Vers la fin de la guerre Russie-Ukraine ?

[Camille]

La presse britannique voit Macron comme un nouveau Neville Chamberlain, notamment en raison de sa stratégie de ne surtout pas humilier Poutine, de la même manière que Chamberlain a tenté l'apaisement avec Hitler. La presse des autres pays n'est pas plus tendre.

Morceau choisi de l'article (payant) :

“Même les nombreuses conversations entre Macron et Poutine n’ont pas permis d’éviter ces tensions”, constate le journal espagnol. Le président français a pourtant cherché à “calmer les esprits”.

Beaucoup trop, même, regrette cet éditorialiste du journal portugais Visão :

“Le président français déçoit. Et il déçoit tous azimuts. Les Français, ses partenaires de l’Otan, et surtout les Ukrainiens.”
Le 9 mai, lors d’une conférence de presse au Parlement européen, Emmanuel Macron avait en effet insisté sur la nécessité de construire la paix par la négociation, sans “humiliation” de la Russie. Ce qui, pour Visão, revient à céder des territoires ukrainiens à Poutine.

“Mais que fait Macron ? Quelle est sa stratégie, si tant est qu’il en ait une ? En quoi a-t-il peur de Poutine ?” Les tentatives de négociation du président n’ont jamais eu d’effet décisif dans la guerre, critique ce journaliste. “Macron se comporte comme Chamberlain face à Hitler, et on sait à quel point cette politique d’apaisement a mené à la catastrophe […]. Il s’est dit qu’il s’offrirait bien un prix Nobel de la paix, mais sur le dos des Ukrainiens.”

[Nombrilist]

Je ne vais pas jeter la pierre à Macron d'avoir essayé de trouver une porte de sortie rapide à la crise, ce qui avait pour condition nécessaire (mais pas suffisante) que Poutine ne soit pas humilié et qu'il obtienne quelque chose. Personnellement, je pense que Biden est 1000 fois plus coupable pour avoir déclaré qu'il n'interviendrait pas militairement, ce qui fut la même chose que de dire publiquement à Poutine: "vas-y, défonce-les, on ne bougera pas". Maintenant, Macron devrait changer son fusil d'épaule. Tout le monde sait que Poutine ne s'arrêtera plus et que justement, c'est plutôt en mettant la Russie à genoux sans retenue et par tous les moyens possibles qu'on aura une petite chance de le faire plier.

[Yakiv]

Le plan de l'Italie a peu de chance de succès, mais il montre que des pays ont hâte que le conflit se termine et n'ont pas envie d'attendre 10 ans que l'Ukraine reprenne le Donbass et la Crimée, en supposant qu'elle y arrive un jour...

On notera que l'Italie a proposé un plan qui ne serait pas si mauvais pour l'Ukraine.
Peut-être raison pour laquelle on a pas de doutes sur le refus de la Russie.

[Yakiv]

Oui Camille.

Je ne vais pas jeter la pierre à Macron d'avoir essayé de trouver une porte de sortie rapide à la crise, ce qui avait pour condition nécessaire (mais pas suffisante) que Poutine ne soit pas humilié et qu'il obtienne quelque chose. Personnellement, je pense que Biden est 1000 fois plus coupable pour avoir déclaré qu'il n'interviendrait pas militairement, ce qui fut la même chose que de dire publiquement à Poutine: "vas-y, défonce-les, on ne bougera pas". Maintenant, Macron devrait changer son fusil d'épaule. Tout le monde sait que Poutine ne s'arrêtera plus et que justement, c'est plutôt en mettant la Russie à genoux sans retenue et par tous les moyens possibles qu'on aura une petite chance de le faire plier.

Concernant Biden, il est intéressant de noter qu'il n'a pas fait la même erreur avec Taïwan puisqu'il a assuré qu'il défendrait la souveraineté de l'île face à la RPC.

[Nolimits]

Complètement d'accord. Seul Biden pouvait l'empêcher de s'amuser. Il lui a donné son feu vert, pas à la Chine.

[Kadavre]

Personnellement, je pense que Biden est 1000 fois plus coupable pour avoir déclaré qu'il n'interviendrait pas militairement, ce qui fut la même chose que de dire publiquement à Poutine: "vas-y, défonce-les, on ne bougera pas".

Oliver Stone pense que Biden a poussé Poutine à la faute, qu'il lui a tendu un piège en l'incitant à attaquer l'Ukraine.

« Poutine est tombé dans ce piège tendu par les États-Unis »

Le réalisateur de Snowden déplore « un mur de propagande tel qu['il en a] vu en Occident – y compris en France et en Angleterre » à propos du conflit ukrainien : « C'est la nature même des opérations sous fausse bannière que de créer cette propagande. "Ils vont envahir. Ils vont envahir." Et, quand ils ont envahi, les États-Unis étaient complètement prêts. Poutine est tombé dans ce piège tendu par les États-Unis. »

https://www.lepoint.fr/monde/poutine-au ... 650_24.php

[Yakiv]

Lui c'est un vrai collabo pur jus.