Pour répondre à Camille, j'ose espérer que nos amis raisonnent en termes de prise en charge (congés / arrêts maladie).
Et je dois admettre que sous cet angle, le débat est intéressant.
Lorsque nous sommes anéantis moralement par un événement dramatique, il n'est pas illogique que la prise en charge relève non des congés mais de l'arrêt maladie. Ce qui présente aussi l'avantage d'adapter la durée d'absence au cas par cas car nous ne réagissons pas tout pareils comme le dit Johanono.
Ensuite, dans le cas de la perte d'un enfant ou d'un parent, on peut imaginer que les jours de congé se justifient par les démarches qui en découlent, essentiellement les démarches administratives et préparer l'enterrement, la peine devant quant à elle relever de l'arrêt maladie.
C'est même peut-être plus humain quelque part puisque dans bien des cas, les 2-3 jours de congé accordés ne suffisent pas.
Le seul inconvénient que j'y vois, c'est que pour demander un arrêt maladie, il faut se rendre chez son médecin, prendre rendez-vous, ce qui peut souvent nécessiter plusieurs jours d'attente, bref ça peut ajouter de la torture à la torture et dans ce cas les jours de congé peuvent faire période tampon jusqu'à l'arrêt maladie.
En Nouvelle-Zélande, les femmes ont désormais droit à un congé en cas de fausse couche
Re: En Nouvelle-Zélande, les femmes ont désormais droit à un congé en cas de fausse couche
Modifié en dernier par Yakiv le 26 mars 2021, 09:51:59, modifié 1 fois.
Re: En Nouvelle-Zélande, les femmes ont désormais droit à un congé en cas de fausse couche
La distinction formulée par @Yakiv est intéressante.
S'il s'agit d'accorder un congé de quelques jours pour permettre aux salariés concernés d'organiser l'enterrement, alors pourquoi pas. On dira que ce congé répond à des soucis pratiques.
Mais l'incapacité à travailler à cause du chagrin doit être prise en compte par l'arrêt-maladie.
Et si on retient une telle distinction, reste à savoir ce qu'on décide pour les avortements : parce que dans ce cas, les démarches administratives ne sont pas les mêmes qu'en cas de décès, même si la notion de deuil existe dans les deux cas.
S'il s'agit d'accorder un congé de quelques jours pour permettre aux salariés concernés d'organiser l'enterrement, alors pourquoi pas. On dira que ce congé répond à des soucis pratiques.
Mais l'incapacité à travailler à cause du chagrin doit être prise en compte par l'arrêt-maladie.
Et si on retient une telle distinction, reste à savoir ce qu'on décide pour les avortements : parce que dans ce cas, les démarches administratives ne sont pas les mêmes qu'en cas de décès, même si la notion de deuil existe dans les deux cas.
Re: En Nouvelle-Zélande, les femmes ont désormais droit à un congé en cas de fausse couche
Merci @Yakiv , c'est effectivement ce qu'on dit depuis le début !
Je me cite :
Si tu veux mon avis, je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse accorder des "congés" pour une fausse couche. Il y a les arrêts maladie pour ça.
Re: En Nouvelle-Zélande, les femmes ont désormais droit à un congé en cas de fausse couche
Je te rejoins sur cet avis à 100%.Yakiv a écrit : ↑26 mars 2021, 08:43:33Pour répondre à Camille, j'ose espérer que nos amis raisonnent en termes de prise en charge (congés / arrêts maladie).
Et je dois admettre que sous cet angle, le débat est intéressant.
Lorsque nous sommes anéantis moralement par un événement dramatique, il n'est pas illogique que la prise en charge relève non des congés mais de l'arrêt maladie. Ce qui présente aussi l'avantage d'adapter la durée d'absence au cas par cas car nous ne réagissons pas tout pareils comme le dit Johanono.
Ensuite, dans le cas de la perte d'un enfant ou d'un parent, on peut imaginer que les jours de congé se justifient par les démarches qui en découlent, essentiellement les démarches administratives et préparer l'enterrement, la peine devant quant à elle relever de l'arrêt maladie.
C'est même peut-être plus humain quelque part puisque dans bien des cas, les 2-3 jours de congé accordés ne suffisent pas.
Le seul inconvénient que j'y vois, c'est que pour demander un arrêt maladie, il faut se rendre chez son médecin, prendre rendez-vous, ce qui peut dans bien des cas nécessiter plusieurs jours d'attente, bref ça peut ajouter de la torture à la torture et dans ce cas les jours de congé peuvent faire période tampon jusqu'à l'arrêt maladie.
Re: En Nouvelle-Zélande, les femmes ont désormais droit à un congé en cas de fausse couche
D'accord, je ne l'avais pas vu sous cet angle, étant donné que les arguments qui étaient avancés pour le contester ("on travaille quand ?", "à quand un congé pour la mort de son chien ?") étaient principalement dirigés contre le fait même de devoir s'absenter de son poste pour cause de deuil. En tout cas, je l'avais perçu comme ça.
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