La pandémie de Covid-19 ne sera pas la dernière, avertit le patron de l'OMS

[politicien]

Bonjour,

Dans un message vidéo marquant, dimanche 27 décembre, la première Journée internationale de préparation aux épidémies, le directeur général de l'OMS a déclaré qu'il était temps de tirer les leçons de la pandémie de Covid-19.

La pandémie provoquée par le coronavirus ne sera pas la dernière et les tentatives pour améliorer la santé humaine sont «vouées à l'échec» si on ne s'attaque pas au changement climatique et au bien-être animal, estime le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Tedros Adhanom Ghebreyesus condamne aussi l'engrenage «dangereusement myope» qui consiste à dépenser de l'argent sans compter lorsque flambe une épidémie, mais à ne rien faire pour se préparer à la prochaine, dans un message vidéo marquant, dimanche 27 décembre, la première Journée internationale de préparation aux épidémies.

Le directeur général de l'OMS a déclaré qu'il était temps de tirer les leçons de la pandémie de Covid-19. «Pendant trop longtemps, le monde a fonctionné selon un cycle de panique et de négligences», a-t-il déclaré. «Nous jetons de l'argent sur une épidémie et quand elle est terminée, nous l'oublions et ne faisons rien pour empêcher la suivante».

(...)

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-p ... s-20201226

Qu'en pensez vous ?

[johanono]

Ce ne sera pas la dernière, on s'en doute bien. Le mec ne prend pas de grands risques en faisant cette prédiction. Mais à part ça, qu'est-ce qu'il propose ?

[fan2machiavel]

Mettre en place des plans de surveillance et de contrôle des épidémies. Ce qu'on fait d'ailleurs déjà pour les maladies qui touchent les animaux domestiques et de rente. A l'heure actuelle (et cela fait longtemps) on surveille beaucoup mieux les épidémies touchant les vaches et les cochons que celles touchant les humains.
Il faut dire que dans les pays développés, la santé humaine est d'abord vu comme quelque chose d'individuel et non collective. Les autorités et la population aussi d'ailleurs ont vraiment du mal à réfléchir d'un point vu épidémiologique. D'où le délire que j'ai souvent entendu "il n'y a qu'à mettre les malade sous hydroxychloroquine", ce qui même si le traitement était efficace serait un non sens car même avec un traitement une maladie respiratoire laisse des séquelles qui peuvent être graves et par ailleurs un traitement n'empêcherait pas la tension sur les hôpitaux.
Sur ce point l'Afrique a pas mal d'avance. Certainement à cause du manque de moyen, il y a plus de réflexion sur la santé collective. Cela conduit à adopter plus facilement de la part des autorités de santé des reflexe de gestion des épidémies. Et pour moi c'est d'ailleurs une des principale cause du faible impact du covid en Afrique: ils étaient mieux préparés.