n'est pas prête de prendre le pouvoir...

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